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Edamame soybeans are soybeans that are harvested young so they are known as green soybeans. The high nutritional content and delicious taste make edamame soybeans popular with the public, so they have the potential to be developed. One effort to increase edamame production is through expanding the planting area (Extensification). One type of soil that has the potential for expanding edamame soybean plants is peat soil. This research aims to examine the effect of dolomite and biofertilizer on the growth and yield of edamame on peat soil. The experiment was carried out using a two-factor factorial Completely Randomized Design (CRD) with three replications. The first factor, namely dolomite (0, 5, 10, 15 t ha-1) and the second factor, namely biofertilizer (0, 5, 10, 15 g kg-1 seed). The research results showed that the interaction between dolomite and biofertilizer and the single factor of biofertilizer had no significant effect on the growth and yield of edamame soybeans. Theresults showed that the interaction between dolomite and biofertilizer and the single factor of biofertilizer had no significant effect on the growth and yield of edamame soybeans. The application of dolomite can increase leaf area, plant dry weight, number of pods, and fresh pod weight plant-1 of edamame soybean plants on peat soil.   Keywords: extensification, edamame, dolomite, biofertilizer, peat soil

Depuis les années 1970, la région de Kébili dans le sud-ouest de la Tunisie a subi d'importantes mutations territoriales en raison de l'expansion rapide des plantations de palmiers dattiers irrigués à partir de forages illicites exploitant les aquifères profonds du sud tunisien. Ces actions privées d'investissement, appelées extensions, se sont développées sur des terres collectives en dehors des anciennes oasis. Les forages illicites se sont multipliés provoquant un développement anarchique des extensions que l'État n'a pas pu contrôler. C'est désormais un autre rapport à l'espace qui s'est mis en place, caractérisé à la fois par son dynamisme et par sa précarité. L'objectif de cette recherche est d'analyser les trajectoires des extensions d'oasis et comment elles affectent l'accès aux ressources en eau souterraine. L'étude s'appuie sur l'interprétation d'images satellites, sur des analyses spatiales, sur des entretiens auprès des différents acteurs locaux et sur des données d'archives. Dans un premier temps, nous analysons l'évolution spatio-temporelle de ces zones, les facteurs des changements en termes d'accès au foncier, au marché, à l'eau et à l'énergie. Dans un deuxième temps, nous explorons les répercussions des extensions identifiées sur les ressources en eau souterraine. Les résultats montrent que les extensions irriguées à partir des forages privés et illicites couvrent une superficie à peu près égale à quatre fois celle des périmètres publics irrigués. Les extensions situées à proximité des oasis traditionnelles fonctionnent généralement de la même manière que les exploitations situées à l'intérieur des anciennes oasis. Ces oasis sont basées sur l'agriculture familiale où l'eau est gérée collectivement par des groupes d'exploitants et les pompes utilisent généralement du diesel ou de l'électricité. Les extensions situées plus loin des anciennes oasis sont exploitées par des agriculteurs investisseurs qui utilisent l'eau individuellement ou collectivement

Depuis les années 1970, la région de Kébili dans le sud-ouest de la Tunisie a subi d'importantes mutations territoriales en raison de l'expansion rapide des plantations de palmiers dattiers irrigués à partir de forages illicites exploitant les aquifères profonds du sud tunisien. Ces actions privées d'investissement, appelées extensions, se sont développées sur des terres collectives en dehors des anciennes oasis. Les forages illicites se sont multipliés provoquant un développement anarchique des extensions que l'État n'a pas pu contrôler. C'est désormais un autre rapport à l'espace qui s'est mis en place, caractérisé à la fois par son dynamisme et par sa précarité. L'objectif de cette recherche est d'analyser les trajectoires des extensions d'oasis et comment elles affectent l'accès aux ressources en eau souterraine. L'étude s'appuie sur l'interprétation d'images satellites, sur des analyses spatiales, sur des entretiens auprès des différents acteurs locaux et sur des données d'archives. Dans un premier temps, nous analysons l'évolution spatio-temporelle de ces zones, les facteurs des changements en termes d'accès au foncier, au marché, à l'eau et à l'énergie. Dans un deuxième temps, nous explorons les répercussions des extensions identifiées sur les ressources en eau souterraine. Les résultats montrent que les extensions irriguées à partir des forages privés et illicites couvrent une superficie à peu près égale à quatre fois celle des périmètres publics irrigués. Les extensions situées à proximité des oasis traditionnelles fonctionnent généralement de la même manière que les exploitations situées à l'intérieur des anciennes oasis. Ces oasis sont basées sur l'agriculture familiale où l'eau est gérée collectivement par des groupes d'exploitants et les pompes utilisent généralement du diesel ou de l'électricité. Les extensions situées plus loin des anciennes oasis sont exploitées par des agriculteurs investisseurs qui utilisent l'eau individuellement ou collectivement

