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A spatiotemporal approach of contamination by six trace metals (TMs) on the mining district of Sainte-Marie-aux-Mines (Vosges Mountains, France) is carried out by combining environmental and palaeoenvironmental studies. Four periods of TMs emissions are emphasized. The first ones (11th, 15th centuries and 17th-18th centuries) are clearly linked to mining activities. The last recorded period of TMs increase, notably underlined by lead, began in the 20 th and is related to the industrial revolution and the use of leaded gasoline. Mapping of contamination on the mining district shows that lead and arsenic contaminations are mainly found on medieval archaeological smelting sites while copper contamination is mainly found on mining sites in the Neuenberg where silver-rich copper veins were localized and exploited. Essential elements for life like copper and zinc show less hotspot concentrations than lead or arsenic. Soil above an archaeological mine waste shows lead, arsenic, cadmium, mercury, copper and zinc concentrations higher than investigation thresholds proposed for environmental risk assessment of contaminated soils. Except for mercury, TMs concentrations measured in humus are lower than those of soil surface layers. This could be attributed to higher inputs of underlying mining deposits (past) compared to atmospheric deposits (recent)., Les analyses diachronique et synchronique menées sur le district minier de Sainte-Marie-aux-Mines (massif des Vosges) permettent d'obtenir une approche temporelle et spatiale de la contamination en six éléments traces métalliques (ETMs). Quatre périodes d'émissions de contaminants métalliques sont mises en évidence. Les trois premières (11e, 15e siècle et aux 17e -18e siècles) sont clairement liées à des exploitations minières. La dernière période enregistrée d'augmentation des ETMs, soulignée notamment par le plomb, débute au 20 e siècle et est à mettre en relation avec la révolution industrielle et l 'utilisation de l 'essence plombée. La cartographie de la contamination en ETMs sur le district minier montre que la contamination en plomb et en arsenic se concentre sur des sites archéologiques de fonderies médiévales alors que la contamination en cuivre est plus prononcée sur les anciens sites d'extraction minière du Neuenberg où des filons riches en cuivre et en argent ont été exploités. Le cuivre et le zinc montrent des spots de contamination de plus faible intensité, potentiellement due à leur caractère d'éléments essentiels. Le sol formé sur une ancienne laverie montre des concentrations en plomb, arsenic, cadmium, mercure, cuivre et zinc supérieures aux seuils d'investigation fixés pour l' évaluation des risques liés à la contamination des sols. A l'exception du mercure, les concentrations mesurées dans l'humus sont plus faibles que celles des horizons du sol, ce qui laisse supposer un apport anthropique de contaminants métalliques plus important par les dépôts miniers sous-jacents (origine ancienne) que par l'atmosphère (apports récents)., Mariet Anne-Lise, Gimbert Frédéric, Bégeot Carole, Gauthier Joseph, Fluck Pierre, Walter-Simonnet Anne-Véronique. Étude diachronique et synchronique de la contamination en éléments traces métalliques sur le district minier de Sainte-Marie-aux-Mines, Vosges. In: Collection EDYTEM. Cahiers de géographie, numéro 17, 2014. Exploitations minières passées et présentes. Impacts environnementaux et sociétaux. pp. 99-108.

The craft activities identified in the small towns of the Centre region allows to have a good knowledge of the various types of production, metal, animal material, ceramic and glass craft, and their distribution within the housing environment. The variety of the craft activities varies from a site to the other one, with specialized settlements and the others the variety of the productions of which moves closer to them to what we can observe in the capitals. The distribution of the productions is differently dreaded according to the studied materials. The analysis of these productions allows to argue within the framework of the problem concerning the typological and hierarchical classification of the small towns, since the end of the Iron Age to the Late Empire., L’état des connaissances des activités artisanales identifiées dans les agglomérations de la région Centre permet aujourd’hui de connaître les différents types de production, artisanats des métaux, travail des matières animales, de la céramique et du verre, et leur répartition au sein de l’habitat. La diversité des activités artisanales varie d’un site à l’autre, avec des agglomérations spécialisées et d’autres dont la variété des productions les rapproche de ce que l’on peut observer dans les capitales de cité. La diffusion des productions est appréhendée différemment selon les matériaux étudiés. L’analyse de ces productions permet d’argumenter dans le cadre de la problématique concernant le classement typologique et hiérarchique des agglomérations depuis la fin de l’âge du Fer jusqu’au Bas-Empire., Roux Emilie, Chimier Jean Philippe. L’artisanat dans les agglomérations, de La Tène moyenne au Bas-Empire : inventaire et mise en perspective des données anciennes et récentes pour la Loire moyenne / Crafts in the agglomerations from the Middle La Tène to the Late Empire : an inventory of, and a perspective on, ancient and recent data pertaining to the Middle Loire. In: Actes de la table ronde d'Orléans, 18-19 novembre 2004, organisée dans le cadre du PCR "Agglomérations secondaires antiques en région Centre" Tours : Fédération pour l'édition de la Revue archéologique du Centre de la France, 2012. pp. 85-100. (Supplément à la Revue archéologique du centre de la France, 42)

