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'Sich ängstigen lernen, damit man nicht verloren ist'

Authors :
Görner, Rüdiger
Source :
Recherches Germaniques, Vol 42, Pp 11-21 (2012)
Publication Year :
2012
Publisher :
Presses universitaires de Strasbourg, 2012.

Abstract

Als existentialpsychologische Grunddisposition zählt die Angst zu den Elementarerfahrungen des Menschen. Sie verschärfte sich nach der Säkularisierung des metaphysischen Trostes, den die christliche Religion in einem die Angst (scheinbar) überwindenden Glauben bot. Vor diesem Hintergrund entwickelte Søren Kierkegaard (1844) seine Untersuchung der Angst, verknüpft mit der Frage nach der Bedeutung der Erbsünde in profaner Zeit. Die literarische Moderne machte sich dann diesen Angst-Diskurs zueigen, was in dieser Studie exemplarisch an Stefan Zweigs Novelle „Angst“ erörtert wird. Sie untersucht gleichfalls wie die Angst zu einem motivgeschichtlichen Objekt geworden ist, das weiterhin unsere Daseinsdisposition konditioniert. La peur est un état psychologique élémentaire et, à ce titre, elle fait partie des expériences fondamentales de l’être humain. Elle s’est accentuée après la sécularisation du réconfort métaphysique qu’offrait la religion chrétienne par le biais de la foi censée justement vaincre la peur. C’est dans ce contexte que Søren Kierkegaard (1844) a écrit son essai sur la peur, en corrélation avec la question de l’importance du péché originel dans un monde profane. La modernité littéraire s’est ensuite emparée de ce discours sur la peur, et nous prendrons dans cette étude l’exemple de la nouvelle de Stefan Zweig : La peur (Angst). Elle s’attache à montrer en même temps comment la peur est devenu un objet inscrit dans l’histoire, qui continue à conditionner notre attitude face à l‘existence.

Subjects

Subjects :
Arts in general
NX1-820

Details

Language :
German
ISSN :
03991989
Volume :
42
Database :
OpenAIRE
Journal :
Recherches Germaniques
Accession number :
edsair.dedup.wf.001..53b359a8f72b59dd917f1050b3e8a47a