Misdiagnosis of a primary vaginal stone leading to a suspicion of sexual assault in a heavily disabled woman

A 26-year-old heavily disabled woman was admitted through the emergency department after presenting signs of respiratory distress. A pear-shaped object present in the vagina was discovered unexpectedly on a full-body CT-scan. Sexual assault was suspected and the case was subsequently reported to the authorities. The office of the forensic medical examiner was notified to further investigate the case. The vaginal object of unknown origin was sent to the pathology department, where it was identified as being a primary vaginal stone and the hypothesis of a sexual assault could be excluded. The aim of this case report is to raise awareness amongst clinicians and forensic medical examiners about the existence of vaginal stones, especially in female patients suffering from disabilities, incontinence and recurrent infections of the pelvic area. The presence of a foreign body can be suspicious of sexual assault in certain settings, but physicians as well as medical examiners need to be careful while interpreting lesions in order to protect patients from unnecessary investigations that can be traumatic such as sexual assault kits. Une femme lourdement handicapée de 26 ans a été admise à l’urgence après avoir présenté des signes de détresse respiratoire. Un objet en forme de poire présent dans le vagin a été découvert de manière inattendue lors d’une tomodensitométrie du corps entier. Une agression sexuelle a été suspectée et le cas a ensuite été signalé aux autorités. Le bureau du médecin légiste a été avisé pour approfondir l’enquête. L’objet vaginal d’origine inconnue a été envoyé au service de pathologie, où il a été identifié comme étant une pierre vaginale primaire et l’hypothèse d’une agression sexuelle a pu être exclue. L’objectif de ce rapport de cas est de sensibiliser les cliniciens et les médecins légistes à l’existence de pierres vaginales, en particulier chez les patientes souffrant de handicaps, d’incontinence et d’infections récurrentes de la région pelvienne. La présence d’un corps étranger peut être suspecte d’une agression sexuelle dans certains contextes, mais les médecins ainsi que les médecins légistes doivent être prudents lors de l’interprétation des lésions afin de protéger les patients d’investigations inutiles qui peuvent être traumatisantes comme les trousses d’agressions sexuelles.