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Modelisation of potential functional connectivity using landscape graphs: relevance, limits and prospects for improvement

Authors :
Bergès, L.
Avon, C.
Duflot, Rémi
Ecosystèmes méditerranéens et risques (UR EMAX)
Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA)
Irstea Publications, Migration
Source :
Journées de la modélisation à Irstea, Journées de la modélisation à Irstea, Jun 2015, Clermont-Ferrand, France. pp.22
Publication Year :
2015
Publisher :
HAL CCSD, 2015.

Abstract

National audience; Le maintien, voire la restauration de la connectivité écologique sont l'une des préoccupations majeures pour les politiques publiques d'aménagement du territoire et de conservation de la biodiversité en réponse à la perte et à la fragmentation des habitats naturels semi-naturels engendrées par l'augmentation des pressions anthropiques. La question centrale pour l'aménagement du territoire est la suivante : où doit-on agir de manière efficace au niveau d'un territoire pour maintenir ou restaurer un réseau écologique ? Les différentes méthodes de modélisation de la connectivité au sein d'un réseau écologique permettent de procéder à une modélisation plus ou moins réaliste des processus (connectivité structurelle, potentielle, réelle), mais qui va de pair avec la quantité et la précision des données d'entrée, le temps de formalisation et la durée de calcul nécessaires. Parmi ces méthodes, nous avons privilégié les graphes paysagers couplées à la modélisation des déplacements d'espèces par les chemins de moindre coût, car ils intègrent à la fois des indices d'habitat spatialement explicites et des données sur la dispersion des espèces, permettant l'étude de la connectivité potentielle. La vision adoptée est celle d'un réseau d'habitats pour une région donnée dont on cherche à mesurer la connectivité pour une espèce (ou un ensemble d'espèces), c'est-à-dire la quantité d'habitat atteignable par l'espèce. Les graphes paysagers offrent sans doute le meilleur compromis entre les données d'entrée des modèles et la qualité et la richesse de l'information fournie à la sortie. Cependant, les graphes paysagers, comme d'autres méthodes (e.g. théorie du circuit) ont l'inconvénient d'être des modèles "déterministes". D'autres approches comme les modèles de populations spatialement explicites (SEPM) permettent d'étudier la dynamique de la population, mais nécessitent beaucoup de données de départ (taux de dispersion, taux de mortalité) et sont donc plus lourds en termes de modélisation. Nous présentons ces deux approches en détaillant les intérêts et limites respectifs dans un objectif de planification territoriale à but de conservation de la biodiversité à différentes échelles spatiales. Même si peu de travaux ont comparé les deux approches, ils ont conclu qu'elles présentaient les mêmes performances et que la théorie des graphes apportait même dans certains cas des informations supplémentaires. Nous soulignons enfin les verrous qui limitent l'application pratique des outils de modélisation actuels, notamment nos faibles connaissances sur les capacités de dispersion des espèces.

Details

Language :
French
Database :
OpenAIRE
Journal :
Journées de la modélisation à Irstea, Journées de la modélisation à Irstea, Jun 2015, Clermont-Ferrand, France. pp.22
Accession number :
edsair.dedup.wf.001..0af03a8b538a39295e7542e073693245