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Syndrome douloureux régional complexe de type 1 du membre supérieur et thérapie du miroir en phase subaiguë d’un AVC : comparaison de deux protocoles par la méthode SCED

Authors :
Clémence Vidal
Bagot Erwan
Marie-Eve Isner-Horobeti
Agata Krasny-Pacini
Source :
Revue Neurologique. 173:S109
Publication Year :
2017
Publisher :
Elsevier BV, 2017.

Abstract

Introduction La therapie miroir est un traitement antalgique efficace du syndrome douloureux regional complexe type 1 (SDRC-1) du membre superieur, frequemment rencontre apres un AVC. Mais quel protocole appliquer ? Objectifs Faut-il privilegier une mobilisation distale ou proximale du membre superieur, lors du traitement du SDRC-1 du membre superieur par therapie miroir, dans les six mois suivant un AVC ? Patients et methodes Il s’agit d’une etude experimentale en cas unique (SCED), en lignes de base multiples a travers trois patients. Chacun realise les deux protocoles, repartis aleatoirement : mobilisation distale et mobilisation proximale du membre superieur. La douleur, critere de jugement principal, est evaluee sur une EVA quotidiennement. La fonction et la motricite du membre superieur sont respectivement evaluees par le Frenchay Arm Test (FAT) et l’auto questionnaire Abilhand, et par la Fugl-Meyer Assessment–Upper Extremity (FMA-UE). Resultats Quel que soit le protocole, nous constatons pour chacun des trois patients des resultats significatifs concernant la douleur, la fonction et la motricite du membre superieur. En comparant les deux protocoles entre eux, nous retrouvons une efficacite antalgique et une amelioration de la motricite equivalente. Concernant le gain fonctionnel, le FAT montre une legere superiorite de la mobilisation proximale, alors que l’autoquestionnaire Abilhand est discretement en faveur d’une mobilisation distale du membre superieur. Discussion Bien que nous n’ayons inclus que trois patients, la methodologie utilisee, a savoir le SCED, permet d’obtenir des resultats significatifs, malgre l’heterogeneite des caracteristiques presentees par nos patients. Neanmoins, la therapie miroir est un traitement a privilegier chez les patients presentant des troubles cognitifs faibles a moderes, afin de favoriser l’adhesion au traitement. Conclusion Quelle que soit l’articulation visualisee, le miroir est un traitement antalgique efficace du SDRC-1 du membre superieur d’origine neurovasculaire, venant renforcer l’importance de la collaboration entre neurologie vasculaire et MPR.

Subjects

Subjects :
Neurology
Neurology (clinical)

Details

ISSN :
00353787
Volume :
173
Database :
OpenAIRE
Journal :
Revue Neurologique
Accession number :
edsair.doi...........e5f67743b77eb57e3e6669e341a50597
Full Text :
https://doi.org/10.1016/j.neurol.2017.01.181