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La rose kenyane : entre tropiques, hors sol et mondialisation

Authors :
Calas, Bernard
Les Afriques dans le monde (LAM)
Université Montesquieu - Bordeaux 4-Institut d'Études Politiques [IEP] - Bordeaux-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
François Bart
Palueau, Marie-Françoise
Source :
Natures tropicales, François Bart. Natures tropicales, Presses universitaires de Bordeaux, pp.239-252, 2011, Espaces tropicaux 20
Publication Year :
2011
Publisher :
HAL CCSD, 2011.

Abstract

Kenyan cut rose : between tropical countries, artificial production (?) and globalisation (à revoir : culture hors sot). Through the Kenyan case study, this paper looks after the cut rose geography. Since the 1970’s, cut roses production bas been moved from Europe and the US to high tropical countries such as Kenya and Ecuador. This move has been carried out % producers in search for tight, high even temperatures and constant moisture, thus leading to a spatial and astronomic tropicalisation if the production. In addition, green bouses with man-made high temperatures and constant high moisture are aiming at a second more artificial tropicalisation of the production. These processes play at different scales : zonal scale and micro-local scale. However, following nowadays green and ethical concerns imposed through globalisation, consumers and producers are questioning the ecological and ethical impacts of these processes. Moreover, post electoral violence, risks assessment and the global financial crisis add their effects to question the profitability of these processess.<br />À travers l’exemple du Kenya, cet article s’intéresse à la géographie de la rose coupée. Depuis les années 1970, le centre de gravité de la production de roses coupées a été déplacé d’Europe et des États-Unis vers les hautes terres tropicales. Cette tropicalisation astronomique s’accompagne, à l’échelle des serres (30 % de la production) d’une sur-tropicalisation, résultat du forçage des températures et de l’artificialisation du milieu de production. La géographie de la production des roses coupées est donc faite d’un vaste archipel d’indifférence d’ampleur zonale et de micros-climats artificiels et hyper-localisés. Cette quêté tropicale constitue donc le facteur explicatif premier de la répartition et des modalités techniques de la production de roses coupées. Cependant, aujourd’hui, cette antériorité de la tropicalité comme facteur de localisation de la production de rose coupée est remise en question, pour trois raisons. À l’échelle mondiale, la surproduction relative de roses incite les producteurs à mettre en concurrence les différents districts horticoles tropicaux, non plus à travers le prisme des qualités physiques mais à travers celui des extemalités politiques et économiques offertes par les différents territoires possibles de production. À l’autre extrémité de la filière, les consommateurs interrogent désormais la durabilité et la responsabilité de leurs consommations et, relayées par les grands groupes, leurs exigences écologiques et éthiques affectent les modalités voire la localisation de la production de roses. La possibilité d’un repli de la production sur des bassins péri -urbains tempérés est désormais une hypothèse prise au sérieux par les producteurs. Enfin, les crises politique et financière qui ont touché le Kenya en 2008 les amènent à s’interroger sur leur choix de localisation.<br />Calas Bernard. La rose kenyane : entre tropiques, hors sol et mondialisation. In: Natures tropicales : enjeux actuels et perspectives. XIIes Journées de Géographie Tropicale du Comité National Français de Géographie - 16-18 novembre 2008. Bordeaux : Presses Universitaires de Bordeaux, 2011. pp. 239-252. (Espaces tropicaux, 20)

Details

Language :
French
Database :
OpenAIRE
Journal :
Natures tropicales, François Bart. Natures tropicales, Presses universitaires de Bordeaux, pp.239-252, 2011, Espaces tropicaux 20
Accession number :
edsair.dedup.wf.001..474d096978eec88da8ebc1591c06ecaf