Socio-demographic, social, cognitive, and emotional correlates of adherence to physical distancing during the COVID-19 pandemic: a cross-sectional study

In order for physical distancing directives to be effective at lowering and flattening the epidemic peak during a pandemic, individuals must adhere to confinement guidelines. Recent reviews highlight the paucity of research on empirical correlates of adherence to physical distancing and quarantine directives.In this cross-sectional study, 1003 individuals were recruited using quota sampling to form a sample approximately representative of the population of Quebec (Canada) in terms of age, gender, and urbanicity. Participants completed an online survey on adherence to physical distancing during the COVID-19 pandemic. This survey evaluated socio-demographic, health, cognitive, emotional, and social factors related to physical distancing.Individuals aged 70 and older (OR = 1.67, 95% CI = 1.04-2.67), women (OR = 1.35, 95% CI = 1.02-1.79), and those who were not essential workers (OR = 3.28, 95% CI = 2.24-4.81) reported more physical distancing. Injunctive personal norms (OR = 1.67, 95% CI = 1.23-2.31), perceived benefits of physical distancing to others (OR = 1.47, 95% CI = 1.12-1.93), and descriptive social norms (OR = 1.26, 95% CI = 1.04-1.52) were independent predictors of adherence status. Individuals adhered more to physical distancing if they believed that it was their civic duty to do so and that physical distancing helped protect others, and if they perceived that most other people were following these directives. In contrast, perceived personal risk and emotional factors were not independently related to physical distancing.These results highlight the importance of health beliefs and perceived social norms in shaping responses to physical distancing directives. These findings offer insights into ways to frame public health communications to promote physical distancing during a pandemic.RéSUMé: OBJECTIFS: Afin d’assurer l’efficacité des directives de distanciation physique à aplatir la courbe épidémique lors d’une pandémie, les membres de la communauté doivent respecter les règles de confinement. Des revues de la littérature mettent en évidence le manque de données empiriques sur les corrélats de l’adhérence aux directives de distanciation physique et de quarantaine. MéTHODES: Dans cette étude transversale, 1 003 individus ont été recrutés en utilisant une méthode d’échantillonnage par quota afin de constituer un échantillon approximativement représentatif de la population du Québec, Canada, en termes d’âge, de genre, et de ruralité. Les participants ont complété une enquête en ligne sur l’adhérence à la distanciation physique durant la pandémie de la COVID-19. Cette enquête a évalué l’association entre l’adhérence à la distanciation physique et les facteurs sociodémographiques, médicaux, cognitifs, émotionnels, et sociaux. RéSULTATS: Les individus âgés de 70 ans et plus (RC = 1,67, IC95% = 1,04–2,67), les femmes (RC = 1,35, IC95% = 1,02–1,79) et ceux qui n’étaient pas des travailleurs essentiels (RC = 3,28, IC95% = 2,24–4,81) ont rapporté plus de distanciation physique. Les normes injonctives personnelles (RC = 1,67, IC95% = 1,23–2,31), la perception de bénéfices de la distanciation physique pour les autres (RC = 1,47, IC95% = 1,12–1,93), et les normes sociales descriptives (RC = 1,26, IC95% = 1,04–1,52) étaient des facteurs prédictifs indépendants de l’adhérence. L’adhérence à la distanciation physique était plus probable chez les individus qui croyaient qu’il était de leur devoir civique de respecter les directives et que la distanciation physique aidait à protéger les autres, et qui percevaient que la plupart des autres personnes respectaient aussi ces directives. La perception du risque personnel et les facteurs émotionnels n’étaient pas associés de façon indépendante à la distanciation physique. CONCLUSION: Ces résultats soulignent l’importance des croyances sur la santé et des normes sociales perçues dans la réponse aux directives de distanciation physique. Ces résultats suggèrent différentes façons d’optimiser la présentation des communications de santé publique afin de promouvoir la distanciation physique lors d’une pandémie.