La geografía de la Historia Legionensis (antes llamada Silensis). Ensayo de análisis

[FR]Les références géographiques présentes dans l’Historia Legionensis (HL) ont souvent été objet de réflexion, soit de la part des éditeurs successifs de l’œuvre, soit dans le cadre de recherches spécifiques. Toutefois, aucune analyse systématique de la spatialité du texte n’a jusqu’ici été réalisée, et l’intérêt que suscite cette question est récent. Ce travail est une tentative de systématisation des références géographiques que l’HL contient. Il se centre sur l’analyse des choronymes et toponymes dont il étudie l’utilisation à la lumière des périodes historiques traitées dans la chronique, et compare l’HL avec la Chronique de Sampiro qui s’y trouve insérée. L’auteur apparaît comme un ecclésiastique très lié à la ville de León comme siège du pouvoir royal, mais qui possède aussi une connaissance personnelle de la ville d’Oviedo et de sa géographie ecclésiastique. Son discours est marqué par un fort néo-wisigothisme qui s’exprime à travers la récupération de la géographie administrative de l’époque wisigothique et son application aux faits narrés, l’accent étant principalement mis sur les règnes de Ferdinand Ier et d’Alphonse VI.
[ES]Las referencias geográficas contenidas en la Historia Legionensis han sido frecuentemente objeto de reflexión, ya en el contexto de las sucesivas ediciones de la obra, ya en el de investigaciones específicas. Sin embargo, carecemos hasta la fecha de un análisis sistemático de la espacialidad del texto, cuestión que sólo recientemente viene suscitando interés. Este trabajo es un ensayo de sistematización de las referencias geográficas contenidas en HL. Se centra en el análisis de los corónimos y los topónimos, comparando HL con la Crónica de Sampiro (inserta en la obra) y contrastando su utilización en los diferentes períodos históricos tratados en HL. El autor se muestra como un eclesiástico muy ligado a la sede regia leonesa, pero con un conocimiento de primera mano de la ciudad de Oviedo y su geografía eclesiástica. Su discurso está marcado por un intenso neogoticismo expresado en una recuperación de la geografía administrativa de época visigoda y su aplicación a los hechos narrados, con especial énfasis en los reinados de Fernando I y Alfonso VI.