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Étude du virus de l’hépatite E et de la protéine de capside ORF2 dans le sang et les urines de patients transplantés d’organe solide

Authors :
Jacques Izopet
Laurence Lavayssière
L. Esposito
Olivier Marion
Sébastien Lhomme
A. Del Bello
Olivier Cointault
Florence Abravanel
David Ribes
N. Kamar
Source :
Néphrologie & Thérapeutique. 15:299-300
Publication Year :
2019
Publisher :
John Libbey Eurotext, 2019.

Abstract

Introduction Le virus de l’hepatite E (VHE) est responsable d’hepatites aigue et chronique chez les patients transplantes d’organe solide. Bien que le foie soit considere comme le principal site de replication virale, l’ARN du VHE ainsi que l’antigene de capside (Ag) ont ete detectes dans le tractus digestif ou les reins dans des modeles animaux, laissant supposer l’existence de sites de replication extra-hepatiques. Methodes Nous avons etudie l’excretion urinaire du VHE de genotype 3 chez des patients transplantes d’organe solide a la phase aigue de l’infection. Nous avons egalement evalue la valeur pronostique des marqueurs viraux (ARN/Ag) dans le sang et l’urine. Nous avons analyse les urines de 24 patients transplantes au diagnostic de l’infection a VHE, en recherchant l’ARN viral par qRT-PCR et l’antigene de capside par technique ELISA (Wantai test). Les particules virales isolees ont ete par la suite caracterisees par ultracentrifugation. Resultats obtenus ou attendus Le genome du VHE a ete detecte dans les urines chez 50 % des patients transplantes au diagnostic de l’infection a VHE (N = 12/24). L’antigene de capside a ete detecte dans les urines chez 96 % des patients (N = 23/24). Les particules virales excretees dans l’urine etaient associees a une membrane lipidique, comme suggere par leur faible densite (1,11–1,12 g/cm3). Les virions presents dans l’urine etaient aussi infectieux in vitro que les virions du sang circulant. La detection du VHE dans les urines n’etait associee ni a une alteration de la fonction renale ni a une proteinurie de novo. Enfin, les patients evoluant vers la chronicite presentaient, a la phase aigue de l’infection, un taux plus eleve d’antigene viral dans le serum que ceux ayant une infection resolutive. Conclusion Le VHE est frequemment excrete dans les urines de patients transplantes d’organe solide sans repercussion apparente sur la fonction renale. L’antigenemie virale au diagnostic pourrait etre un marqueur predictif d’evolution vers la chronicite.

Subjects

Subjects :
Nephrology
viruses

Details

ISSN :
17697255
Volume :
15
Database :
OpenAIRE
Journal :
Néphrologie & Thérapeutique
Accession number :
edsair.doi...........7cf0aafc61cd012dda2e2ca76f2749d3