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Sarmiento s’arrête à Paris. Entre hôtels et salons mondains
- Source :
- Cahiers d’Études Romanes, Vol 17, Pp 405-413 (2007)
- Publication Year :
- 2007
- Publisher :
- OpenEdition, 2007.
-
Abstract
- En 1845, Domingo Faustino Sarmiento (1811-1888) entreprend avec le soutien du gouvernement chilien, un voyage de deux ans durant lequel il se consacrera à l’étude des établissements éducatifs de plusieurs pays dont la France. Ce voyage est à l’origine de deux textes très importants : De la educación popular (1849) et Viajes (1852). Dans le premier, Sarmiento expose les résultats de ses études. Dans le deuxième, plus intime et quelque peu décalé, Sarmiento nous révèle la quotidienneté du voyage. Il s’agit d’un recueil des lettres qu’il écrivait à ses proches pour leur faire part de ses vraies impressions. Dans l’édition critique de ce texte on trouve, outre ces lettres, le carnet que Sarmiento tenait de ses dépenses de voyage (hôtels, restaurants, sorties, etc.). Sa lecture nous offre une perspective tout à fait différente, nous aidant à comprendre ce qu’il retient de son voyage, notamment de la France. En effet, c’est son séjour à Paris qui fera ici l’objet de notre étude. Durant les six mois au cours desquels il séjourne dans la Ville Lumière, on verra « le petit provincial argentin » changer trois fois d’hôtel, essayer six restaurants différents en trois jours, aller dans les cafés les plus célèbres, assister à des représentations théâtrales, ou faire des achats dans les grands magasins. Dans ce parcours on trouve aussi un lieu d’étape qui jusqu’alors a échappé à l’examen des critiques de l’œuvre de Sarmiento : sa visite chez Mme Tastu. Celle-ci était poète dans sa jeunesse, et tenait un salon où, avant Sarmiento, s’étaient rendus des voyageurs tels que Alexandre von Humbolt, Jean-François Champollion, ou encore André-Marie Ampère. En 1845, Domingo Faustino Sarmiento(1811-1888), con el apoyo del gobierno chileno, realiza un viaje para efectuar, durante dos años, un estudio de establecimientos de educación en varios paises, entre los cuales se encuentra Francia. Este viaje sirve de base a dos textos importantes, De la educación popular (1849) y Viajes (1852). En el primero, expone los resultados de su viaje de estudio. En el segundo, más íntimo y un tanto desfasado, Sarmiento nos da a conocer la cotidianeidad del viaje. Se trata de una recopilación de cartas que escribía a personas de su entorno para comunicarles sus verdaderas impresiones. En la edición crítica de este texto se encuentra, además de las cartas, el carnet en que Sarmiento registraba sus gastos de viaje (hoteles, restaurants, salidas, etc.). Su lectura, con respecto al primer texto, nos da una perspectiva totalmente diferente ayudándonos a comprender lo que él retiene de su viaje, en particular, de Francia. En efecto, es su estadía en Francia la que será el objeto de este estudio. Durante los seis meses durante los cuales reside en la Ciudad Luz se verá al “pequeño provinciano argentino” cambiar tres veces de hotel, ir a los cafés más conocidos, frecuentar seis restaurats diferentes en tres días, asistir a representaciones teatrales o comprar en los grandes almacenes. En estos recorridos se encuentra también una etapa que hasta ahora ha escapado a los críticos de la obra de Sarmiento: su visita a la residencia de la señora Tastu. Esta fue poetisa en su juventud y tenía una tertulia donde, antes de Sarmiento, habían estado Alexandre von Humboldt, Jean-François Champollion, o también André-Marie Ampère.
Details
- ISSN :
- 22711465 and 0180684X
- Database :
- OpenAIRE
- Journal :
- Cahiers d'études romanes
- Accession number :
- edsair.doi.dedup.....d050e5afc5cc9d859e54c269b7f87f7e
- Full Text :
- https://doi.org/10.4000/etudesromanes.928