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Étude des effets d'une invasion de vers de terre exotiques sur la dénitrification dans les sols d'érablières au Québec

Authors :
Beauregard, Pascale B.
Villeneuve, Clara
Bradley, Robert L.
Beauregard, Pascale B.
Villeneuve, Clara
Bradley, Robert L.
Publication Year :
2023

Abstract

En écologie, l’appellation « ingénieurs écosystémiques » est employée pour décrire les espèces capables d’altérer leur habitat et d’ainsi engendrer une cascade d’effets sur les autres espèces de l’écosystème. Les vers de terre en sont un parfait exemple : une fois introduits dans un sol, ils modifient drastiquement leur environnement et affectent directement ou indirectement les communautés végétales, animales et microbiennes s’y trouvant. Dans ce mémoire, j’ai tenté d’élucider comment une invasion des sols forestiers par des vers de terre exotiques peut affecter les émissions d’oxyde nitreux (N2O), un puissant gaz à effet de serre, via leur effet sur les communautés microbiennes impliquées dans le processus de dénitrification. Pour ce faire, j’ai échantillonné le sol minéral dans 38 érablières du Québec qui étaient soit envahies par les vers de terre, soit dépourvues de ces invertébrés. J'ai caractérisé et comparé les propriétés physicochimiques des sites envahis et dépourvus de vers de terre. J’ai ensuite quantifié les biomasses bactérienne et fongique de même que les émissions potentielles de N2O par les bactéries et les champignons, ces derniers étant les deux groupes de microorganismes impliqués dans le processus de dénitrification. Finalement, j’ai quantifié les gènes fonctionnels associés à la dénitrification chez les bactéries et les champignons. Les résultats suggèrent que les sites où les vers de terre sont présents supportent une biomasse bactérienne et fongique largement supérieure aux sites où les vers de terre sont absents. Cette biomasse plus importante dans les sites envahis par les vers de terre est associée à des émissions potentielles de N2O supérieures, autant par les bactéries que par les champignons. Cependant, la présence de vers de terre a augmenté la contribution relative des bactéries aux émissions de N2O et diminué celle des champignons. Les analyses moléculaires ont corroboré ce résultat en démontrant que les vers de terre augmentaient le

Details

Database :
OAIster
Notes :
French, English
Publication Type :
Electronic Resource
Accession number :
edsoai.on1378354152
Document Type :
Electronic Resource