We investigated the role of labour in explaining the yield gap of cereals at both crop and farm levels on smallholder farms in Southern Ethiopia. A household survey containing detailed information of labour use at crop and farm level of ca. 100 farms in a maize-based system around Hawassa and ca. 100 farms in a wheat-based system around Asella was used for this purpose. Stochastic frontier analysis was combined with the principles of production ecology to decompose maize and wheat yield gaps. Actual maize and wheat yields were on average 1.6 and 2.6 t ha −1 , respectively, which correspond to 23 and 26% of the water-limited yield (Yw) of each crop. For both crops, nearly half of the yield gap was attributed to the technology yield gap, indicating sub-optimal crop management to achieve Yw even for the farmers with the highest yields. The efficiency yield gap was ca. 20% of Yw for both crops; it was negatively associated with sowing date and with the proportion of women's labour used for sowing in the case of maize but with the proportion of hired labour used for sowing and weed control in the case of wheat. The resource yield gap was less than 10% of Yw for both crops due to small differences in input use between highest- and lowest-yielding farms. The contribution of capital and farm power availability to crop yields, input use and labour use was analysed at the farm level. Labour calendars showed that crops cultivated in Hawassa were complementary, with peak labour occurring at different times of the year. By contrast, crops cultivated in Asella competed strongly for labour during sowing, hand-weeding and harvesting months, resulting in potential trade-offs at farm level. Oxen ownership was associated with capital availability, but not farm power in Hawassa and with both capital availability and farm power in Asella. Farmers with more oxen applied more nitrogen (N) to maize in Hawassa and cultivated more land in Asella, which is indicative of an intensification pat

This work aims to provide a comprehensive, wall-to-wall analysis of land use/cover changes in the continental areas of Portugal and Spain between 1990 and 2012. This overall objective is developed into two main research questions: (1) Whether differences between the extent and prevalence of changes exist between both countries and (2) which are the hotspots of change (areas where a given land use/cover transition dominates the landscape) in each country. We used Corine Land Cover in three different points in time (1990, 2000, 2012) to explore eight characteristic land cover transitions and carried out a cluster analysis at LAU2 level (municipalities in Spain, parishes in Portugal) that allowed to identify the areas in which each transition was dominant. The main findings include the decline of agricultural area and the increase of urbanized and artificial covers in both countries, but different trends followed by forest cover, with an increase in Spain and a decrease in Portugal. At the same time, the spatial analysis provided an overview of the main gradients of change related to tensions between agricultural intensification–extensification, on the one hand, and deforestation–afforestation, on the other

Depuis la découverte de son grand potentiel hydrique, et la baisse du coût de mobilisation de l'eau souterraine, le Sahara, où existait une agriculture oasienne en difficulté, est considéré comme l'espoir de l'agriculture algérienne. Sous l'effet conjugué de politiques publiques généreuses, notamment en matière de réalisation d'infrastructures, et de dynamiques locales novatrices, une nouvelle agriculture saharienne, intensive et forte consommatrice d'eau, s'est développée. C'est le cas de la wilaya de Biskra en Algérie où, depuis une vingtaine d'années, des palmiers en monoculture et des serres tunnels s'étendent à perte de vue en marge des oasis traditionnelles. Dans cet article, nous analysons un des déterminants clés de ce développement : le système de gouvernance de l'eau. Nous nous focalisons sur le rôle de l'État, des acteurs privés et leurs interrelations dans l'exploitation de la ressource hydrique et nous analysons les configurations institutionnelles et réglementaires qui affectent le rapport des agriculteurs à la ressource en eau. Nous montrons (i) et que les pratiques locales incitent à valoriser l'eau à la parcelle et à maximiser les prélèvements à l'échelle d'un forage (ii) que même s'il existe un décalage entre le cadre réglementaire et les pratiques locales, l'État est " tolérant " mais non absent et pourrait reprendre la main pour réguler l'usage à l'échelle régionale.

