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Limites de la définition des contraintes de dose pour les organes à risque spécifiques à la radiothérapie stéréotaxique.

Authors :
Beddok, A.
Loi, M.
Rivin Del Campo, E.
Dumas, J.-L.
Orthuon, A.
Créhange, G.
Huguet, F.
Source :
Cancer Radiothérapie. Jun2023, Vol. 27 Issue 4, p341-348. 8p.
Publication Year :
2023

Abstract

La radiothérapie stéréotaxique est une radiothérapie très hypofractionnée (plus de 7 Gy par fraction), et donc plus à risque d'induire une toxicité tardive que les irradiations classiques normofractionnées. La présente étude fait l'état des lieux sur quatre types de toxicité tardive fréquents et potentiellement graves : la radionécrose cérébrale, la pneumopathie radique, la myélite radique, et la toxicité radio-induite pelvienne. Le regard critique porte sur les échelles de toxicité, la définition du volume faisant l'objet de la contrainte de dose, les paramètres dosimétriques et les facteurs de risque non dosimétriques. Les échelles de toxicité les plus utilisées restent celles du radiation therapy oncology group (RTOG), de l' European organization for research and treatment of cancer (EORTC) ou des common terminology criteria for adverse events (CTCAE). La définition du volume de l'organe à risque à protéger est souvent controversée, ce qui rend difficile la comparaison des études entre elles, et la possibilité d'établir des contraintes de dose précises. Néanmoins, pour l'encéphale, quelle que soit l'indication (malformation artérioveineuse, tumeur bénigne, métastases de tumeurs solides, etc.), la relation entre le volume de cerveau recevant 12 Gy (V12 Gy) et le risque de radionécrose cérébrale est bien établi aussi bien pour des irradiations stéréotaxiques non-fractionnées que multifractionnées. Pour le poumon, la dose moyenne reçue par les deux poumons et le volume de poumon recevant 20 Gy (V20) semblent bien corrélés au risque de pneumopathie radio-induite. Pour la moelle épinière, la dose maximale est le paramètre le plus consensuel. Les protocoles des essais cliniques sont utiles pour les contraintes de dose non consensuelles. Les facteurs de risque non dosimétriques doivent être pris en compte au moment de la validation du plan de traitement. Stereotactic radiotherapy is a very hypofractionated radiotherapy (> 7.5 Gy per fraction), and therefore is more likely to induce late toxicities than conventional normofractionated irradiations. The present study examines four frequent and potentially serious late toxicities: brain radionecrosis, radiation pneumonitis, radiation myelitis, and radiation-induced pelvic toxicities. The critical review focuses on the toxicity scales, the definition of the dose constrained volume, the dosimetric parameters, and the non-dosimetric risk factors. The most commonly used toxicity scales remain: RTOG/EORTC or common terminology criteria for adverse events (CTCAE). The definition of organ-at-risk volume requiring protection is often controversial, which limits the comparability of studies and the possibility of accurate dose constraints. Nevertheless, for the brain, whatever the indication (arteriovenous malformation, benign tumor, metastasis of solid tumors...), the association between the volume of brain receiving 12 Gy (V12 Gy) and the risk of cerebral radionecrosis is well established for both single and multi-fraction stereotactic irradiation. For the lung, the average dose received by both lungs and the V20 seem to correlate well with the risk of radiation-induced pneumonitis. For the spinal cord, the maximum dose is the most consensual parameter. Clinical trial protocols are useful for nonconsensual dose constraints. Non-dosimetric risk factors should be considered when validating the treatment plan. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Details

Language :
English
ISSN :
12783218
Volume :
27
Issue :
4
Database :
Academic Search Index
Journal :
Cancer Radiothérapie
Publication Type :
Academic Journal
Accession number :
164048600
Full Text :
https://doi.org/10.1016/j.canrad.2023.01.006