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L'agriculture et l'élargissement

Authors :
MAHE, LOUIS PASCAL
Cordier, Jean
Guyomard, Hervé
Roe, Terry L.
Unité de recherche d'Économie et Sociologie Rurales (ESR)
Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)
Structures et Marché Agricoles, Ressources et Territoires (SMART)
AGROCAMPUS OUEST-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)
University of Minnesota System
Structures et Marché Agricoles, Ressources et Territoires (SMART-LERECO)
Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-AGROCAMPUS OUEST
Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro)-Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro)
Source :
Économie Internationale, Économie Internationale, La Documentation française, 1995, pp.233-254
Publication Year :
1995
Publisher :
HAL CCSD, 1995.

Abstract

L'élargissement de l'Union européenne (UE) aux pays d'Europe centrale et orientale (PECO), Pologne, Hongrie, République Tchèque, Slovaquie, Roumanie et Bulgarie, est de grande ampleur du point de vue démographique et agricole : avant 1990, leur production agricole représentait entre 20 et 50% de celle de l'Europe des Douze, mais leur population seulement 27% de celle de la Communauté. Les PECO sont beaucoup plus pauvres et plus agricoles que la moyenne des pays de l'UE : avant la privatisation, la part de l'alimentation dans le budget des ménages était encore de 33%. Le poids de l'agriculture dans le PNB et dans la main-d’œuvre y est plus élevé : en moyenne, le nombre d'actifs à l'hectare est deux fois plus élevé que dans l'UE. Par conséquent, l'agriculture, traditionnellement point sensible de tout processus d'intégration, le sera particulièrement dans le cas de l'élargissement de l'Union européenne à l'Est en raison de ce potentiel. Après avoir situé le secteur agricole dans l'économie des PECO, cet article fait le point sur l'état de la transition qui s'avère être particulièrement lente. De nombreux blocages freinent les réformes. La privatisation est plus apparente que réelle et retardera l'expression du potentiel agricole de ces pays. Puis l'étude présente plusieurs scénarios d'intégration. L'extension de la PAC inchangée aux PECO avant 2001 rendrait plus difficile le respect des engagements de l'UE au GATT, particulièrement en matière d'exportations subventionnées. Le coût supplémentaire de la PAC pourrait varier de 13 à 24 milliards d'écus selon les modalités et l'horizon d'intégration. Une intégration rapide mais partielle (union douanière), et par suite nettement moins coûteuse, est recommandée avec des ajustements complémentaires pour la PAC.

Details

Language :
French
ISSN :
12408093 and 17775582
Database :
OpenAIRE
Journal :
Économie Internationale, Économie Internationale, La Documentation française, 1995, pp.233-254
Accession number :
edsair.dedup.wf.001..d6227979b39235b61311455c5b703654