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Le goût des paysages agricoles

Authors :
BARDAINE Clémence
Roland Vidal
Larep - ENSP Versailles
Laboratoire de Recherche de l'Ecole Nationale Supérieure du Paysage (LAREP)
Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de Yaoundé (ENSPY)
Université de Yaoundé I-Université de Yaoundé I-Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de Yaoundé (ENSPY)
Université de Yaoundé I-Université de Yaoundé I
Ecole nationale supérieure du paysage de Versailles (ENSPV)
Fonds agroforesterie tempérée de la Fondation de France
Source :
HAL, Anthos, Zeitschrift für Landschaftsarchitektur / Une revue pour le paysage, Anthos, Zeitschrift für Landschaftsarchitektur / Une revue pour le paysage, 2018, Agriculture et nourriture

Abstract

International audience; Landschaft und Ernährung sind untrennbar miteinander verbunden und bedingen einander. Diese enge Beziehung könnte durch ein gemeinschaftliches, nachhaltiges und lokales Projekt noch verstärkt werden: ein Projekt, das die Landwirte von heute und die Landschaftsarchitekten von morgen bewegen soll.; Paysage et alimentation sont indissociables et se révèlent l’un l’autre. Le lien qui les unit pourrait se renforcer dans un projet territorial commun et durable: un projet local qui doit animer les agriculteurs d’aujourd’hui et les paysagistes de demain. Associer la qualité gustative d’une denrée agricole au paysage dans lequel cette denrée a été produite est une pratique connue dans le monde des AOP, notamment vinicoles. L’hypothèse que nous voulons développer ici est que cette association entre goût et paysage pourrait aussi devenir un vecteur de valorisation des pratiques agroécologiques, et notamment de l’agroforesterie dont les paysages sont particulièrement faciles à identifier. L’enjeu est important car la reconnaissance par la société tout entière, au travers de ses pratiques alimentaires, des efforts réalisés par les pionniers de l’agroforesterie est une condition essentielle de son succès. Mais la qualité des paysages produits, même lorsqu’ils sont particulièrement vertueux, n’est pas rémunérée en tant que telle. Elle ne peut l’être, selon nous, que dans le cadre d’un projet de territoire dans lequel seraient mis en synergie les intérêts des agriculteurs, ceux des habitants et ceux des consommateurs. Ce que nous interrogerons ici, à travers les exemples étudiés dans le Bassin parisien, c’est le rôle que pourra jouer le paysagiste dans ce processus : sorti de sa fonction de maître d’œuvre, c’est plutôt en tant que médiateur, voire animateur de projet local, qu’il pourra être sollicité.

Details

Database :
OpenAIRE
Journal :
HAL, Anthos, Zeitschrift für Landschaftsarchitektur / Une revue pour le paysage, Anthos, Zeitschrift für Landschaftsarchitektur / Une revue pour le paysage, 2018, Agriculture et nourriture
Accession number :
edsair.dedup.wf.001..c46ff85d10f21b31934e3b723836097d