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Non-Human Intelligence and Law : Remarks about Animal Intelligence and Artificial Intelligence

Authors :
Desmoulin-Canselier, Sonia
Droit et changement social (DCS)
Université de Nantes - UFR Droit et Sciences Politiques (UFR DSP)
Université de Nantes (UN)-Université de Nantes (UN)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Source :
Archives de philosophie du droit, Archives de philosophie du droit, Dalloz, 2012, Le droit et les sciences de l'esprit, 55, pp.65-87
Publication Year :
2012
Publisher :
HAL CCSD, 2012.

Abstract

International audience; Le droit réserve-t-il une place pour les intelligences non humaines ? La réponse n’est pas aisée à apporter pour un juriste français. A partir d’observations réalisées sur l’intelligence animale et sur l’intelligence artificielle, quelques constats peuvent être dressés. Une reconnaissance juridique de ces intelligences non humaines est envisageable. Des éléments tirés des données de la science et des pratiques sociales plaident en ce sens. Néanmoins, les formes et les implications de cette reconnaissance ne sont pas encore évidentes à déterminer. Le statut qui devrait être accordé à des entités intelligentes non humaines (machine ou animal) reste l’objet d’intenses controverses. Bien que l’intelligence humaine soit au cœur de l’ordre juridique (à la fois partout et nulle part en ce qu’elle n’est pas un concept juridique à proprement parler), ce n’est pas l’intelligence qui fonde la personnalité juridique. Quand on s’intéresse aux conséquences des actions intelligentes non humaines, particulièrement à la question de la responsabilité, il s’avère que l’humain demeure l’unique acteur véritable du droit.

Details

Language :
French
ISSN :
00666564 and 24287180
Database :
OpenAIRE
Journal :
Archives de philosophie du droit, Archives de philosophie du droit, Dalloz, 2012, Le droit et les sciences de l'esprit, 55, pp.65-87
Accession number :
edsair.dedup.wf.001..bb915cf041423cf399809e0e195625e1