Depuis la découverte de son grand potentiel hydrique, et la baisse du coût de mobilisation de l'eau souterraine, le Sahara, où existait une agriculture oasienne en difficulté, est considéré comme l'espoir de l'agriculture algérienne. Sous l'effet conjugué de politiques publiques généreuses, notamment en matière de réalisation d'infrastructures, et de dynamiques locales novatrices, une nouvelle agriculture saharienne, intensive et forte consommatrice d'eau, s'est développée. C'est le cas de la wilaya de Biskra en Algérie où, depuis une vingtaine d'années, des palmiers en monoculture et des serres tunnels s'étendent à perte de vue en marge des oasis traditionnelles. Dans cet article, nous analysons un des déterminants clés de ce développement : le système de gouvernance de l'eau. Nous nous focalisons sur le rôle de l'État, des acteurs privés et leurs interrelations dans l'exploitation de la ressource hydrique et nous analysons les configurations institutionnelles et réglementaires qui affectent le rapport des agriculteurs à la ressource en eau. Nous montrons (i) et que les pratiques locales incitent à valoriser l'eau à la parcelle et à maximiser les prélèvements à l'échelle d'un forage (ii) que même s'il existe un décalage entre le cadre réglementaire et les pratiques locales, l'État est " tolérant " mais non absent et pourrait reprendre la main pour réguler l'usage à l'échelle régionale.

In recent decades the intensification of agricultural production in many European countries has been one of the key components of land-use change. The impact of agricultural intensification varies according to national and local contexts and a greater understanding of the drivers of intensification will help to mitigate against its negative impacts and harness potential benefits. This paper analyses changes in land use intensity in six case studies in Europe. A total of 437 landowners were interviewed and their responses were analysed in relation to changes in land use intensity and agricultural production between 2001 and 2011. In the case studies in Western and Eastern Europe we observed stabilisation during the last decade, and no clear tendency of increase or decrease of land use intensity. The use of fertilizers and pesticides seems to have decreased in our cases in Western Europe, which is contrary to trends in Eastern Europe. Agricultural production remained stable in almost all cases, except for an increase in Austria and Romania which may indicate that the farming efficiency has increased. A statistical analysis showed a division between study areas in Romania and Austria (increasing land use intensity) versus those in the Netherlands, Denmark and Greece (decreasing). In the Mediterranean cases we observe a process where agriculture is becoming increasingly marginalised, at the same time as changes in function with regard to urbanisation and recreational land uses have taken place. Logistic regression highlighted the importance of farm size and farmer type in understanding changes in land use intensity. The dominant pattern of stabilisation which has occurred over the past 10 years may also partly be a result of effective EU and national environmental and agricultural policies, which are increasingly concerned with improving environmental conditions in rural areas.

Les transformations agricoles concernent les changements dans la structure du secteur agricole. Elles sont analysées au plan macroéconomique à travers la place de l'agriculture dans les transformations structurelles de l'économie. Au niveau microéconomique, dans les territoires, elles se traduisent par des changements dans les structures des exploitations agricoles et par l'évolution des formes d'organisation. C'est au niveau des exploitations agricoles que se prennent les décisions qui modifient l'affectation des facteurs de production et, in fine, les performances des systèmes productifs et les évolutions structurelles du secteur avec une grande diversité des processus, qui ne se limitent pas aux mécanismes dominants de concentration et spécialisation. La combinaison de ces deux approches permet de proposer une vision renouvelée du changement et du " progrès " en agriculture. L'analyse à l'échelle des exploitations agricoles permet d'amorcer une réflexion critique sur l'utilisation prescriptive du conventionnel de la " transformation agricole " et ouvre la voie à la recherche d'alternatives en termes de modèles de développement agricole.

