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Dépistage de la consommation de substances psychoactives en milieu professionnel : enjeux techniques, éthiques et réglementaires

Authors :
Lucile Tuchtan-Torrents
Georges Leonetti
Marie-Pascale Lehucher-Michel
Christophe Bartoli
P. Le Coz
Anne-Laure Pelissier-Alicot
Aix-Marseille Université - Faculté de médecine (AMU MED)
Aix Marseille Université (AMU)
UMR 6578 : Anthropologie Bio-Culturelle (UAABC)
Université de la Méditerranée - Aix-Marseille 2-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Anthropologie bio-culturelle, Droit, Ethique et Santé (ADES)
Aix Marseille Université (AMU)-EFS ALPES MEDITERRANEE-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Source :
Archives des Maladies Professionnelles et de Medecine du Travail, Archives des Maladies Professionnelles et de Medecine du Travail, 2014, 75 (5), pp.470-477. ⟨10.1016/j.admp.2014.04.003⟩, Archives des Maladies Professionnelles et de Medecine du Travail, Masson; 1999, 2014, 75 (5), pp.470-477. ⟨10.1016/j.admp.2014.04.003⟩
Publication Year :
2014
Publisher :
HAL CCSD, 2014.

Abstract

Resume Objectifs La consommation de substances psychoactives (SPA) en milieu professionnel peut generer des accidents pour les salaries ou des tiers. Ce risque est d’autant plus eleve que le salarie occupe un poste de surete/securite. La mise en evidence de consommations repose sur le reperage clinique et sur le depistage biologique. Ce dernier a fait l’objet d’avancees mais aussi de controverses ces dernieres annees. Les auteurs font le point sur les dernieres avancees en la matiere. Methodes Apres une presentation des donnees epidemiologiques recentes et des effets des principales SPA, les auteurs discutent les dernieres avancees technologiques en matiere de depistage, analysent les recommandations du Comite consultatif national d’ethique (CCNE) ainsi que les differents textes legislatifs relatifs a la mise en evidence d’une consommation de SPA en milieu professionnel. Resultats Alors que les modalites de depistage ainsi que la reglementation concernant l’usage de l’alcool en milieu professionnel n’ont pas connu recemment de modifications majeures, le depistage salivaire des stupefiants, dont les performances se sont ameliorees, se generalise au detriment du depistage urinaire, car il est simple a realiser et plus respectueux de l’intimite de la personne. Le CCNE reconnait le depistage salivaire comme acceptable sur le plan ethique et se positionne en sa faveur, alors que les differents textes reglementaires s’orientent plutot vers un renforcement des actions de prevention. De nombreuses incertitudes persistent donc encore quant au statut du depistage, rendant parfois difficile le positionnement du medecin du travail.

Details

Language :
French
ISSN :
12503274
Database :
OpenAIRE
Journal :
Archives des Maladies Professionnelles et de Medecine du Travail, Archives des Maladies Professionnelles et de Medecine du Travail, 2014, 75 (5), pp.470-477. ⟨10.1016/j.admp.2014.04.003⟩, Archives des Maladies Professionnelles et de Medecine du Travail, Masson; 1999, 2014, 75 (5), pp.470-477. ⟨10.1016/j.admp.2014.04.003⟩
Accession number :
edsair.doi.dedup.....50d10ff53ea48d011ee809a92506cb65