Les droits et libertés fondamentaux du salarié au travers du prisme de la relation d’emploi

« Le caractère intrinsèque à l’être humain, universel et inaliénable des droits fondamentaux et leur position prééminente dans l’ordre juridique étaient annonciateurs de la citoyenneté au travail. Titulaire de droits fondamentaux opposables aux pouvoirs étatiques, il semblait normal que le salarié puisse aussi les exercer devant la puissance patronale. « Citoyens dans la cité, les travailleurs doivent l’être aussi dans leur entreprise », proclamait la célèbre formule du rapport Auroux du côté de la France. Ce nouveau paradigme signifie que le salarié « demeure, même lorsqu’il franchit la porte de l’entreprise qui l’emploie, pleinement investi de ses droits fondamentaux », ou encore qu’il ne doit plus « laisser une bonne part de ses droits “au vestiaire” en entrant dans l’entreprise ». [...] »