Les transformations agricoles concernent les changements dans la structure du secteur agricole. Elles sont analysées au plan macroéconomique à travers la place de l'agriculture dans les transformations structurelles de l'économie. Au niveau microéconomique, dans les territoires, elles se traduisent par des changements dans les structures des exploitations agricoles et par l'évolution des formes d'organisation. C'est au niveau des exploitations agricoles que se prennent les décisions qui modifient l'affectation des facteurs de production et, in fine, les performances des systèmes productifs et les évolutions structurelles du secteur avec une grande diversité des processus, qui ne se limitent pas aux mécanismes dominants de concentration et spécialisation. La combinaison de ces deux approches permet de proposer une vision renouvelée du changement et du " progrès " en agriculture. L'analyse à l'échelle des exploitations agricoles permet d'amorcer une réflexion critique sur l'utilisation prescriptive du conventionnel de la " transformation agricole " et ouvre la voie à la recherche d'alternatives en termes de modèles de développement agricole.

La forêt d'Afrique centrale subit depuis plusieurs années une pression accrue qui résulte de la combinaison de divers facteurs. Alors que l'exploitation forestière sous aménagement durable constituait le mode dominant de gestion de l'espace forestier depuis de nombreuses décennies, plusieurs activités concurrentes prennent une ampleur grandissante. C'est notamment le cas des agricultures industrielle et paysanne. Au Cameroun, à moyen terme, ce sont 10 concessions forestières, 14 réserves forestières et 6 parcs nationaux qui seront potentiellement impactés par l'extension des plantations agroindustrielles existant aujourd'hui. L'ampleur est plus faible au Congo avec seulement deux projets significatifs de promotion de la cacaoculture et de développement des palmiers à huile. De nombreux acteurs sont favorables à l'extension des cultures, même au détriment des forêts. Une des raisons qui expliquent cet engouement tient à la rentabilité financière de ce mode d'usage des terres : l'exploitation d'un hectare de forêt apparaît comme une activité largement moins rentable que la plupart des cultures de rente. Au cours actuel de la tonne de carbone sur les marchés internationaux, la mise en oeuvre d'un dispositif REDD+ dans les concessions ne modifie que marginalement la rentabilité financière de l'aménagement forestier : le mécanisme de REDD+ ne constitue pas aujourd'hui une approche permettant aux concessions forestières de mieux résister à ce type de pression agricole.

La forêt d'Afrique centrale subit depuis plusieurs années une pression accrue qui résulte de la combinaison de divers facteurs. Alors que l'exploitation forestière sous aménagement durable constituait le mode dominant de gestion de l'espace forestier depuis de nombreuses décennies, plusieurs activités concurrentes prennent une ampleur grandissante. C'est notamment le cas des agricultures industrielle et paysanne. Au Cameroun, à moyen terme, ce sont 10 concessions forestières, 14 réserves forestières et 6 parcs nationaux qui seront potentiellement impactés par l'extension des plantations agroindustrielles existant aujourd'hui. L'ampleur est plus faible au Congo avec seulement deux projets significatifs de promotion de la cacaoculture et de développement des palmiers à huile. De nombreux acteurs sont favorables à l'extension des cultures, même au détriment des forêts. Une des raisons qui expliquent cet engouement tient à la rentabilité financière de ce mode d'usage des terres : l'exploitation d'un hectare de forêt apparaît comme une activité largement moins rentable que la plupart des cultures de rente. Au cours actuel de la tonne de carbone sur les marchés internationaux, la mise en oeuvre d'un dispositif REDD+ dans les concessions ne modifie que marginalement la rentabilité financière de l'aménagement forestier : le mécanisme de REDD+ ne constitue pas aujourd'hui une approche permettant aux concessions forestières de mieux résister à ce type de pression agricole.

