Le gisement protohistorique de Rosières-aux-Salines (Meurthe-et-Moselle)

In Rosières-aux-Salines « Bois de Xarthe » (54) wurde eine Siedlung der späten Bronzezeit (und Spuren der Latène-und Römerzeit) auf 4,2 ha in 1999 erforscht. Mehrere Gruben, Graben, Palisaden und ungefahr 80 Pfostenbauten wurden identifiziert. Die Hauptgebäude von der Ende der Bronzezeit haben eine besondere Konstruktion mit doppelteilig Innenräume und einige kennzeichnen sich durch Reihen von Doppelpfosten (Stockwerke ?) ; gewisse konnten durch eventuell äussere Wände ergänzt werden. Sie verbinden sich mit sechs-pfostigen Gebäude, die nur aus der frühen Hallstattzeit bekannt waren. Vier-pfostige Gebäude sind zahlreich aber schlecht zu datieren. Nur die grösseren Erbauungen auf 4 starken Pfosten gehören mit Bestimmtheit aus neuester Zeiten. Die Wechselbeziehung zwischen die Orientierung der Gebäude, ihre Räumlichkeit, ihre Architektur und ihr Datum führt zur Befragung ob es sich um ein zyklisch versetztes Gehöft handelt oder um eine Dorfgemeinde. Die Zeugen landwirtschaftlischer Tätigkeit und Dienstbarkeit kommen von häufige Ablagerung vor. So stellt die Entdeckung eines Gefäßes fur Salzgewinnung die Lage des Gebietes in Frage. Aber die Geräte bleiben verhältnismässig gewöhnlich und zeigen sehr wenig Originalität, ausser einige einzige Gegenstände (« Firstziegel », Salzgefäß).
À Rosières-aux-Salines « Bois de Xarthe » (54), un habitat du Bronze final III, auquel se superposent quelques vestiges de La Tène et de l’époque romaine, a été exploré sur 4,2 ha en 1999. De nombreuses fosses, des enclos, des palissades et près de 80 constructions sur poteaux y ont été identifiées. Au Bronze final, les bâtiments principaux sont construits selon un schéma et une orientation bien définis. Dotés d’une infrastructure assez particulière avec bipartition de l’espace interne, certains se caractérisent par des séries de poteaux doublés (étage ?) ; d’autres pourraient se voir compléter par d’éventuelles cloisons externes. Ils sont associés à des bâtiments à 6 poteaux d’assez grand module que l’on ne connaissait jusqu’à présent qu’au début du Hallstatt. Enfin les constructions à 4 poteaux sont nombreuses, mais mal datées. Seuls les grands édifices construits sur 4 solides poteaux appartiennent avec certitude aux horizons récents. La corrélation entre l’orientation des bâtiments, leur répartition spatiale, leurs principes architecturaux et leur datation conduit à s’interroger sur le modèle d’habitat : unité d’habitation cycliquement délocalisée ou hameau. Si des témoins d’activités agricoles et domestiques sont fréquents sur ce type de gisement, la découverte d’une cuvette destinée à l’exploitation du sel remet ici en question le statut même du site. Cependant le mobilier demeure assez stéréotypé et ne présente pas d’originalité très marquée si ce n’est quelques pièces uniques (« tuile de faîtage », cuvette).
Koenig Marie-Pierre. Le gisement protohistorique de Rosières-aux-Salines (Meurthe-et-Moselle). In: Architectures protohistoriques en Europe occidentale du Néolithique final à l'âge du Fer. Actes du 127e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, « Le travail et les hommes », Nancy, 2002. Paris : Editions du CTHS, 2005. pp. 91-147. (Actes du Congrès national des sociétés savantes, 127)