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Alès (30), 17 Rue Taisson : rapport de diagnostic.: Des sépultures contemporaines de l’Évêché dans l’extension du collège Taisson à Alès

Authors :
Mignot, Olivier
Montaru, Diana
Bolo, Aurélien
Institut national de recherches archéologiques préventives - Centre de recherches archéologiques de Nîmes (Inrap, Nîmes)
Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap)
Centre Camille Jullian - Histoire et archéologie de la Méditerranée et de l'Afrique du Nord de la protohistoire à la fin de l'Antiquité (CCJ)
Aix Marseille Université (AMU)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Inrap Méditerranée - Nîmes
Source :
Inrap Méditerranée-Nîmes. 2022
Publication Year :
2022
Publisher :
HAL CCSD, 2022.

Abstract

Le diagnostic motivé par l’extension du collège Taisson à Alès s’inscrit dans un secteur géographique qui a livré plusieurs indices d’occupations anciennes (Néolithique, Antiquité et Moyen Âge) dont le plus connu est sans doute l’oppidum de l’Hermitage. Le susbtratum a été atteint à des profondeurs très variables, variant de 1,10 à 2,20 m sous le niveau de circulation actuel, ce qui suggère de probables zones d’extraction de la pierre locale à des périodes indéterminées. Cette couche originelle se caractérise par un limon argileux orangé à rougeâtre, compact et homogène. Vierge de tout artefact, il contient quelques galets et graviers de taille centimétrique à décimétrique. L’opération archéologique du collège Taisson a permis de mettre en évidence une occupation sépulcrale de ce qui deviendra a posteriori une zone de jardin appartenant vraisemblablement à l’évêché, même s’il pourrait être en dehors de l’espace ceint par les remparts, pour une occupation comprise entre le milieu du XVIIe s. et le tout début du XIXe s. L’emprise du secteur funéraire exhumé a pu être cernée sur trois de ses côtés, la portion ouest n’ayant pu être testée en raison de sa poursuite sous la cour actuelle du collège. Elle couvre une surface d’au moins 6 m d’est/ouest pour 16 m sur l’axe nord / sud. Elle comprend 5 entités non funéraires ainsi que 14 structures funéraires dont la plupart sont des sépultures à inhumations. Seules deux ont été entièrement traitées et ont fait l’objet d’une étude anthropologique, la majorité de ces tombes concerne des immatures (7 sujets juvéniles potentiels parmi lesquels un seul dont la tombe a été complètement fouillée : SP1007). Par ailleurs, la présence d’adultes est confirmée par le défunt de la sépulture SP1004, partiellement fouillée. Du point de vue chronologique, l’unique analyse radiocarbone réalisée sur le jeune défunt de la sépulture SP1007, présente en partie centrale, suggère à près de 50% une datation entre le deuxième quart du XVIIIe s. et le premier quart du XIXe s. (et plus précisément entre 1722 et 1814).

Details

Language :
French
Database :
OpenAIRE
Journal :
Inrap Méditerranée-Nîmes. 2022
Accession number :
edsair.od......3430..3191a519a3a59ef5d439585125178708