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Restructurations agricoles au Sud et à l'Est

Authors :
Cécile Martignac
Olivier Jenn-Treyer
Alain Pierre-Bernard
Marie-Hélène Dabat
Jean-Pierre Rolland
Bénédicte Gastineau
Actions collectives, politiques et marchés (UPR Politiques et marchés)
Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (Cirad)
Département Environnements et Sociétés (Cirad-ES)
Gana, A. (ed.)
Streith, M. (ed.)
Source :
Autrepart-revue de sciences sociales au Sud, Autrepart-revue de sciences sociales au Sud, Presses de Sciences Po (PFNSP), 2008, pp.189-202, Autrepart : revue de sciences sociales au Sud, Autrepart : revue de sciences sociales au Sud, 2008, pp.189-202, HAL, Autrepart-Revue de sciences sociales au Sud, Autrepart-Revue de sciences sociales au Sud, Presses de Sciences Po (PFNSP), 2008, pp.189-202, Autrepart
Publication Year :
2008
Publisher :
HAL CCSD, 2008.

Abstract

National audience; Madagascar a connu une longue période de colonisation (de 1896 à 1960), plus de vingt ans de socialisme (de 1972 à 1993) et plusieurs plans d'ajustement structurel en vue de soutenir une croissance durable du secteur agricole (depuis 1984). Cet héritage historique contraste avec l'apparente immuabilité des structures agraires depuis plusieurs décennies. Pourtant des signes de mutations profondes qu'encouragent les politiques publiques actuelles, sont actuellement perceptibles sur l'ensemble du territoire. Ces mutations pourraient permettre de répondre au défi démographique prégnant auquel est exposé ce pays très pauvre. Madagascar n'a pas connu de réforme agraire ou de processus de privatisation des terres à grande échelle mais, après plus d'un siècle de présomption de domanialité et de gestion traditionnelle, elle s'est engagé à partir de 2004 dans une réforme de grande ampleur pour sécuriser les droits des paysans sur les terres qu'ils mettent en valeur. Le pays, longtemps dirigé par un pouvoir très centralisé, a entamé un processus de déconcentration de son administration et de décentralisation (promotion du développement par les Régions et les communes). Se développe la mise en valeur intensive des tanety (versants de collines), terres jadis délaissées ou réservées aux cultures secondaires. L'environnement économique des exploitations devient propice à la mutation des structures agraires sous l'effet de politiques agricoles adaptées. Enfin, le maintien à la hausse des prix du riz au niveau international pourrait être le catalyseur de ces changements en permettant aux systèmes économiques malgaches, fortement influencés par le caractère insulaire du pays, de s'ouvrir de façon conséquente aux échanges extérieurs et en particulier aux marchés régionaux. La question de la transition agraire, définie traditionnellement comme un éventail de processus affectant l'agriculture tout autant que l'ensemble de la population rurale, a fait de tous temps l'objet d'une littérature importante1 et a été relancée récemment par les défis analytiques posés par la mondialisation. Ces processus sont générés par les forces sociales en jeu mais aussi par l'intervention publique, qui joue de notre point de vue un rôle primordial dans le contexte malgache actuel et à venir. Les auteurs se proposent d'analyser ces dynamiques de changement structurel et de mutation de l'agriculture, qui du fait du poids de ce secteur dans l'économie et l'emploi nationaux, constituent un enjeu majeur pour le développe-ment économique et la sécurité alimentaire de Madagascar.

Details

Language :
French
ISSN :
12783986 and 21099561
Database :
OpenAIRE
Journal :
Autrepart-revue de sciences sociales au Sud, Autrepart-revue de sciences sociales au Sud, Presses de Sciences Po (PFNSP), 2008, pp.189-202, Autrepart : revue de sciences sociales au Sud, Autrepart : revue de sciences sociales au Sud, 2008, pp.189-202, HAL, Autrepart-Revue de sciences sociales au Sud, Autrepart-Revue de sciences sociales au Sud, Presses de Sciences Po (PFNSP), 2008, pp.189-202, Autrepart
Accession number :
edsair.doi.dedup.....fa2451efd98eef1de9b93274ef8cd4f4