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Puteaux (Hauts-de-Seine), Notre-Dame de Pitié - Vieille Eglise : rapport de diagnostic

Authors :
Pablo CIEZAR
Anne-Gaëlle De Kepper
Luc Leconte
François Renel
Ciezar, Pablo
Archéologies et Sciences de l'Antiquité (ArScAn)
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1)-Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis (UP8)-Université Paris Nanterre (UPN)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Archéologie de la Gaule : structures économiques et sociales (GAMA)
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1)-Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis (UP8)-Université Paris Nanterre (UPN)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1)-Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis (UP8)-Université Paris Nanterre (UPN)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap)
Institut national de recherches archéologiques préventives, Centre archéologique de La Courneuve (Inrap, La Courneuve)
Inrap CIF
Source :
HAL, [Rapport de recherche] Inrap CIF. 2021, pp.87
Publication Year :
2021
Publisher :
HAL CCSD, 2021.

Abstract

Le diagnostic conduit à l'emplacement de l'ancien clocher de l'église Notre-Dame de Pitié à Puteaux constitue la première intervention à proximité de cet édifice. La construction est située précisément en 1523. En 1573 la communauté obtient la possibilité d'installer un cimetière près de l'église. Une tour-clocher est bâtie au milieu du XVIIe s. et le village, jusqu'alors dépendant de la paroisse de Suresnes, acquiert son autonomie en 1718. Cette opération a permis de retrouver les murs arasés de l'ancienne tour et d'identifier une zone funéraire comprenant au moins une vingtaine d'individus. Les squelettes sont, pour la plupart, déplacés, sectionnés ou altérés, soit par des ensevelissements successifs, soit par les nombreux ouvrages ultérieurs entre le milieu du XVIIe s. et le début du XXIe s. Malgré l'état partiel de la conservation des vestiges, l'analyse archéologique et anthropologique identifie dans cet ensemble les restes remaniés d'une fosse commune dont les bornes d'utilisation doivent être situées selon les sources entre 1573 et 1640. L'étude souligne le caractère particulier de l'abondance d'individus jeunes, immatures et périnatals. Le mobilier céramique corrobore la chronologie avec un mobilier cohérent de la deuxième-moitié du XVIe s. Une datation C14, de lecture plus ambiguë, situe aussi l'un de ses maxima dans la fourchette chronologique escomptée. La tour-clocher, quant à elle, de plan carré d'environ 5,00 m de côté, comprend des fondations relativement peu profondes de 80 cm mais larges de 1,20 m et creusées jusqu'aux graviers. Elle vient s'adosser à un édifice à simple nef déjà doté à ses abords d'une aire~funéraire. La portée limitée de l'emprise du diagnostic ne permet pas d'apporter une réponse concluante ni de fournir des arguments supplémentaires pour chercher les origines de l'occupation de la commune de Puteaux.

Details

Language :
French
Database :
OpenAIRE
Journal :
HAL, [Rapport de recherche] Inrap CIF. 2021, pp.87
Accession number :
edsair.dedup.wf.001..e67590d43d09c5c7850ae59d2f405d53