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Suivi à long terme après radiothérapie avec modulation d’intensité des cancers du canal anal localement évolués : survie et toxicité tardive
- Source :
- Cancer/Radiothérapie. 20:729
- Publication Year :
- 2016
- Publisher :
- Elsevier BV, 2016.
-
Abstract
- Objectif de l’etude Evaluer le devenir a long terme de patients pris en charge pour un carcinome anal par radiotherapie conformationnelle avec modulation d’intensite (RCMI). Materiel et methode Entre aout 2007 et septembre 2015, 233 patients atteints d’un carcinome epidermoide du canal anal ont ete pris en chage par RCMI, notamment par arctherapie volumetrique depuis 2009. L’irradiation delivrait 45 Gy en 25 fractions d’1,8 Gy, cinq jours par semaine, a la tumeur initiale et aux aires ganglionnaires pelviennes et inguinales (premier volume cible previsionnel, PTV1). Un boost (non integre) de 14,4 a 20 Gy etait ensuite administre a la tumeur initiale (deuxieme volume cible previsionnel, PTV2), par fractions de 1,8-2 Gy ou par curietherapie. Les tumeurs localement evoluees recevaient une chimiotherapie concomitante par 5-fluoro-uracile-mitomycine ou 5-fluoro-uracile -cisplatine. La toxicite a ete etudiee avec l’echelle Common Terminology Criteria for Adverse Events, version 4.0. L’etude des 166 premiers patients est presentee ici. Resultats Les dossiers de 124 femmes (75 %) et 42 hommes (25 %) ont ete analyses. L’âge median etait 61 ans (36–92 ans). Les tumeurs etaient de stades I, II, III et IV chez respectivement 13 %, 25 %, 57 % et 4 % des patients. Treize etaient immunodeprimes, dont dix infectes par le virus de l’immunodeficience humaine (6 %), 132 (80 %) ont recu une chimioradiotherapie et 34 (20 %) une radiotherapie seule. Avec un suivi median de 46,7 mois (intervalle de confince a 95 % [IC95 %] : 41,2–51,6, aucune toxicite tardive de grade 4 n’a ete observee. Vingt patients (12 %) ont souffert d’une toxicite de grade 3, diarrhee, rectite, hematurie, radiodermite, incontinence anale et/ou stenose vaginale. Il n’y avait pas de toxicite hematologique tardive significative ( p = 0,23). Trente-six cancers (22 %) ont recidive, 24 locoregionalement (67 %), 12 a distance isolement (33 %). Trente-trois patients (20 %) ont ete colostomises apres la radiotherapie, dont 17 pour recidive locale et 12 pour toxicite radioinduite. Le taux de survie globale a 3 ans etait de 85,5 % (IC95 % : 78,7–90,3), celui sans recidive locoregionale de 86,9 % (IC95 % : 80,3–91,4), celui sans maladie de 74,6 % (IC95 % : 67,0–80,8) et celui sans colostomie de 81,2 % (IC95 % : 74,0–86,6). Conclusion La RCMI devient un traitement standard des cancers du canal anal. Une analyse dosimetrique completera ces resultats.
- Subjects :
- Oncology
Radiology, Nuclear Medicine and imaging
Subjects
Details
- ISSN :
- 12783218
- Volume :
- 20
- Database :
- OpenAIRE
- Journal :
- Cancer/Radiothérapie
- Accession number :
- edsair.doi...........7bca4c2e963b858d6a634804c4e8b28f
- Full Text :
- https://doi.org/10.1016/j.canrad.2016.08.044