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Occupational stressors in healthcare workers in France

Authors :
Laetitia Rollin
Jean-François Gehanno
Ariane Leroyer
CHU Rouen
Normandie Université (NU)
Laboratoire d'Informatique Médicale et Ingénierie des Connaissances en e-Santé (LIMICS)
Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Sorbonne Université (SU)-Université Sorbonne Paris Nord
Institute for Translational Research in Inflammation - U 1286 (INFINITE (Ex-Liric))
Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Université de Lille-Centre Hospitalier Régional Universitaire [Lille] (CHRU Lille)
Source :
Epidemiology and Public Health = Revue d'Epidémiologie et de Santé Publique, Epidemiology and Public Health = Revue d'Epidémiologie et de Santé Publique, 2022, 70 (2), pp.59-65. ⟨10.1016/j.respe.2022.02.002⟩
Publication Year :
2022
Publisher :
Elsevier BV, 2022.

Abstract

International audience; ObjectivesTo describe psychosocial constraints and mental health of hospital workers, and to identify the psychosocial constraints significantly associated with mental health difficulties, especially in two groups: caregivers and other hospital workers.MethodData about working conditions and health status collected by the Evrest National observatory in 2018–2019 during occupational health consultation were used. Psychosocial constraints and mental health among caregivers, other hospital workers and non-hospital workers were described.ResultsThere were 1251 hospital workers (843 caregivers, 408 other hospital workers) and 25 129 other workers. Intensity and working time (time pressure, extra working time, missing or shortening a meal), and ethical dilemmas (not having the means to ensure high-quality work, too rapidly handling a procedure that would require more painstaking care) were significantly more reported by the caregivers than by the other hospital workers (50.8% vs 44.2%, 43.4% vs 32.5%, 47.2% vs 17.2%, 21.4% vs 16.4% and 41.5% vs 29.0% respectively). Prevalence of psychological distress was not significantly higher for caregivers (12.3%) than for other hospital workers (12.4%) but was significantly higher than for other workers (7.3%). For caregivers, factors significantly associated with psychological distress were time pressure (Odds Ratio adjusted on sociodemographic factors (OR) = 2.33 CI95% [1.35–4.04]), “difficulties to reconcile private life and work life” (OR = 2.95 [1.54–5.69]), “work not recognized in the professional setting” (OR = 1.89 [1.08–3.31]) and “fear of losing one's job” (OR = 2.98 [1.53–5.8]). For other hospital workers, they were “difficulties to reconcile private life and work life (OR = 2.76 [1.04–7.30]), “insufficient possibilities of mutual aid” (OR = 2.85 [1.24–6.53] and “not having the means to ensure high-quality work” (OR = 3.42 [1.62–7.21]).ConclusionFactors significantly associated with psychological distress were not the same for caregivers and other hospital workers, nor were they the most frequently reported. Detailed description of the constraints according to group of workers could help to develop a high-priority preventive program regarding psychosocial risk factors.; ObjectifsDécrire les contraintes psychosociales et la santé mentale des travailleurs hospitaliers et identifier les contraintes significativement associées à des troubles neuropsychiques, en particulier chez les soignants et les autres salariés hospitaliers.MéthodeLes données collectées par l'observatoire national Evrest durant les consultations de santé au travail en 2018-2019 ont été utilisées. Les contraintes psychosociales et la santé mentale ont été décrites parmi les personnels hospitaliers soignants, les autres salariés hospitaliers et les travailleurs non hospitaliers.RésultatsLa population d'étude comprenait 1 251 travailleurs hospitaliers (843 soignants, 408 non soignants) et 25 129 autres travailleurs. L'intensité et le temps de travail (forte pression temporelle, dépasser les horaires normaux, sauter ou écourter un repas), les conflits de valeur (ne pas avoir les moyens de faire un travail de qualité, traiter trop vite une opération qui demanderait davantage de soin) étaient significativement plus rapportés par les soignants que par les non soignants (respectivement 50,8% vs 44,2%, 43,4% vs 32,5%, 47,2% vs 17,2%, 21,4% vs 16,4% and 41,5% vs 29,0%). La prévalence des troubles neuropsychiques n'était pas significativement différente entre les soignants (12,3%) et les non soignants (12,4%), mais était significativement plus importante que chez les autres travailleurs (7,3%). Chez les soignants, les facteurs significativement associés à la présence de troubles neuropsychiques étaient la forte pression temporelle (OR = 2,33 IC95% [1,35–4,04]), les difficultés pour concilier vie privée et vie professionnelle (OR = 2,95 [1,54–5,69]), l'absence de reconnaissance par l'entourage professionnel (OR = 1.89 [1.08–3.31]) et la peur de perdre son travail (OR = 2,98 [1,53–5,8]). Pour les autres travailleurs hospitaliers, il s'agissait des difficultés pour concilier vies privée et professionnelle (OR = 2,76 [1,04–7,30]), de manquer d'entraide (OR = 2,85 [1,24–6,53] et manquer de moyens pour faire un travail de qualité (OR = 3,42 [1,62–7,21]).ConclusionsLes facteurs associés aux troubles neuropsychiques ne sont pas les mêmes chez les soignants et les autres travailleurs hospitaliers. Il ne s'agit pas non plus des facteurs les plus fréquemment rapportés. La description détaillée des facteurs selon le groupe de travailleurs peut être utilisée pour cibler les actions de prévention prioritaires en termes de risque psychosociaux.

Details

ISSN :
03987620 and 17730627
Volume :
70
Database :
OpenAIRE
Journal :
Revue d'Épidémiologie et de Santé Publique
Accession number :
edsair.doi.dedup.....66da5cd42db79fe92cda97279d955d27
Full Text :
https://doi.org/10.1016/j.respe.2022.02.002