Les microARN, une nouvelle voie de signalisation cellulaire empruntée par le resvératrol

Les microARN (miARN), decouverts en 1993 dans le laboratoire de V. Ambros [1], ont d'abord ete identifies comme regulateurs du developpement chez Caenorhabditis elegans. Les recherches recentes confirment que ces petits ARN non codants simple-brins sont des elements de signalisation cellulaire fondamentaux dans la regulation de processus tels que le developpement, la differenciation ou la proliferation cellulaire. Ces ARN de 22 nucleotides en moyenne s'apparient de facon specifique a des ARN messagers cibles entrainant le blocage de leur traduction (en cas de complementarite parfaite) ou la degradation des transcrits (en cas de un ou quelques mesappariement[s]). Ils pourraient aussi reguler des genes au niveau transcriptionnel. La mutation de genes codant certains miARN entraine des processus oncogeniques [2]. Cependant, les connaissances sur la regulation des genes codant ces miARN sont encore limitees.