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Neuropathie optique dans le syndrome des anticorps anti MOG positif

Authors :
Merabtene, L.
Vignal Clermont, C.
Deschamps, R.
Source :
Journal Français d'Ophtalmologie; December 2019, Vol. 42 Issue: 10 p1100-1110, 11p
Publication Year :
2019

Abstract

Le diagnostic de névrite optique (NOI), ou inflammation du nerf optique repose sur la clinique : d’abords marquée par une baisse visuelle rapidement progressive, associée à des douleurs oculaires accentuées par les mouvements des yeux ; on peut également retrouver la notion d’anomalie des couleurs et ou des contrastes. Ici les neuropathies inflammatoires sont associées aux anti-corps anti MOG. Les MOG, sont des glycoprotéines oligodendrocytaires, impliquée dans la production de la myéline, ils sont identifiés depuis près de trois décennies associées à des NOI démyélinisantes. Les premières séries ont été rapportée chez les enfants au décours de manifestations neurologiques démyélinisantes, en particulier lors d’ADEM (encéphalomyélite démyélinisante aiguë) ou de sclérose en plaque (SEP ou MS)[1]. Les anti MOG sont associées aux neuropathies dans la cadre phénotypique du spectre de la neuro-myélite optique (NMO) ; Et les anticorps anti-Aquaporine 4 (AQP4) sont forcément négatifs. Ainsi les anti-MOG pourraient expliquer jusqu’à 30 % des formes de névrites optiques séronégatives, leurs présences représente alors une aide diagnostique significative pour le clinicien, en particulier lors d’un premier épisode neurologique [1]. Les premières courtes séries publiées mettaient en évidence chez des populations AQP4-/MOG+ une atteinte ophtalmologique au premier plan avec un bon pronostic de récupération [1]. La connaissance de ces antigènes est importante, elle ne permettrait pas seulement la compréhension de la physiopathologie mais aussi la stratification des patients en terme de pronostic et de réponse au traitement [2]. Ainsi le diagnostic précoce de NOI anti MOG positif doit mettre en route un traitement initial agressif et plus ou moins un traitement de fond pour éviter les récidives. Le rôle de l’ophtalmologiste reste primordial, car en première ligne dans les atteintes purement oculaire.

Details

Language :
English
ISSN :
01815512
Volume :
42
Issue :
10
Database :
Supplemental Index
Journal :
Journal Français d'Ophtalmologie
Publication Type :
Periodical
Accession number :
ejs51536874
Full Text :
https://doi.org/10.1016/j.jfo.2019.06.006