Soil fertility decline and erratic rainfall are major constraints to crop productivity on smallholder farms in southern Africa. Crop production intensification along with efficient use of chemical fertiliser is required to produce more food per unit area of land, while rebuilding soil fertility. The objective of this thesis was to identify appropriate crop production intensification options that are suitable to the socio-economic and biophysical conditions of selected smallholder maize-based farming systems in southern Africa. Three sites that formed a gradient of intensity of crop and livestock production were selected for the study. Murehwa in Zimbabwe is characterised by the largest intensity followed by Ruaca and lastly Vunduzi both in central Mozambique. In all three sites, maize is a key staple and cash crop. A literature review, field methods based on participatory research, and modelling tools were combined in analysing potential crop production options across an agricultural intensification gradient. A meta-analysis on maize grain yield under rain-fed conditions revealed that conservation agriculture required legume rotations and high nitrogen input use especially in the early years. Reduced tillage without mulch cover leads to lower yields than with conventional agriculture in low rainfall environments. Mulch cover in high rainfall areas leads to smaller yields than conventional tillage due to waterlogging, and improved yields under CA are likely on well drained soils. Crop productivity under conservation agriculture depends on the ability of farmers to achieve correct fertiliser application, timely weeding, and the availability of crop residues for mulching and systematic crop rotations which are currently lacking in southern Africa. An additive design of within-row intercropping was compared to a substitutive design with distinct alternating rows of maize and legume (local practice) under no-till in the Ruaca and Vunduzi communities of central Mozambique

Soil fertility decline and erratic rainfall are major constraints to crop productivity on smallholder farms in southern Africa. Crop production intensification along with efficient use of chemical fertiliser is required to produce more food per unit area of land, while rebuilding soil fertility. The objective of this thesis was to identify appropriate crop production intensification options that are suitable to the socio-economic and biophysical conditions of selected smallholder maize-based farming systems in southern Africa. Three sites that formed a gradient of intensity of crop and livestock production were selected for the study. Murehwa in Zimbabwe is characterised by the largest intensity followed by Ruaca and lastly Vunduzi both in central Mozambique. In all three sites, maize is a key staple and cash crop. A literature review, field methods based on participatory research, and modelling tools were combined in analysing potential crop production options across an agricultural intensification gradient. A meta-analysis on maize grain yield under rain-fed conditions revealed that conservation agriculture required legume rotations and high nitrogen input use especially in the early years. Reduced tillage without mulch cover leads to lower yields than with conventional agriculture in low rainfall environments. Mulch cover in high rainfall areas leads to smaller yields than conventional tillage due to waterlogging, and improved yields under CA are likely on well drained soils. Crop productivity under conservation agriculture depends on the ability of farmers to achieve correct fertiliser application, timely weeding, and the availability of crop residues for mulching and systematic crop rotations which are currently lacking in southern Africa. An additive design of within-row intercropping was compared to a substitutive design with distinct alternating rows of maize and legume (local practice) under no-till in the Ruaca and Vunduzi communities of central Mozambique

L'agriculture oasienne du Nefzaoua dans le sud tunisien a évolué durant ces dernières décennies vers une spécialisation dans la culture du palmier dattier et une extension des plantations. Cette croissance extensive de la production est fondée sur la mobilisation croissante de ressources en eau souterraines, en apparence abondantes, mais peu renouvelables. Les extensions non contrôlées de palmeraies apparaissent aujourd'hui une menace majeure pour la durabilité de ces systèmes oasiens car les prélèvements d'eau associés conduisent à un rabattement des nappes souterraines et à une dégradation de leur qualité par salinisation. Cet article expose les conditions actuelles de mise en valeur agricole des oasis anciennes, également sujettes à un mouvement d'extension à leur périphérie, et le jeu des interactions entre stratégies de production des agriculteurs oasiens et contraintes - dégradation des ressources en eau et en terre. Il s'appuie sur une enquête auprès des exploitations agricoles de trois oasis aux dotations en ressources naturelles contrastées. L'enquête montre que les conditions tant économiques que sociales orientent les agriculteurs vers des stratégies individuelles d'extension des palmeraies. On relève que la production de dattes présente actuellement un niveau de rentabilité attractif pour les investissements dans des milieux favorables. L'exiguïté des structures de production héritées, ainsi que la faible marge de manoeuvre des producteurs, que ce soit pour intensifier les anciennes palmeraies ou pour valoriser la qualité des produits, options qui échappent à une maitrise individuelle de l'exploitant, sont autant de facteurs qui incitent à l'agrandissement des exploitations. Le rôle clé de l'organisation collective des irrigants dans les performances des exploitations, à travers la gestion de l'eau et des infrastructures hydrauliques, invite à un renouveau de l'action collective dans ces oasis.

