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Carbon dioxide laser treatment for vulvovaginal atrophy in women treated for breast cancer: Preliminary results of the feasibility EPIONE trial

Authors :
S. Kalsoum
D. Sawan
Barbara Hersant
Jean-Paul Meningaud
Mounia SidAhmed-Mezi
N. Ouidir
S. La Padula
Yazid Belkacemi
G. Werkoff
Romain Bosc
CHU Henri Mondor
Université Paris-Est Créteil Val-de-Marne - Paris 12 (UPEC UP12)
Institut Mondor de Recherche Biomédicale (IMRB)
Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-IFR10-Université Paris-Est Créteil Val-de-Marne - Paris 12 (UPEC UP12)
CCSD, Accord Elsevier
Hersant, B.
Werkoff, G.
Sawan, D.
Sidahmed-Mezi, M.
Bosc, R.
La Padula, S.
Kalsoum, S.
Ouidir, N.
Meningaud, J. -P.
Belkacemi, Y.
Source :
Annales de Chirurgie Plastique Esthétique, Annales de Chirurgie Plastique Esthétique, Elsevier Masson, 2020, 65, pp.e23-e31. ⟨10.1016/j.anplas.2020.05.002⟩
Publication Year :
2020
Publisher :
HAL CCSD, 2020.

Abstract

Contexte et objectif: La préservation de la qualité de vie après un traitement anticancéreux est un défi majeur pour les survivantes du cancer du sein. Environ 42 à 70 % des patients qui reçoivent une thérapie systémique pour le cancer du sein, y compris une thérapie endocrinienne, développeront une atrophie vulvo-vaginale (AVV). Pour ces patientes, les traitements à base de gel couramment proposés pour les applications topiques sont restrictifs. Récemment, des approches thérapeutiques innovantes et non hormonales, telles que la thérapie laser, ont fait leur apparition. L'objectif de cette étude de faisabilité est d’étudier la sécurité et l'efficacité de la thérapie au laser CO2 chez les femmes ayant des antécédents de cancer du sein. Matériel et méthodes: Cette étude monocentrique prospective a porté sur 20 patientes atteintes d'AVV qui ont été traitées à l'hôpital universitaire Henri Mondor entre 2017 et 2018. Nous avons inclus des patientes ayant un indice de santé vaginale (IHV) < 15 et une contre-indication à l'administration d'hormones en raison d'antécédents de cancer du sein. Deux séances de laser au dioxyde de carbone ont été utilisées. Le traitement a été administré selon les paramètres suivants : programme « vaginal Tight », FinePulse (pulse largeur de 0,9 ms) et densité énergétique de 11,5 J/cm2 qui permet de couvrir 70 % de la zone vaginale ciblée à traiter. Toutes les patientes ont eu leur visite de suivi à un (M1), trois (M3) et six (M6) mois après le premier traitement pour évaluer l'efficacité du traitement sur l'atrophie vulvo-vaginale. Le score d'indice de santé vaginale et le score de détresse sexuelle féminine (FSD) ont été utilisés pour évaluer l'efficacité du traitement et son impact sur la qualité de vie sexuelle. Un score ≥ 11 a été associé à un dysfonctionnement sexuel. Les scores d'indice de santé vaginale et FSD ont été évalués avant traitement et mois1 M1, M3 et M6 du suivi. Résultats: L’âge moyen des patientes était de 56,1 ± 8,8 ans (min–max, 27–69 ans). Dix-sept des 20 patientes avaient déjà été ménopausées (âge moyen de la ménopause, 51,25 ± 1,5 ans). Au moment de l'inclusion, les scores moyens du score d'indice de santé vaginale et du FSD étaient respectivement de 10,58 ± 1,71 et 21,36 ± 15,10. Quatorze patientes sur 20 (70 %) avaient un score de détresse sexuelle féminine ≥ 11 au départ. À M1, le score d'indice de santé vaginale moyen a augmenté de manière significative pour atteindre 13,42 ± 2,3 (p = 0,03), ce qui représente une amélioration de 21 % par rapport au niveau de référence. Une amélioration persistante et significative du score d'indice de santé vaginale a été observée à M6, le score passant à 16,75 ± 4,23 après le traitement (p < 0,0001), ce qui représente une amélioration de 34 % par rapport au score moyen de départ. La moyenne su score FSD à M1 était de 19,83 ± 13,57, ce qui représente une diminution de 7 % par rapport aux scores de base (p < 0,01). À M3, le score de détresse sexuelle féminine a diminué de manière significative pour atteindre 13,88 ± 15,58, ce qui représente une amélioration de 35 % (p = 0,006). Il a augmenté à 10,35 ± 14,7 à M6, ce qui représente une amélioration de 52 % (p = 0,001). À M3, 35 % des patients avaient un score de détresse sexuelle féminine > 11, et à M6, seuls 15 % avaient un score de détresse sexuelle féminine > 11. Aucun effet secondaire n'a été signalé lors du suivi. Conclusion: Cette étude de faisabilité pilote a montré que le traitement par laser au dioxyde de carbone semble être une méthode efficace et sûre pour améliorer la trophicité et diminuer la sécheresse de la muqueuse vaginale chez les femmes atteintes d'atrophie vulvo-vaginale qui s'est développée après un traitement systémique du cancer du sein.

Details

Language :
English
ISSN :
02941260 and 1768319X
Database :
OpenAIRE
Journal :
Annales de Chirurgie Plastique Esthétique, Annales de Chirurgie Plastique Esthétique, Elsevier Masson, 2020, 65, pp.e23-e31. ⟨10.1016/j.anplas.2020.05.002⟩
Accession number :
edsair.doi.dedup.....3b8e09708f198d2f8f767457cb269c4a
Full Text :
https://doi.org/10.1016/j.anplas.2020.05.002⟩