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Effet de la doravirine sur le poids et l’indice de masse corporelle chez les adultes VIH-1 débutant un traitement antirétroviral

Authors :
F. Alvarez Bognar
Z. Xu
Elizabeth Martin
P. Mariot
Carey Hwang
Juergen K. Rockstroh
Peter Sklar
Chloe Orkin
Melanie Thompson
Richard Elion
Source :
Médecine et Maladies Infectieuses. 50:S189
Publication Year :
2020
Publisher :
Elsevier BV, 2020.

Abstract

Introduction Des etudes ont suggere que les inhibiteurs de l’integrase pourraient etre responsables d’un gain de poids plus important que les inhibiteurs de protease et que les inhibiteurs non nucleosidiques de la transcriptase inverse chez les patients naifs de traitement antiretroviral. Le sexe feminin, l’origine ethnique et le stade de la maladie VIH ont ete associes a un gain de poids dans certaines etudes. Materiels et methodes Nous avons compare l’effet de la doravirine (DOR) sur le poids et l’IMC a l’effet du darunavir booste par le ritonavir (DRV/r) et a celui de l’efavirenz a partir des donnees des essais de phase 2/3 de developpement de la doravirine chez les patients naifs de traitement. L’evolution mediane du poids a ete comparee dans chaque groupe de traitement. La proportion de patients ayant eu un gain de poids ≥ 10 % et la proportion de patients avec un IMC augmente (passage d’un poids petit/normal a surpoids/obese ou de surpoids a obese) ont ete evaluees en utilisant un modele lineaire avec distribution binominale, ajustee a la region d’origine, le genre, l’origine ethnique, l’âge, l’IMC a l’inclusion, le taux de CD4+ et l’ARN VIH-1 avec le test de la somme des rangs de Wilcoxon. Resultats L’evolution mediane du poids etait comparable entre les groupes DOR (1,0 kg) et DRV/r (1,0 kg) et plus basse dans le groupe EFV (0,0 kg) a la semaine 48 et etait similaire dans les 3 groupes a la semaine 96 (1,5, 0,7, et 1,0 kg). La proportion de patients ayant eu un gain de poids ≥ 10 % etait comparable entre les groupes DOR, DRV/r et EFV a la semaine 48 (8,6 %, 6,4 %, et 6,1 %) et a la semaine 96 (15,8 %, 16,9 %, et 13,0 %). La proportion de patients avec un IMC augmente est similaire dans les 3 groupes de traitement, aux differents temps d’evaluation. Les taux de CD4+ et l’ARN VIH-1 a l’inclusion etaient predictifs de l’augmentation de l’IMC a la semaine 48 mais pas a la semaine 96. Conclusion Le gain de poids pendant les 96 semaines de suivi etait faible dans les trois bras de traitement et similaire aux modifications de poids observees annuellement chez des sujets non porteurs du VIH. Des CD4 bas et une charge virale VIH elevee a l’initiation du traitement ont ete associes plus de gain de poids ≥ 10 % et l’augmentation de l’IMC.

Subjects

Subjects :
Infectious Diseases

Details

ISSN :
0399077X
Volume :
50
Database :
OpenAIRE
Journal :
Médecine et Maladies Infectieuses
Accession number :
edsair.doi...........592809b0b323c9b50534b2b8842d7e8d
Full Text :
https://doi.org/10.1016/j.medmal.2020.06.405