In Morocco, large-scale irrigation schemes have evolved over the past twenty years from the centralised management of irrigation and agricultural production into more complex multi-actor systems. This study analysed whether, and how, in the context of state withdrawal, increased farmer autonomy and political liberalisation, family farmers currently participate in the coordination and negotiation of issues that affect them and involve scheme-level organisations. Issues related to water management, the sugar industry and the dairy sector were analysed in five large-scale irrigation schemes. Farmer organisations that were set up to intervene in water management and sugar production were seen to be either inactive or to have weak links with their constituency; hence, the irrigation administration and the sugar industry continue to interact directly with farmers in a centralised way. Given their inability to voice their interests, when farmers have the opportunity, many choose exit strategies, for instance by resorting to the use of groundwater. In contrast, many community-based milk collection cooperatives were seen to function as accountable intermediaries between smallholders and dairy firms. While, as in the past, family farmers are still generally not involved in decision making at scheme level, in the milk collection cooperatives studied, farmers learn to coordinate and negotiate for the development of their communities.

L'agriculture oasienne du Nefzaoua dans le sud tunisien a évolué durant ces dernières décennies vers une spécialisation dans la culture du palmier dattier et une extension des plantations. Cette croissance extensive de la production est fondée sur la mobilisation croissante de ressources en eau souterraines, en apparence abondantes, mais peu renouvelables. Les extensions non contrôlées de palmeraies apparaissent aujourd'hui une menace majeure pour la durabilité de ces systèmes oasiens car les prélèvements d'eau associés conduisent à un rabattement des nappes souterraines et à une dégradation de leur qualité par salinisation. Cet article expose les conditions actuelles de mise en valeur agricole des oasis anciennes, également sujettes à un mouvement d'extension à leur périphérie, et le jeu des interactions entre stratégies de production des agriculteurs oasiens et contraintes - dégradation des ressources en eau et en terre. Il s'appuie sur une enquête auprès des exploitations agricoles de trois oasis aux dotations en ressources naturelles contrastées. L'enquête montre que les conditions tant économiques que sociales orientent les agriculteurs vers des stratégies individuelles d'extension des palmeraies. On relève que la production de dattes présente actuellement un niveau de rentabilité attractif pour les investissements dans des milieux favorables. L'exiguïté des structures de production héritées, ainsi que la faible marge de manoeuvre des producteurs, que ce soit pour intensifier les anciennes palmeraies ou pour valoriser la qualité des produits, options qui échappent à une maitrise individuelle de l'exploitant, sont autant de facteurs qui incitent à l'agrandissement des exploitations. Le rôle clé de l'organisation collective des irrigants dans les performances des exploitations, à travers la gestion de l'eau et des infrastructures hydrauliques, invite à un renouveau de l'action collective dans ces oasis.

In Morocco, large-scale irrigation schemes have evolved over the past twenty years from the centralised management of irrigation and agricultural production into more complex multi-actor systems. This study analysed whether, and how, in the context of state withdrawal, increased farmer autonomy and political liberalisation, family farmers currently participate in the coordination and negotiation of issues that affect them and involve scheme-level organisations. Issues related to water management, the sugar industry and the dairy sector were analysed in five large-scale irrigation schemes. Farmer organisations that were set up to intervene in water management and sugar production were seen to be either inactive or to have weak links with their constituency; hence, the irrigation administration and the sugar industry continue to interact directly with farmers in a centralised way. Given their inability to voice their interests, when farmers have the opportunity, many choose exit strategies, for instance by resorting to the use of groundwater. In contrast, many community-based milk collection cooperatives were seen to function as accountable intermediaries between smallholders and dairy firms. While, as in the past, family farmers are still generally not involved in decision making at scheme level, in the milk collection cooperatives studied, farmers learn to coordinate and negotiate for the development of their communities.

