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Income and wealth concentration in Spain in a historical and fiscal perspective

Authors :
Alvaredo, Facundo
Saez, Emmanuel
Centre de Recherche en Économie et Statistique (CREST)
Ecole Nationale de la Statistique et de l'Analyse de l'Information [Bruz] (ENSAI)-École polytechnique (X)-École Nationale de la Statistique et de l'Administration Économique (ENSAE Paris)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Paris School of Economics (PSE)
École des Ponts ParisTech (ENPC)-École normale supérieure - Paris (ENS Paris)
Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE)
Paris-Jourdan Sciences Economiques (PJSE)
École normale supérieure - Paris (ENS Paris)
Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-École des Ponts ParisTech (ENPC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Lawrence Berkeley National Laboratory [Berkeley] (LBNL)
Publication Year :
2007

Abstract

This paper presents series on top shares of income and wealth in Spain over the 20th century using personal income and wealth tax return statistics. Top income shares are highest in the 1930s, fall sharply during the first two decades of the Franco dictatorship, and have increased slightly since the 1960s, and especially since the mid-1990s. The top 0.01% income share in Spain estimated from income tax data is comparable to estimates for the United States and France over the period 1933-1971. Those findings, along with a careful analysis of all published tax statistics, suggest that income tax evasion and avoidance among top income earners in Spain before 1980 was much less prevalent than previously thought. Wealth concentration has been about stable from 1982 to 2004 as surging real estate prices have benefited the middle class and compensated for a slight increase in financial wealth concentration in the 1990s. We use our wealth series and a simple conceptual model to analyse the effects of the wealth tax exemption of stocks for ownersmanagers introduced in 1994. We show that the reform induced substantial shifting from the taxable to tax exempt status. This shifting has eroded the wealth tax base substantially and hence the tax exemption has generated large efficiency costs.<br />Ce travail présente des séries sur les hauts revenus et les fortunes en Espagne entre 1933 et 2004, construites à partir de données fiscales. Les niveaux de concentration pendant les années 1930 sont les plus élevés, ils diminuent rapidement pendant les deux premières décennies de la dictature de Franco puis remontent depuis les années 1960, surtout à partir de la deuxiàme moitié des années 1990. La part des 0.01% les plus riches, évaluée à partir de données fiscales est comparable aux estimations existantes pour les Etats-Unis et la France entre 1933 et 1971. On montre que l'évasion et la fraude fiscales parmi les très hauts revenus étaient moins importantes que généralement admis. La concentration des fortunes présente une relative stabilité. On analyse les effets des modifications introduites en 1994 sur l'imposition du patrimoine et on démontre que l'exemption accordée aux dirigeants d'entreprise a introduit d'importantes pertes d'efficacité.

Details

Database :
OpenAIRE
Accession number :
edsair.dedup.wf.001..141a4f4328f62ce7a23dc7f104c8e017