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Urgences pédiatriques et consultations non programmées — enquête auprès de l’ensemble du système de soins de l’agglomération lyonnaise

Authors :
F de Chabanolle
J. Stagnara
J. Vermont
Agnès Duquesne
G Bellon
D Atayi
Source :
Archives de Pédiatrie. 11:108-114
Publication Year :
2004
Publisher :
Elsevier BV, 2004.

Abstract

Resume Face a l’augmentation du nombre de consultations pediatriques urgentes, deux enquetes « un jour donne » ont ete menees sur le territoire de la Communaute urbaine de Lyon, avec pour objectifs l’analyse des motifs, des circonstances et de la pertinence de la non-programmation de ces demandes de soins, et la meilleure connaissance de l’itineraire des patients. Methodes. – Les consultations non programmees concernant les enfants de moins de 18 ans ont ete repertoriees le samedi 21 avril et le jeudi 13 decembre 2001 dans l’ensemble des structures susceptibles d’assurer des soins medicaux urgents. La collecte de l’information a ete realisee par questionnaire propose a la famille et aux medecins (medecins generalistes tires au sort, ou pediatres volontaires), exercant dans les secteurs de garde generalistes, a la garde du Groupement des pediatres lyonnais, et dans tous les services d’accueil d’urgence hospitaliers recevant des enfants (hopitaux publics et cliniques privees). SOS medecins n’a pas participe a l’etude, mais a communique son activite a posteriori. Six cent quatre-vingt-trois consultations le samedi et 1183 le jeudi ont ete analysees. Resultats. – En rapportant a l’ensemble des praticiens exercant le jour donne l’activite des praticiens participants sur un mode proportionnel, on pouvait estimer a 1813 le nombre total des actes le samedi et a 4576 le jeudi. La medecine liberale (cabinets et gardes organisees) en a assure 82 % le samedi (generalistes 70 %, pediatres 12 %) et 93 % le jeudi (generalistes 75 %, pediatres 18 %), les hopitaux publics 13 et 4 %, les cliniques 5 et 2 % respectivement. Pour les parents, les problemes etaient juges serieux ou graves dans 10 a 40 % des cas selon la filiere. Le motif de consultation etait le plus souvent d’ordre medical (douleur, gene physique, crainte de complications, plus rarement sentiment de gravite immediate). Les motifs non medicaux de consultation (approche du week-end, convenance personnelle, absence ou indisponibilite du medecin traitant) ont concerne un quart des consultations le jeudi et plus de la moitie le samedi. Le recours a la consultation en urgence n’etait pas justifie, selon les medecins, dans 13 % des cas. Le recours direct a une structure d’hospitalisation etait motive avant tout par l’assurance « d’avoir tout sur place ». Le samedi, l’absence du medecin traitant etait le motif le plus frequemment invoque. Le circuit du patient avant sa prise en charge etait juge globalement satisfaisant par les medecins dans 82 % des cas. Conclusion. – Les consultations non programmees correspondent a trois situations : pratique habituelle et acceptee des cabinets medicaux (consultations sans rendez-vous) ; probleme medical urgent (ou ressenti comme tel) ; resultat d’un dysfonctionnement entre l’offre de soins et son utilisation par les parents. Ce dernier point permet d’envisager deux axes d’action, l’information–education des familles et la mise en reseau des acteurs de l’urgence avec pour objectif la reduction de 15 a 20 % de l’afflux dans les hopitaux.

Details

ISSN :
0929693X
Volume :
11
Database :
OpenAIRE
Journal :
Archives de Pédiatrie
Accession number :
edsair.doi...........885852ba9f735019e5b6829498023d37
Full Text :
https://doi.org/10.1016/j.arcped.2003.11.006