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Traitement du purpura thrombopénique idiopathique du sujet âgé de plus de 65 ans : à propos d’ une étude rétrospective.
- Source :
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Revue de Médecine Interne . Dec2014 Supplement 2, Vol. 35, pA86-A86. 1p. - Publication Year :
- 2014
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Abstract
- Introduction Le traitement du purpura thrombopénique idiopathique (PTI) est essentiellement empirique. Les indications thérapeutiques reposent avant tout sur des recommandations d’experts et l’analyse de cohortes de patients. Il est important de souligner que les patients âgés sont aussi rencontrés en pratique clinique. À l’heure actuelle, il n’existe pas de recommandations claires sur la prise en charge des sujets âgés de plus de 65 ans, atteints de cette pathologie. Patients et méthodes Étude rétrospective menée sur deux centres universitaires (Reims et Strasbourg), centrée sur des patients de plus de 65 ans, ayant été diagnostiqués purpura thrombopénique idiopathique en l’absence de tout autre cause (médicaments tels que les AINS, les syndromes myélodysplasiques et autres hémopathies, les pathologies auto-immunes telles que le lupus systémique, le syndrome de Gougerot, ou en association avec une anémie hémolytique auto-immune définissant le syndrome d’Evans), dans les services de médecine interne des deux centres, sur une période de 7 ans. Résultats Quarante et un patients ont été inclus, dont 27 femmes (66 %). L’ âge médian est à 76,75 ans. À l’admission, la thrombopénie moyenne est à 34,45 G/L, avec des extrêmes allant de 1 à 120 G/L. On note 21 patients (51,2 %) ayant plus de 75 ans. Vingt-quatre patients (58,5 %) ont présenté des signes hémorragiques muqueuses sévères et/ou viscérales. Une abstention thérapeutique a été préconisée pour 4 patients (9,8 %). Le suivi des ces patients a permis d’objectiver une guérison à 1 mois. Trente-sept patients (90 %) ont eu un traitement de première ligne. Une corticothérapie a été instaurée pour 23 patients (56 %), dont 6 (26 %) ont 1 bolus de méthylprednisolone de 250 mg à 500 mg sur 3 jours de suite, suivie d’une corticothérapie orale. La réponse à cette corticothérapie a été évaluée à un mois et 6 mois du début du traitement. À 1 mois, une réponse complète a été retrouvée pour 9 patients (39 %), une réponse partielle pour 12 patients (52 %) et un échec pour 2 patients (8,6 %). À 6 mois, une réponse complète a été objectivée pour 2 patients (8,6 %), une réponse partielle pour 7 (30 %), et un échec pour 14 patients (60,8 %). Des effets indésirables ont été notées pour 20 patients (87 %) avec des troubles psychiques pour 6 patients (30 %), un diabète cortico-induit pour 3 patients (15 %), des épisodes infectieux pour 6 patients (30 %) et une rétention hydro-sodée pour 11 patients (55 %) Les immunoglobulines polyvalentes intraveineuses ont été utilisées pour 6 (16 %). Aucune réponse n’a été observée à 6 mois. On note un patient ayant été traité par de la dapsone, avec un taux de plaquettes à 78G/l, apres détection d’une fibrillation auriculaire nécessitant des antivitamines K. Une réponse partielle a été notée à 6 mois, sans effets secondaires biologiques (respect de la méthémoglobinémie). Cinq patients ont été traités par du danazol dont 3 en première ligne thérapeutique. À 1 mois, échec pour les 5 patients. À 6 mois, réponse partielle pour 3 patients (60 %) et échec pour 2 patients (40 %). Une cytolyse hépatique a été rapportée pour tous les patients. Une splénectomie a été réalisée pour 8 patients (21 %). À 1 mois, une réponse complète a ét&#23 [ABSTRACT FROM AUTHOR]
Details
- Language :
- French
- ISSN :
- 02488663
- Volume :
- 35
- Database :
- Academic Search Index
- Journal :
- Revue de Médecine Interne
- Publication Type :
- Academic Journal
- Accession number :
- 99794984
- Full Text :
- https://doi.org/10.1016/j.revmed.2014.10.137