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Élimination des composés pharmaceutiques des eaux de rejets hospitaliers par oxydation par voie humide

Authors :
Boucher, Valérie
Segura, Pedro Alejandro
Boucher, Valérie
Segura, Pedro Alejandro
Publication Year :
2021

Abstract

Les eaux usées sont une voie d’entrée pour les médicaments dans nos rivières, car les traitements actuels ne sont pas appropriés pour ces composés. Les hôpitaux sont une source à considérer étant donné leurs eaux usées chargées en composés pharmaceutiques. C’est dans l’optique de répondre au problème de déchargement de médicaments dans l’environnement par les effluents hospitaliers que ce projet est né. Parmi les innombrables possibilités de traitement, l’oxydation par voie humide (OVH), un processus d’oxydation avancé qui utilise de l'air et de l'eau à des températures et des pressions élevées pour éliminer les composés organiques, semble une voie prometteuse. L’objectif du projet était d’évaluer l’application de l’OVH comme prétraitement des eaux usées des hôpitaux afin de retirer les composés pharmaceutiques avant de rejoindre les eaux usées municipales. Afin de répondre au but de cette recherche, les dix composés les plus problématiques d’un hôpital local ont été déterminés selon leur abondance et toxicité, une méthode de quantification par spectrométrie de masse a été développée pour suivre les performances de dégradation et les paramètres du traitement à l’étude ont été optimisés. En complément, des analyses d’écotoxicité ont été réalisées afin d’évaluer l’impact du traitement sur la toxicité des effluents générés ainsi qu’une analyse technico-économique pour évaluer la faisabilité économique de son application en contexte réel. L’étude a démontré que l’OVH atteint une performance de dégradation entre 95.0 et 99.1% des composés dopés à 10 µg/L dans des eaux usées hospitalières en seulement 15 minutes d’oxydation et ce même à faible demande chimique en oxygène (< 600 mg O2/L). Les produits de dégradation générés semblent néanmoins plus toxiques que les produits de départ selon les tests de toxicité effectués sur un crustacé (Daphnia magna) et une bactérie (Aliivibrio fischeri). Les analyses ont également révélé un coût de 27$ par mètre cube. Ce chiffre pourrait

Details

Database :
OAIster
Notes :
French, English
Publication Type :
Electronic Resource
Accession number :
edsoai.on1272858703
Document Type :
Electronic Resource