In iberic peninsula, territory exploitation by the first farmers -graziers groups is follwed by the one of new fortified establishments occupants. These groups work out metallurgy of copper which permit fabrication of objects found in the graves close to other imported objects as long filiceous blades. Different mineral ressources are used for the production of these blades. Obtention method use lever pressure. Both productions then enter into competition till the end of Chalcolithic when long blades production disappears., Dans la péninsule ibérique, l’exploitation du territoire par les premiers groupes d’agriculteurs-éleveurs est suivie par celle des occupants de nouveaux établissements fortifiés. Ceux-ci développent la métallurgie du cuivre qui permet la fabrication d’objets dont certains sont retrouvés dans les tombes à côté d’autres objets importés comme de grandes lames de roches siliceuses. Différentes ressources minérales sont exploitées pour la production de ces lames. La méthode d’obtention utilise la pression au levier. Les deux productions sont alors en concurrence jusqu’à la fin du Chalcolithique où la production des grandes lames disparaît., Martínez Fernández Gabriel, Morgado Rodriguez Antonio, Afonso Marrero José Andrés, Cámara Serrano Juan Antonio. Organisation sociale et processus techniques dans la production lithique taillée durant la préhistoire récente de la péninsule ibérique / Social organization and technical process about lithic knapped production during recent prehistory of iberic peninsula. In: L’Europe, déjà, à la fin des temps préhistoriques. Des grandes lames en silex dans toute l'Europe. Actes de la table-ronde internationale, Tours, Septembre 2007. Tours : Fédération pour l'édition de la Revue archéologique du Centre de la France, 2012. pp. 121-130. (Supplément à la Revue archéologique du centre de la France, 38)

The copper deposit of Clausis Saint-Véran (Hautes-Alpes, France) is a lens of ore included between an oceanic substratum, with serpentinite and shale, and a sedimentary cover with marble and quartzite with riebeckite. The sulphide ore is a high-grade massive bornite (45/ 65% copper) associated with native copper. Prehistoric mining activity was located between 2 400 and 2 600 metres, and thus represents the highest mine in Europe for this period. The miners excavated the ore systematically in the oxidation rich outcrop, from the soft shale, in contact with the ore, up to a wall of quartzite. The mined ore was then taken down into the valley, 250 metres below the level of the mine, to the mineralogical/ metallurgical workshop of Cabane des Clausis for treatment. The metallurgists used all the technical processes necessary to change the ore into copper metal : hand-picking, washing, crushing and smelting. The earliest date obtained is 3815 ± 50 BP (2460-2140 cal. BC [ 2 σ] : Tucson AA22621), cf. Barge, 2002 and 2003 ; Barge ed., 2006. On the main vein, the most important extraction was from an open cut called Tranchée des Anciens. In places, the irregular and rounded rock faces show tool-prints (fine grooves, hammer marks) resulting from green stone picks and grooved mauls. Numerous well-conserved waterlogged wood fragments (pit-props, floor planks, sticks from torches) have dated the exploitation to between 3656 ± 44 BP (2189 -1888 cal. BC [ 2 σ] : Tucson AA36604) and 3418 ± 43 BP (1877-1618 cal. BC [ 2 σ] : Tucson AA36603). However the presence of charcoal remains is not necessarily proof of fire-setting in the mine, as they could come from torches. A second old mine working was discovered on the eastern branch of the copper deposit, at the top of the outcrop at an altitude of 2 650 m. Here, short excavations were dug into small secondary mineral veins (native copper ?). They show the prehistoric workers’ intensive search to collect copper ore from the slightest irregularities of the rock. Contrary to all expectations, traces of the fire-setting technique were found in this second zone, little studied previously. This exploitation, situated near a modern prospection (gallery no. 0) on a quartzite outcrop between shale and ophiolite, has been dated to the Early Bronze Age, between 3366 ± 42 BP (1750-1520 cal. BC [ 2 σ] : Tucson AA58833) and 3524 ± 41 BP (1960-1730 cal. BC [ 2 σ] : Tucson AA58831), which