Structurer l'alimentation pour mieux piloter sa déconstruction dans le tube digestif et optimiser la biodisponibilité des nutriments

Les dernières décennies ont vu une augmentation spectaculaire, à l’échelle internationale,des pathologies liées à l’aliment et à l’alimentation. Le surpoids et ses conséquences tellesque les maladies cardiovasculaires ou le diabète de type 2 touchent environ 1,5 milliard d’adultes dans le monde et la plupart des prévisions prévoient que ce chiffre atteindra 3 milliards d’individus à l’horizon 2030. On estime à près de 3 millions le nombre de personnes décédant chaque année du fait de leur surpoids ou de leur obésité. En France, 6,5 millions de personnes sont considérées comme obèses. La proportion des personnes obèses est ainsi passée de 8,5 % à 14,5 % entre 1997 et 2009. L’augmentation de la prévalence est observée dans toutes les tranches d’âge de la population, y compris chez les séniors, avec une exacerbation chez les femmes (15,1 %) par rapport aux hommes (13,9 %). L’augmentation de l’obésité est majoritairement liée à (1) une plus grande consommation d’aliments très caloriques riches en graisses et (2) un manque croissant d’activité physique en raison de la nature de plus en plus sédentaire de nombreuses formes de travail, de l’évolution des modes de transport et de l’urbanisation. Malgré de multiples campagnes de sensibilisation, force est de constater qu’il est difficile de contraindre les personnes en surpoids à accroître leur activité physique. Une des solutions possibles serait donc de proposer au consommateur une offre alimentaire moins calorique, tout en présentant les mêmes propriétés de rassasiement et de satiété.