The recent development and implementation of Markov Chain Monte Carlo (MCMC) method is generating application of complicated models over a wide range of sciences. For two correlated binary responses, bivariate binary logistic regression is a suitable way to identify the related covariates and at the same time, their interactions validity can be investigated in terms of logarithm of odds ratio. Present study uses data obtained from a longitudinal survey conducted in 2002-2005 to make a guideline for the agricultural development and food security in Africa. Defining the term Extensification and Intensification as two traditions for the farm dynamics in the selected African states, a simple data analysis code for bivariate binary regression analysis in WinBUGS is developed and comparison is made with the analysis obtained in R under maximum likelihood estimation. Results indicate that some factors for instance ‘availability of new crop technology’, ‘import of Maize’ and ‘stopped intercropping’ shows some negative association with farm dynamics response variable, which concludes that these factors discouraging the production of Maize and areal increase in both Bayesian and maximum likelihood estimation approach. Whereas ‘Change in fertilizer use’, ‘cultivated area increase’ and ‘started selling maize’ shows positive association. This indicates that these factors support the argument of areal and Maize production increase. Farm holders access to modern crop technologies, in combination with commercial incentives to staple crop production emerge as the most important explanation of dynamism. Thus for independent modelling of Extensification and Intensification dynamics, both Bayesian and frequentistic approach mimics the result. But the joint association provides distinctive result in Bayesian approach that concludes that Extensification and Intensification are two diverse way of farm dynamics.

The recent development and implementation of Markov Chain Monte Carlo (MCMC) method is generating application of complicated models over a wide range of sciences. For two correlated binary responses, bivariate binary logistic regression is a suitable way to identify the related covariates and at the same time, their interactions validity can be investigated in terms of logarithm of odds ratio. Present study uses data obtained from a longitudinal survey conducted in 2002-2005 to make a guideline for the agricultural development and food security in Africa. Defining the term Extensification and Intensification as two traditions for the farm dynamics in the selected African states, a simple data analysis code for bivariate binary regression analysis in WinBUGS is developed and comparison is made with the analysis obtained in R under maximum likelihood estimation. Results indicate that some factors for instance ‘availability of new crop technology’, ‘import of Maize’ and ‘stopped intercropping’ shows some negative association with farm dynamics response variable, which concludes that these factors discouraging the production of Maize and areal increase in both Bayesian and maximum likelihood estimation approach. Whereas ‘Change in fertilizer use’, ‘cultivated area increase’ and ‘started selling maize’ shows positive association. This indicates that these factors support the argument of areal and Maize production increase. Farm holders access to modern crop technologies, in combination with commercial incentives to staple crop production emerge as the most important explanation of dynamism. Thus for independent modelling of Extensification and Intensification dynamics, both Bayesian and frequentistic approach mimics the result. But the joint association provides distinctive result in Bayesian approach that concludes that Extensification and Intensification are two diverse way of farm dynamics.

This paper analyses changes in plant cover in a valley of the Spanish Central Pyrenees during the second half of the 20th century. The role played by the extensification of farming activities in this process has been examined. The method used was based on evolutionary mapping of the plant cover, application of landscape indices and spatial analysis of livestock pressure. Throughout the century the stocking rate in the valley has decreased dramatically and sheep have been replaced by cattle. Most crop areas have been abandoned, and these areas have gone through a revegetation process (involving both natural vegetation and forest plantation). Nowadays the forest is the most abundant element. The study shows that both agricultural set-aside and the stocking rate decrease have led to a more natural landscape. Finally, the positive and negative effects of extensification and the changes in vegetation patterns associated with it are debated.

