Back to Search Start Over

THE HIDDEN WORK OF CHALLENGING PRECARITY

Authors :
Mirchandani, Kiran
Hande, Mary Jean
Source :
Canadian Journal of Sociology. Summer, 2020, Vol. 45 Issue 3, p265, 24 p.
Publication Year :
2020

Abstract

This article explores the hidden work of workers employed in precarious jobs which are characterized by part-time and temporary contracts, limited control over work schedules, and poor access to regulatory protection. Through 77 semi-structured interviews with workers in low-wage, precarious jobs in Ontario, Canada, we examine workers' attempts to challenge the precarity they face when confronted by workplace conditions violating the Ontario Employment Standards Act (ESA), such as not being paid minimum wages, not being paid for overtime, being fired wrongfully or being subject to reprisals. We argue that these challenges involve hidden work, which is neither acknowledged nor recognized in the current ESA enforcement regime. We examine three types of hidden work that involve (1) creating a sense of positive self-worth amidst disempowering practices; (2) engaging in advocacy vis-à-vis employers, sometimes through launching official claims with the Ontario Ministry of Labour; and (3) developing strategies to avoid the costs of job precarity in the future. We show that this hidden work of challenging job precarity needs to be formally recognized and that concrete strategies for doing so would lead to more robust protection for workers, particularly within ESA enforcement practices. Keywords: Hidden Work, Employment Relationships, Employment Standards, Low-wage work, Precarity, Stratification. Cet article explore le travail caché de ceux qui occupent des emplois précaires se caractérisant par des contrats à temps partiel et temporaires, un contrôle limité de leurs horaires de travail et des lacunes en matière de protection réglementaire. À travers 77 entretiens semi-structurés menés auprès de travailleurs occupant des emplois précaires et à bas salaires en Ontario, au Canada, nous examinons leurs tentatives de remettre en cause la précarité à laquelle ils sont confrontés. Celle-ci est liée à des conditions de travail qui contreviennent avec la Loi sur les normes d'emploi (LNE) de l'Ontario, comme le fait de ne pas recevoir le salaire minimum, de ne pas être payé pour ses heures supplémentaires, d'être congédié injustement ou de faire l'objet de représailles. Nous pensons que ces problèmes impliquent du travail caché, ce qui n'est ni reconnu ni pris en compte dans le régime d'application actuel de la LNE. Nous examinons trois types de travail caché qui impliquent (1) la création d'un sentiment de valeur personnelle en dépit de pratiques déresponsabilisantes; (2) des activités de plaidoyer auprès des employeurs, parfois par le biais de plaintes officielles auprès du ministère du Travail de 1'Ontario; et (3) 1'élaboration de stratégies visant à éviter de devoir assumer les coûts associés à la précarité de 1'emploi dans 1'avenir. Nous pensons que le travail caché de ceux qui remettent en cause la précarité de l'emploi doit être formellement reconnu et que des stratégies concrètes doivent être mises en oeuvre pour fournir une protection plus fiable aux travailleurs, notamment dans le cadre des mesures d'application de la LNE.<br />INTRODUCTION Thirty years ago, feminist theorist Arlene Kaplan Daniels made a forceful argument about the need to expand the commonsense notion of 'work' to include all the activities individuals undertake [...]

Details

Language :
English
ISSN :
03186431
Volume :
45
Issue :
3
Database :
Gale General OneFile
Journal :
Canadian Journal of Sociology
Publication Type :
Academic Journal
Accession number :
edsgcl.639908202