Cultural evidence in courts of law.

This paper examines the problems arising when culture is teleologized in courts of law, by being treated as ‘objective evidence’ or as the direct cause of persecution or delinquency. It starts by explaining the role of expert witnesses, and the kinds of evidence they can and cannot provide. It then addresses the widespread use, especially in the United States, of the ‘cultural defense’ in cases involving immigrant or minority defendants. It summarizes anthropological approaches to the notion of culture; the ongoing debate between rights-based and culture-based approaches to international law; and the impact upon anthropology of current notions of legal and cultural pluralism. Finally, it briefly addresses the treatment of anthropological evidence in English courts, with special reference to asylum appeals under the rubric of the 1951 Refugee Convention. Résumé Le présent article étudie les problèmes qui surviennent lorsque la culture est téléologisée dans les tribunaux en étant traitée comme une « preuve objective » ou une cause directe de persécution ou de délinquance. L'auteur commence par expliquer le rôle des experts devant les tribunaux et les types de preuves qu'ils peuvent et ne peuvent pas fournir. Il étudie ensuite l'usage très répandu, notamment aux États-Unis, de la « défense culturelle » dans les cas impliquant des accusés issus de l'immigration ou d'une minorité. Il résume l'approche anthropologique de la notion de culture, le débat en cours entre les approches du droit international basées sur les droits et celles basées sur la culture, et l'impact sur l'anthropologie des notions actuelles de pluralisme juridique et culturel. Enfin, il aborde brièvement le traitement de la preuve anthropologique dans les tribunaux anglais, en faisant spécifiquement référence aux appels en matière de droit d'asile dans le cadre d'application de la Convention sur les réfugiés de 1951. [ABSTRACT FROM AUTHOR]