Search

Objectives We wanted to update the distribution of community-acquired uropathogens and to estimate their susceptibility profile to newly available antibiotics in Antananarivo (Madagascar). Materials and methods We conducted a 3-year preliminary study (2011–2013) on bacteria isolated from the urine of patients at the Laboratory of Training and Research in Medical Biology (Antananarivo). Results Three hundred and fifty-seven pathogens were isolated: 234 (65.55%) Gram-negative bacilli and 123 (34.45%) Gram-positive cocci. The most commonly isolated bacteria were Escherichia coli (89 strains) followed by Staphylococcus aureus (48 strains). Thirty-three percent of Gram-negative bacilli were resistant to 3CG. Forty percent of Klebsiella pneumoniae strains were significantly resistant to imipenem ( P = 0.01). Conclusions The increased resistance to newly available antibiotics and the increased rate of Gram-positive cocci strains require a drastic surveillance of antibiotic resistance to ensure appropriate empirical treatment. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction La prise en charge de l’hémophilie reste toujours très difficile en l’absence de concentré de facteur surtout dans les pays en voie de développement. L’objectif de cette étude est d’évaluer la corrélation entre l’évolution de taux de facteur VIII et la quantité de PFC dans la prise en charge d’une hémophilie A sévère. Méthodologie C’est une étude réalisée sur un cas clinique au service de réanimation chirurgicale CHU JRA chez un homme de 33 ans ; hémophile A sévère subissant un traumatisme abdominal avec hématome intra-abdominal abondant nécessitant une chirurgie. On a effectué un dosage quotidien de facteur VIII depuis son admission avant la première transfusion de PFC jusqu’à sa sortie. On a étudié la corrélation entre l’évolution de taux de facteur VIII et la quantité de PFC reçue par jour durant son séjour en réanimation par le coefficient de corrélation linéaire de Pearson. Résultats Le taux de facteur VIII à l’entrée était à 0,7 %. Il a reçu en moyenne 3 poches de PFC par jour permettant une augmentation de taux de facteur VIII jusqu’à 18 %. La courbe d’évolution de taux de facteur VIII en fonction de la quantité de PFC à transfuser pendant son séjour en réanimation, qui était de 21 jours (Fig. 1), a montré une corrélation positive entre la quantité de PFC et le taux de facteur VIII avec un coefficient de corrélation r = 0,67 à 95 % d’intervalle de confiance ( p = 0,007) et une augmentation linéaire de taux de facteur VIII en fonction de la quantité de PFC (Fig. 2). L’évolution était favorable et aucun effet indésirable du receveur n’a été noté. Conclusion La transfusion du PFC constitue une alternative en cas du syndrome hémorragique de patients hémophiles en absence de concentré de facteur. La corrélation entre l’augmentation de taux de facteur et la quantité de PFC mérite une étude en tenant compte des effets indésirables du receveur qui peuvent aggraver la situation. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Une étude sur une période de trois mois allant de juin à août 2014 sur les patients drépanocytaires vus en suivi médical au service hématologie du CHU HJRA Antananarivo a permis d’en dégager la conduite transfusionnelle. En sachant que seuls 25 % des besoins transfusionnels à Madagascar sont couverts par les donneurs de sang bénévoles, la disponibilité des produits sanguins n’assure pas la prise en charge adéquate des drépanocytaires. Dans l’optique d’une utilisation rationnelle des produits sanguins mais aussi en tenant compte du traitement recommandé pour les drépanocytaires, l’attitude transfusionnelle était dictée par les signes cliniques et biologiques présentés par ces malades. Résultats Quatre-vingt-quatre drépanocytaires suivis pendant cette période dont 47 du genre masculin et 37 féminin, l’âge moyen 15 ans (2–48), le taux moyen d’hémoglobine de 87,2 g/L (35–43). Cinq patients (5,95 %) avec un taux d’hémoglobine inférieur à 55 g/L, transfusion de culot globulaire ; 14 (16,67 %) (5 présentant des signes d’intolérance de l’anémie taux 55–69 g/L : transfusion de culot globulaire, 9 avec un taux de réticulocytes correct présentant un syndrome douloureux : réhydratation parentérale). Quarante-deux patients ont un (50 %) taux d’hémoglobine entre 70–100 g/L. Vingt-trois (27,4 %) avec taux d’hémoglobine 100–143 g/L, dont 7 (8,33 %) ayant un taux entre 134 et 143 g/L d’hémoglobine présentant des symptômes tels que paresthésies et/ou douleur des extrémités, céphalées : saignée avec réhydratation IV et 16 non symptomatiques, avec taux entre 130–100 g/L d’hémoglobine, réhydratation IV. Dans tous les cas, les patients ont évolué favorablement. [ABSTRACT FROM AUTHOR]