Back to Search Start Over

Études des pratiques de la traumatologie en soins primaires dans le département des Bouches du Rhône

Authors :
Casanova, Amaury
Aix-Marseille Université - École de médecine (AMU SMPM MED)
Aix-Marseille Université - Faculté des sciences médicales et paramédicales (AMU SMPM)
Aix Marseille Université (AMU)-Aix Marseille Université (AMU)
Didier Thery
Source :
Sciences du Vivant [q-bio]. 2022
Publication Year :
2022
Publisher :
HAL CCSD, 2022.

Abstract

Objectif : le but de cette étude est de faire l’état des lieux des pratiques concernant la gestion de la traumatologie en soins primaires. Méthode : étude descriptive quantitative prospective, avec un recueil de donnée entre le 1er octobre 2020 et le 1er octobre 2021, via un questionnaire à l'attention des médecins généralistes exerçant en libéral exclusivement dans le département des Bouches du Rhône. Résultats : il y a eu 120 répondants, soit taux de réponses de 28,9%. En ce qui concerne les caractéristiques des médecins interrogés, la majorité est âgé de moins de 35 ans. L'échantillon est composé de 45 hommes et 75 femmes. 47,5% des médecins exercent en structure pluri professionnelle. 62,9 % des sondés exercent en zone urbaine et 6.7% en zone rurale. 21,7% des médecins interrogés, ont déclarés s’être formés de façon spécifique, avec 50% d’entre eux au cours de leur formation de D.E.S. S’agissant des plaies, 83,3% des praticiens affirment effectuer des sutures Ils sont cependant 78% à déclarer en pratiquer moins de 5 par mois. La majorité d’entre eux pratiques des sutures superficielles simples, dès que le geste demande un acte plus technique, ils ne sont plus qu’en moyenne 25% à pratiquer ces gestes. Concernant les brûlures la quasi-totalité des sondés prend en charge les brûlures du 1er et du 2ème degré superficiel. La prise en charge reste cependant marginale avec 87.5% des sondés qui déclarent prendre en charge moins de cinq brûlures simples par mois. Pour les entorses, 96.7% des médecins interrogés les prennent en charge quel que soit la région anatomique concerné. Ils sont 87.9% à utiliser les critères d'Ottawa pour la cheville contre 16.3% pour le genou pour prescrire des radiographies. Concernant les entorses de cheville et genou, ils sont 93.1% à gérer ces pathologies sans passer la main à un spécialiste. Dans 62,1% des cas, le praticien réalise une contention souple. Conclusion : on observe une démographie médicale jeunes et féminisé. Il n’y a pas beaucoup de praticiens formés de manière spécifique à la traumatologie. De plus il n’existe pas de consensus sur la prise en charge de la traumatologie en soins primaires. Les sutures en soins primaires sont de moins en moins pratiquées. La faible formation, l’absence de consensus, et le manque de temps dédié au non programmé pourrait être des facteurs associés à la faible proportion de traumatologie gérée en soins primaires, d’autant plus avec le recours facile du patient vers les urgences.

Details

Language :
French
Database :
OpenAIRE
Journal :
Sciences du Vivant [q-bio]. 2022
Accession number :
edsair.od......3430..a40ec92856d07b9c156d6a7630194386