Les eaux vives de l’Adour. Maîtrise et devenir au fil du temps

Le « courtaou » des Esclozes, situé à une petite heure de marche du site touristique de Payolle, comprenait une vingtaine de cabanes, en ruines depuis plus d’une cinquantaine d’années. L’une de ces cabanes et l’abri de traite attenant, bâtis en pierres sèches, ont fait l’objet d’une restauration à l’identique par l’association Pierre des Esclozes créée dans ce but en 2012. Une rigole d’amenée d’eau de plus d’un kilomètre a également été remise en service.Ce chantier réalisé par des bénévoles et soutenu par la municipalité de Campan a attiré depuis de nombreux visiteurs. Pendant l’été, des membres de l’association viennent chaque semaine assurer l’entretien du site. Ces journées et les deux grands chantiers annuels annoncés par voie de presse sont l’occasion de nouvelles rencontres.Divers travaux et recherches se sont développés à la périphérie de ces activités concernant la vie pastorale et l’histoire du très remarquable système d’irrigation gravitaire qui caractérise la vallée de Campan. Le site contribue de la sorte à l’information et à la mobilisation de bénévoles en vue de mieux comprendre l’évolution des paysages et des cours d’eau qui les animent ainsi que les modalités de leur entretien régulier. From Payolle (65710), a short hour walk will bring you up to the “courtaou des Esclozes”, a forgotten summer mountain village comprising of twenty or so dwellings left to ruin. One of which, the “Association Pierre des Esclozes” chose to restore in the traditional way. The living quarter and stable were rebuilt using the dry stones wall methods, the roof was rebuilt using local wood, stone tiles and grass. Water was also reintroduced, from more than one kilometer away, into the already established canal system that fed the “courtaou”.This restoration beginning in 2012 was accomplished by volunteers and was also backed by the municipality of Campan (65710) and today draws many visitors on the site. All through the summer, the site is maintained by weekly meets; and two days of “help wanted” announced in the local newspapers assures new interest.Other works and research have developed from the restoration, about pastoral life and the history of the amazing irrigation system of which the valley depended. Visiting the site itself gives better understanding on how the countryside and waterways are developing and how they can be harmoniously kept.