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Quelles conséquences du changement climatique sur le blé tendre en Normandie aux horizons 2050 et 2100 ? Etude d’impact prospective à partir du modèle ALADIN-Climat

Authors :
Sophie Brunel-Muguet
Olivier Cantat
Mohand Medjkane
Patrick Le Gouée
François Beauvais
Philippe Madeline
Littoral, Environnement, Télédétection, Géomatique UMR 6554 (LETG)
Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Rennes 2 (UR2)
Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Université de Brest (UBO)-École pratique des hautes études (EPHE)-Université de Nantes (UN)-Université d'Angers (UA)-Université de Caen Normandie (UNICAEN)
Normandie Université (NU)-Normandie Université (NU)
Littoral, Environnement, Télédétection, Géomatique (LETG - Caen)
Normandie Université (NU)-Normandie Université (NU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Rennes 2 (UR2)
Espaces et Sociétés (ESO)
Université de Caen Normandie (UNICAEN)
Normandie Université (NU)-Normandie Université (NU)-Le Mans Université (UM)-Université d'Angers (UA)-AGROCAMPUS OUEST-Université de Rennes 2 (UR2)
Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut de Géographie et d'Aménagement (IGARUN)
Université de Nantes (UN)-Université de Nantes (UN)
Ecophysiologie Végétale, Agronomie et Nutritions (EVA)
Normandie Université (NU)-Normandie Université (NU)-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)
Normandie Université (NU)
Source :
Climatologie, Climatologie, Association internationale de climatologie, A paraître
Publication Year :
2020
Publisher :
HAL CCSD, 2020.

Abstract

En Normandie, la culture du blé qui occupe 24 % de la SAU régionale tient une place importante parmi les productions végétales. Le changement climatique peut-il avoir des conséquences sur le cycle de cette céréale et perturber les pratiques et les espaces concernés ? Cet article projette la phénologie et les performances culturales de l’agrosystème céréalier régional d’ici la fin du 21ème siècle. Il s’appuie sur une modélisation bioclimatique qui mobilise les données CNRM-2014 du CNRS et de Météo-France sorties du modèle régional ALADIN-Climat pour trois scénarios RCP du GIEC. Dans le cas de dates de semis inchangées aux horizons 2050 et 2100 et d’un changement climatique prononcé, l’élévation des températures engendrerait un raccourcissement du cycle et donc une anticipation calendaire de la phénologie. Ce qui éviterait un chevauchement de la fin du cycle avec la période estivale à laquelle sont associés des événements de sécheresse et de vagues de chaleur dont la fréquence pourrait augmenter dans les prochaines décennies. En conséquence, l’échaudage thermique et le déficit hydrique seraient moindres que ce que l’on pouvait envisager. Toutefois, cette précocité pourrait perturber des stades plus précoces de développement du blé tendre : basses températures à la méiose et déficit de rayonnement au début de la montaison. De plus, la douceur accrue des hivers pourrait engendrer une diminution du nombre de jours de vernalisation, phase nécessaire pour la floraison des variétés d’hiver. Cette étude démontre l’intérêt des modèles bioclimatiques pour envisager les modifications possibles de la phénologie des cultures attendus d'ici la fin du siècle.

Details

Language :
French
ISSN :
19963041
Database :
OpenAIRE
Journal :
Climatologie, Climatologie, Association internationale de climatologie, A paraître
Accession number :
edsair.doi.dedup.....11e3718a4fb09d5a423484b2843b8f20