'El buen cauallero' : l'élaboration d'un modèle chevaleresque dans la 'Chronique de Castille'

Crónica neoalfonsí, la "Crónica de Castilla", compuesta a principios del XIV, cumple plenamente su misión de formación intelectual de la caballería: la materia cidiana ocupa gran parte del relato y los 'grandes fechos de armas' de los 'buenos caballeros' se multiplican, invadiendo la Crónica en su totalidad. A través de la confrontación de la definición que nos da la "Crónica de Castilla" del caballero ideal con la del título XXI de la "Segunda partida", se entreven los fundamentos del código alfonsí pero también la novedad. La valoración de la bondad traduce en el texto las aspiraciones de una aristocracia caballeresca deseosa de ascender por la jerarquía de los estados poniéndose, particularmente, al servicio del rey, pero la "Crónica de Castillla" también restaura el carácter religioso de la misión del caballero y matiza la sumisión de este último a la autoridad real.
Chronique néo-alphonsine, la "Chronique de Castille", composée à l'aube du XIVe siècle, remplit pleinement sa mission de formation intellectuelle de la chevalerie : la matière cidienne occupe une large part du récit et les hauts faits d'armes des 'bons chevaliers' se multiplient, envahissant l'ensemble de la Chronique. À travers la confrontation de la définition que nous donne la "Chronique de Castille" du chevalier idéal à celle du titre XXI de la "Deuxième partie", on entrevoit les fondements du code alphonsin mais aussi la nouveauté. La valorisation de l'excellence traduit dans le texte les aspirations d'une aristocratie chevaleresque désireuse de gravir la hiérarchie des états en entrant, notamment, au service du roi, mais la "Chronique de Castille" restaure aussi le caractère religieux de la mission du chevalier et nuance la soumission de ce dernier à l'autorité royale.