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Does Trust Mean Giving and not Risking? Experimental Evidence from the Trust Game

Authors :
Alexis Garapin
Laurent Muller
Bilel Rahali
Laboratoire d'Economie Appliquée de Grenoble (GAEL)
Institut polytechnique de Grenoble - Grenoble Institute of Technology (Grenoble INP)-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Grenoble Alpes (UGA)
Université Pierre Mendès France - Grenoble 2 (UPMF)-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)
Laboratoire d'Economie Appliquée = Grenoble Applied Economics Laboratory (GAEL)
Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Université Pierre Mendès France - Grenoble 2 (UPMF)
Source :
Revue d'Economie Politique, Revue d'Economie Politique, Dalloz, 2015, 125 (5 / septembre-octobre), pp.701-716. ⟨10.3917/redp.255.0701⟩
Publication Year :
2015
Publisher :
HAL CCSD, 2015.

Abstract

We aim to investigate whether trust is mainly influenced by pro-social concerns or by risk-related issues. In a within-subjects framework, we elicit subjects’ other regarding attitude as well as preference towards risk via respectively the ring test (Griesinger and Livingston [1973]) and the Holt and Laury test [2002]. These measures are then exploited in two different sorts of giving games: (i) a standard trust game, which – by construction – embodies a dimension of risk (i.e. the transfer-back from the receiver to the sender), and (ii) a (triple) dictator game in which the component of risk is removed. The measures of other regarding preferences and risk preferences were also used to explain the gaps of transfer due to strategic anticipation. The results show that giving behavior in trust game is driven by other regarding preferences and not by risk-related considerations. However, we find no significant correlation between the gaps of transfer and both social and risk preferences.; Dans une expérience en laboratoire, nous cherchons à déterminer si la confiance est plutôt fondée sur l’attention à l’autre ou sur la prise de risque. Nous élicitons les préférences sociales des participants avec le test dit « de l’anneau » (Griesinger et Livingston [1973]) et les préférences pour le risque avec le test de Holt et Laury [2002]. Ces mesures sont ensuite exploitées dans deux versions du jeu de l’investissement : (i) la version standard, qui, par construction, intègre une part de risque (à travers l’anticipation stratégique d’un retour sur investissement) et ii) une autre version (appelée « jeu du dictateur triple » dans la littérature) dans laquelle cette part de risque est éliminée. Les mesures issues des tests d’élicitation des préférences sont aussi utilisées pour expliquer les écarts entre les montants investis dans les deux jeux. Les résultats de l’expérience montrent que ce sont plutôt les préférences sociales qui fondent les comportements d’investissement. En revanche, les écarts entre les montants investis et les mesures des préférences ne sont pas corrélés.

Details

Language :
French
ISSN :
03732630 and 21052883
Database :
OpenAIRE
Journal :
Revue d'Economie Politique, Revue d'Economie Politique, Dalloz, 2015, 125 (5 / septembre-octobre), pp.701-716. ⟨10.3917/redp.255.0701⟩
Accession number :
edsair.doi.dedup.....dd98a8fbfd0648a3af7e990b29de16a9