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Pop idols. The Market of Loving Voices in Japan

Authors :
Giard, Agnès
Sociologie, philosophie et anthropologie politiques (SOPHIAPOL)
Université Paris Nanterre (UPN)
Freie Universität Berlin
Ce projet est financé par le Conseil Européen de la Recherche (ERC) sous le Programme Cadre de recherche et d'innovation Horizon 2020 (accord de financement 714666)
European Project: 714666,EMTECH
Source :
Les Essentiels d'Hermès, Les Essentiels d'Hermès, CNRS Edition 2020, « Autant de musiques, autant de mondes », n° 86 (1), pp.65-71. ⟨10.3917/herm.086.0065⟩, Les Essentiels d'Hermès, 2020, « Autant de musiques, autant de mondes », n° 86 (1), pp.65-71. ⟨10.3917/herm.086.0065⟩
Publication Year :
2020
Publisher :
HAL CCSD, 2020.

Abstract

International audience; The music industry in Japan - the second in the world - is based on the production of idols (aidoru), i.e. young girls subject to singular rules: 1 / Must not have talent 2 / Smile 3 / Must not date anybody. The idol is made so that each fan can dream of an intimate relationship with her. Although the pop music industry in Japan was born in the 1960s on the American model, it therefore stood out in a singular way by providing young girls as emotional commodities, pushing music into the background behind “handshake meetings” (akushu-kai), allowing fans to touch their beloved. By studying these “idolatry games” - including the ones aimed at women, available as video games or 3D versions - I hope to bring a fresh look at the very notion of music: in the case of Japan, mass music does not produce stars but an illusion of a girlfriend/boyfriend. What social functions is it assigned? Are these functions the same depending on whether the idols are true or fictitious?; L’industrie musicale au Japon – la deuxième au monde – repose sur la production d’idoles (aidoru), c’est-à-dire de jeunes filles soumises à trois règles singulières : 1/ Ne pas avoir de talent 2/ Sourire 3/ Ne pas avoir de petit copain. L’idole doit nourrir le rêve d’une relation intime avec chacun des fans. Bien que l’industrie de la pop music au Japon soit née dans les années 1960 sur le modèle américain, elle s’en est donc démarqué de façon singulière en offrant à consommer des jeunes filles comme marchandises émotionnelles, reléguant la musique au rang secondaire, derrière des sessions dites de « serrage de main » (akushu-kai), permettant aux fans de toucher leur bien-aimée. En étudiant ces « jeux d’idolâtrie » – y compris dans leur version pour femmes, en jeu vidéo et en version 3D – j’espère apporter sur la notion même de musique un éclairage original : dans le cas du Japon, la production musicale de masse vise moins à produire des stars qu’une illusion de petit-e ami-e. Quelles fonctions sociales se voit-elle attribuer ? Ces fonctions sont-elles identiques selon que les idoles sont vraies ou fictives ?

Details

Language :
French
ISSN :
19673566 and 19631006
Database :
OpenAIRE
Journal :
Les Essentiels d'Hermès, Les Essentiels d'Hermès, CNRS Edition 2020, « Autant de musiques, autant de mondes », n° 86 (1), pp.65-71. ⟨10.3917/herm.086.0065⟩, Les Essentiels d'Hermès, 2020, « Autant de musiques, autant de mondes », n° 86 (1), pp.65-71. ⟨10.3917/herm.086.0065⟩
Accession number :
edsair.dedup.wf.001..faaf76885382f22996d1ea84e924eb23
Full Text :
https://doi.org/10.3917/herm.086.0065⟩