A vegetation cover increase has been identified at global scales using satellite images and vegetation indices. This fact is usually explained by global climatic change processes such as CO2 and temperature increases. Nevertheless, although these causes can be important, the role of socioeconomic transformations must be considered in some places, since in several areas of Northern Hemisphere an important change in management practices has been detected. Rural depopulation and land abandonment have reactivated the natural vegetation regeneration processes. This work analyses the vegetation evolution in the central Spanish Pyrenees from 1982 to 2000. The analysis has been done by using calibrated-NDVI temporal series from NOAA-AVHRR images. A positive and significant trend in NDVI data has been identified from 1982 to 2000 coinciding with a temperature increase in the study area. However, the spatial differences in magnitude and the sign of NDVI trends are significant. The role of land management changes in the 20th century is considered as a hypothesis to explain the spatial differences in NDVI trends. The role of land-cover and human land-uses on this process has been analyzed. The highest increment of NDVI is detected in lands affected by abandonment and human extensification. The importance of management changes in vegetation growth is discussed, and we indicate that although climate has great importance in vegetal evolution, land-management changes can not be neglected in our study area.

En este artículo analizamos las consecuencias que la concentración de la capacidad productiva en un reducido número de explotaciones va a tener sobre los usos del suelo del caserío vasco. Observamos cómo van a ser muy pocas las explotaciones agroganaderas que van a continuar y menos aún las que se van a ver necesitadas de suelo agrícola. Como resultado, a medio plazo, una vez que se consolide el proceso que lleva al abandono definitivo de la mayoría de las unidades productivas actuales, las tierras más alejadas de zonas próximas a ganaderías y las que no pueden ser objeto de maquinaria agrícola dejarán paso a la regeneración de la cubierta vegetal., In this paper we study the changes in the rural landscape as a consequence of production concentration in a small number of explotations. We see that the number of explotations will continue be very little. In fact, in a half time-limit, when the process is also consolity, the fartherst farm flour to the cow explotation and the flour that can´t be mecanized will be ease. In that space, the regeneration of natural vegetation will begin.

En este artículo analizamos las consecuencias que la concentración de la capacidad productiva en un reducido número de explotaciones va a tener sobre los usos del suelo del caserío vasco. Observamos cómo van a ser muy pocas las explotaciones agroganaderas que van a continuar y menos aún las que se van a ver necesitadas de suelo agrícola. Como resultado, a medio plazo, una vez que se consolide el proceso que lleva al abandono definitivo de la mayoría de las unidades productivas actuales, las tierras más alejadas de zonas próximas a ganaderías y las que no pueden ser objeto de maquinaria agrícola dejarán paso a la regeneración de la cubierta vegetal., In this paper we study the changes in the rural landscape as a consequence of production concentration in a small number of explotations. We see that the number of explotations will continue be very little. In fact, in a half time-limit, when the process is also consolity, the fartherst farm flour to the cow explotation and the flour that can´t be mecanized will be ease. In that space, the regeneration of natural vegetation will begin.

The re-colonization of grassland by Silaum silaus was analysed on fields in the Saale River floodplain changed to extensive management in 1989 (restoration grassland). The species was still very rare in 1999 and did not reappear at all in areas distant from seed sources. Soil nutrient content and seedling mortality were studied and compared with adjacent permanently extensive grassland where Silaum silaus was very common. The dispersal capacity was investigated by recording the position of seedlings following artificial introduction of mother plants into restoration grassland. Extractable P and K-values were still little higher in restoration grassland than in permanently extensive grassland, whereas Ct,, Nt and Nmin-values were lower. The comparison of seedling mortality gave evidence that conditions of establishment were similar. Only few seeds were dispersed beyond 3 m. About 75% of the seedlings were recorded within a circle of 1.5 m around the mother plants. Management and flooding did not increase dispersal distances. No seedling was recorded in dung pats and drift lines. It was concluded that slow dispersal was the main limiting factor of re-colonization by Silaum silaus.

The objective of this review is to synthesize the state of knowledge regarding the positive and potential negative impacts of fertilizer use in sub-Saharan Africa (SSA), in the context of USAID and other assistance programs. The study is intended to shed light on some of the dilemmas which arise in the intensification of agriculture, and to provide insights towards improving sustainable agriculture and natural resource management programming

The objective of this review is to synthesize the state of knowledge regarding the positive and potential negative impacts of fertilizer use in sub-Saharan Africa (SSA), in the context of USAID and other assistance programs. The study is intended to shed light on some of the dilemmas which arise in the intensification of agriculture, and to provide insights towards improving sustainable agriculture and natural resource management programming