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Genesis of cardiac sinus automaticity and therapeutic perspectives

Authors :
Pietro Mesirca
Matteo E. Mangoni
Angelo G. Torrente
Matthias Baudot
Joël Nargeot
Isabelle Bidaud
Institut de Génomique Fonctionnelle (IGF)
Université de Montpellier (UM)-Université Montpellier 1 (UM1)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Université Montpellier 2 - Sciences et Techniques (UM2)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Mesirca, Pietro
Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Université de Montpellier (UM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Source :
Archives des Maladies du Coeur et des Vaisseaux-Pratique, Archives des Maladies du Coeur et des Vaisseaux-Pratique, Elsevier Masson, 2018, 2018 (267), pp.35-39. ⟨10.1016/j.amcp.2018.02.007⟩, Archives des Maladies du Coeur et des Vaisseaux-Pratique, 2018, 2018 (267), pp.35-39. ⟨10.1016/j.amcp.2018.02.007⟩
Publication Year :
2018
Publisher :
HAL CCSD, 2018.

Abstract

International audience; L'automatisme du coeur est un phénomène physiologique fascinant et constitue un défi remarquable pour les chercheurs. La rythmicité spontanée (automatisme) du coeur au stade adulte est générée dans le noeud sinusal (Fig. 1A) par une population spécialisée de myocytes connus sur le terme de « cellules pacemaker » (Fig. 1A). Les myocytes cardiaques automatiques se caractérisent par une phase de dépolarisation spontanée du potentiel de membrane connue sur le terme de « dépolarisation diastolique » car elle correspond à la phase diastolique du cycle cardiaque [1]. La dépolarisation diastolique (ou phase diastolique) est une dépolarisation lente, qui conduit le potentiel de membrane à la fin d'un potentiel d'action (PA) vers le seuil du potentiel d'action suivant (Fig. 1B). La dépolarisation diastolique nécessite à chaque instant un courant net entrant pour pouvoir maintenir la dépolarisation du potentiel de membrane. Ce courant entrant est généré par les canaux ioniques de la membrane plasmique [1]. Toutefois, dans l'embryon très précoce, avant la formation des chambres cardiaques, l'automatisme du « coeur » tubulaire n'implique pas de changement du potentiel de membrane. Les myocytes du coeur embryonnaire présentent des contractions spontanées rythmiques générées par une production constitutive d'inositol triphosphate (IP3). L'activation des récepteurs à l'IP3 (IP3R) induit la libération de Ca 2+ du réticulum endoplasmique, ce qui active des contractions périodiques du coeur tubulaire [2]. Lors de la formation des chambres cardiaques, l'expression des canaux ioniques de la membrane des cellules automatiques se met en place. À la fin du développement du coeur, l'automatisme est restreint au noeud sinusal et au myocytes du système de conduction atrio-ventriculaire. Suite à la maturation du système de conduction cardiaque et des branches sympathiques et parasympathi-ques du système nerveux autonome, les caté-cholamines et

Details

Language :
French
ISSN :
1261694X
Database :
OpenAIRE
Journal :
Archives des Maladies du Coeur et des Vaisseaux-Pratique, Archives des Maladies du Coeur et des Vaisseaux-Pratique, Elsevier Masson, 2018, 2018 (267), pp.35-39. ⟨10.1016/j.amcp.2018.02.007⟩, Archives des Maladies du Coeur et des Vaisseaux-Pratique, 2018, 2018 (267), pp.35-39. ⟨10.1016/j.amcp.2018.02.007⟩
Accession number :
edsair.doi.dedup.....107dd436b485c2ae9c5317c2845a2c92
Full Text :
https://doi.org/10.1016/j.amcp.2018.02.007⟩