Plats cuisinés appertisés: Etude d'évolution du secteur entre 2010 et 2016. Rapport détaillé

Cette étude sectorielle a pour objectif de comparer les paramètres d’étiquetage et la composition nutritionnelle des échantillons de plats cuisinés appertisés, collectés en 2010 et en 2016 par l’Oqali. Elle se base sur 795 références collectées sur le marché en 2010 (couvrant a minima 52% du marché en volumes de ventes) et 1210 références collectées sur le marché en 2016 (couvrant a minima 64% du marché en volumes de ventes). Il s’agit de références vendues dans les grandes et moyennes surfaces de France. La présence d’un étiquetage nutritionnel a significativement augmenté à l’échelle du secteur (93% de produits étiquetés en 2010 vs. 98% en 2016), de même que l’affichage de valeurs nutritionnelles par portion (52% vs. 58%). En revanche, on observe une diminution significative des allégations de santé (retrouvées sur 5% des produits en 2010 vs. 1% en 2016) et des repères nutritionnels (présents sur 40% des produits de 2010 vs. 35% en 2016). Concernant la composition nutritionnelle, des évolutions significatives des teneurs moyennes pour au moins un des nutriments étudiés (matières grasses, acides gras saturés, sucres, protéines, sel, fibres) ont été mises en évidence, entre 2010 et 2016, pour 17 familles. A l’échelle des familles entières, on remarque ainsi que : - 4 familles connaissent une augmentation significative de leur teneur moyenne en matières grasses et 1 à la baisse ; - 3 familles connaissent une augmentation significative de leur teneur moyenne en acides gras saturés et 1 à la baisse ; - 1 famille connait une augmentation significative de la teneur moyenne en sucres et 4 à la baisse ; - 3 familles connaissent une diminution significative de leur teneur moyenne en protéines ; - 3 familles connaissent une diminution significative de leur teneur moyenne en sel ;- 2 familles connaissent une augmentation significative de leur teneur moyenne en fibres et 1 à la baisse.Les évolutions significatives des teneurs moyennes, observées à l’échelle des familles entières, pour les matières grasses, les protéines et les sucres sont majoritairement expliquées par des modifications de l’offre.