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Checkpoint inhibitors-induced hypophysitis

Authors :
Juliette Abeillon du Payrat
Françoise Borson-Chazot
Christine Cugnet-Anceau
Emmanuel Disse
Denis Maillet
Manon Levy
Gerald Raverot
Fédération d'Endocrinologie
Hospices Civils de Lyon (HCL)
Institut de Cancérologie [Hospices civils de Lyon]
Département Endocrinologie-Diabétologie-Maladies Nutritionnelles [Lyon-Sud]
Centre Hospitalier Lyon Sud [CHU - HCL] (CHLS)
Hospices Civils de Lyon (HCL)-Hospices Civils de Lyon (HCL)
Centre de recherche en neurosciences de Lyon - Lyon Neuroscience Research Center (CRNL)
Université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL)
Université de Lyon-Université de Lyon-Université Jean Monnet - Saint-Étienne (UJM)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Cardiovasculaire, métabolisme, diabétologie et nutrition (CarMeN)
Université de Lyon-Université de Lyon-Institut National des Sciences Appliquées de Lyon (INSA Lyon)
Université de Lyon-Institut National des Sciences Appliquées (INSA)-Institut National des Sciences Appliquées (INSA)-Hospices Civils de Lyon (HCL)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE)
CCSD, Accord Elsevier
Source :
Bulletin du Cancer, Bulletin du Cancer, 2020, 107 (4), pp.490--498. ⟨10.1016/j.bulcan.2020.01.012⟩
Publication Year :
2020
Publisher :
HAL CCSD, 2020.

Abstract

Resume Les indications des inhibiteurs de checkpoint (ICP) immunitaire sont maintenant tres etendues et ont fait emerger des complications endocriniennes specifiques avec lesquelles les oncologues ont du se familiariser. L’hypophysite en est un exemple typique, devenue une complication non rare des ICPs, touchant jusqu’a 10 % des patients traites par anti-CTLA4. Elle survient classiquement deux a trois mois apres l’initiation du traitement. Le tableau associe typiquement cephalees et alteration de l’etat general, associees a une hyponatremie. Les atteintes hormonales les plus frequentes touchent les secteurs thyreotropes, gonadotrope et corticotrope. L’atteinte corticotrope fait la gravite de cette pathologie, necessitant la mise en place urgente d’une supplementation, sans attendre la confirmation biologique dans les cas severes. L’IRM doit etre systematiquement realisee, essentiellement pour eliminer les diagnostics differentiels, dont les metastases hypophysaires. L’hypophysite induite par les ICPs de type anti-PD1/PDL1 est une entite a part, de survenue retardee, pauci-symptomatique, mais caracterisee par une insuffisance corticotrope systematique et definitive, le plus souvent isolee au vu des premieres donnees publiees. Le traitement repose sur la corticotherapie a forte dose uniquement en cas de cephalees resistantes ou d’insuffisance corticotrope decompensee, et sur la supplementation hormonale systematique des deficits antehypophysaires. Les patients necessiteront une supplementation hormonale a vie, et doivent etre pris en charge et eduques en endocrinologie. Une fois l’episode aigu resolu, l’immunotherapie peut etre poursuivie si le patient en a un benefice. Compte tenu du caractere peu symptomatique et de la gravite potentielle de ces hypophysites, une surveillance biologique systematique est necessaire pendant le traitement par ICPs.

Details

Language :
French
ISSN :
00074551 and 17696917
Database :
OpenAIRE
Journal :
Bulletin du Cancer, Bulletin du Cancer, 2020, 107 (4), pp.490--498. ⟨10.1016/j.bulcan.2020.01.012⟩
Accession number :
edsair.doi.dedup.....c7cabb601d6f3321c12997787143bc23
Full Text :
https://doi.org/10.1016/j.bulcan.2020.01.012⟩