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La relation de conjugaison et la régression linéaire. Deuxième partie : alternative

Authors :
Julien Browaeys
Tristan Beau
Groupe Irem « Mesurer En Physique-Chimie »
Browaeys, Julien
Matière et Systèmes Complexes (MSC (UMR_7057))
Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Paris (UP)
Laboratoire de Physique Nucléaire et de Hautes Énergies (LPNHE (UMR_7585))
Institut National de Physique Nucléaire et de Physique des Particules du CNRS (IN2P3)-Université Paris Diderot - Paris 7 (UPD7)-Sorbonne Université (SU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
IREM de Paris
Université de Paris (UP)
Source :
Le Bulletin de l'Union des Professeurs de Physique et de Chimie, Le Bulletin de l'Union des Professeurs de Physique et de Chimie, Union des professeurs de physique et de chimie, 2021, 115 (1033), pp.475-487, HAL
Publication Year :
2021
Publisher :
HAL CCSD, 2021.

Abstract

The common secondary school teaching practice is to use linear regression to deal with data from experiments on the thin lens equation. As we have shown in a first paper, this practice is open to criticism in many aspects. In this second article, we present an alternative: to calculate the focal length for each pair of distances measured, to represent these values and to calculate their mean and standard deviation. More scientifically justified and bringing out the variability inherent in any measurement, it is much more in line with the physics and chemistry curriculum of secondary schools. In addition to providing a measure of the focal length, this approach also allows, via a Monte-Carlo simulation, to judge the adequacy of the model to the experiment. The calculations remain simple, which allows them to be performed indifferently with a spreadsheet or using the Python™ programming language.<br />La pratique scolaire courante consiste à utiliser la régression linéaire pour traiter les données d’expériences sur la relation de conjugaison. Comme nous l’avons montré dans un premier article, cette pratique est critiquable sur de nombreux aspects. Dans ce deuxième article, nous présentons une alternative : celle de calculer la focale pour chaque couple de distances relevées, de représenter ces valeurs et d’en calculer moyenne et écart-type. Plus justifiée scientifiquement et faisant émerger la variabilité inhérente à toute mesure, elle s’inscrit bien davantage dans les programmes de spécialité physique-chimie de première. En sus de fournir une mesure de la distance focale, cette approche permet également, via une simulation Monte-Carlo, de juger de l’adéquation du modèle à l’expérience. Les calculs restent simples, ce qui permet de les réaliser indifféremment avec un tableur ou en langage Python™.

Details

Language :
French
ISSN :
17701368
Database :
OpenAIRE
Journal :
Le Bulletin de l'Union des Professeurs de Physique et de Chimie, Le Bulletin de l'Union des Professeurs de Physique et de Chimie, Union des professeurs de physique et de chimie, 2021, 115 (1033), pp.475-487, HAL
Accession number :
edsair.dedup.wf.001..d68e133f8829b9e99386c0c35e3acbb9