remains exceptional in the Southern Alps. This open cut, excavated over a surface of 5 m2, show a succession of circular or oval thermal hollows containing broken stones and charcoals. These hollows are the result of successive and contiguous fires with a diameter of 0.60 m. A hearth structure was preserved against the rock face and represents the last stage of an abandoned fire-setting attempt. The cross-section shows three particularly well characterised levels : a superficial filling material above a dense level of brown and grey sediments with numerous small plates of shale and quartz, then an unstable level with small plates of shale and quartz and charcoal. The ore was extracted with stone tools like those discovered in situ, including a riebeckite maul bearing percussion marks. Numerous small and dense cup-like marks are also visible on the green shale. More than one kilo of charcoals was collected during the excavation of the fire-setting open cut and from thermal hollows or hearths. From the point of view of species selection, it is obvious that the anthracological assemblage is not very rich. Only three species were identified, all trees. They were Pinus Cembra, largely dominant in our results, larch and pubescent birch. No shrubs, such as juniper, bilberry or rhododendron, were identified, pointing to a deliberate choice of the wood used. Pinus Cembra was especially selected for fire-setting, while larch and birch were merely occasional. On the contrary, the results of the anthracological study of the underground workings showed a preference for Norway pine/ Mugho pine. These results confirm those of the anthracological analysis of the fire-setting open cut, the underground workings and the mineralogical/ metallurgical workshop. Therefore, anthracological analysis of the material found in the fire-setting open cut at Saint-Veran provides interesting information about the choice of the combustible used preferentially for fire-setting, i. e. Pinus Cembra. It also proves that the alpine vegetation around the site was more wooded than at present and that prehistoric men used the wood found nearby. Thus, the mining activity largely contributed to deforestation of the mountainside and to rarefaction of the Pinus Cembra., Le district minier Saint-Véran (Hautes-Alpes) est connu pour avoir été exploité dès la fin du Chalcolithique et au Bronze ancien. Le minerai, une bornite massive très riche, était traité sur un atelier situé à 250 m en contrebas de la mine. Les travaux miniers les plus importants se situent sur la branche ouest du gîte à l’endroit appelé Tranchée des Anciens, où les mineurs ont exploité la veine verticale de minerai, comprise entre des quartzites et des chloritoschistes. L’exploitation en surface de la branche est du gîte est plus discrète. Mis à part quelques grattages vers 2 650 m d’altitude, le travail le plus intéressant se situe au niveau d’une recherche moderne (travers-banc 0). C’est une amorce de tranchée taillée au feu datée du début du Bronze ancien soit entre 3366 ± 42 BP (1750-1520 cal. BC [ 2 σ] : Tucson AA58833) et 3524 ± 41 BP (1960-1730 cal. BC [ 2 σ] : Tucson AA58831), ce qui est exceptionnel dans les Alpes. On y a observé une série de cuvettes thermiques creusées dans les schistes, résultant de l’allumage de foyers, remplies de charbons et de roches éclatées. Un foyer placé contre la paroi, dernier état d’une attaque abandonnée, a montré trois niveaux bien individualisés, dont le plus profond était riche en bois carbonisés. Un maillet en riébeckite a servi à détacher le minerai de la roche encaissante. Le charbon de bois issu du remplissage a permis de réaliser une étude anthracologique qui a corroboré les résultats déjà obtenus sur la mine et l’atelier. Les trois espèces arborescentes identifiées dans les échantillons révèlent un choix délibéré dans l’utilisation du combustible pour l’abattage au feu, en l’occurrence le pin cembro. Le mélèze et le bouleau sont anecdotiques, tandis que dans la mine la préférence est allée au pin sylvestre/ pin à crochets. L’étude confirme aussi que les hommes ont utilisé le bois qu’ils avaient à proximité, que la végétation alpine autour du site était bien plus forestière qu’elle ne l’est de nos jours et que l’activité minière a contribué à la déforestation du versant ainsi qu’à la raréfaction du pin cembro., Barge-Mahieu Hélène, Talon Brigitte. Attaque au feu au Bronze ancien sur le gîte de cuivre de Saint-Véran (Hautes-Alpes). In: Bulletin de la Société préhistorique française, tome 109, n°1, 2012. pp. 145-154.

The open settlement at Levroux, considered to be an industrial village, is known for the intensity of its productive activities : both animal husbandry, and craft industries using horn and animal bones, as well as bronze and iron metallurgy. Considered in wider perspective as a part of a study of the circulation of iron as a raw material at the end of the Iron Age, a new approach to the iron products at Levroux allows a more detailed consideration of the organization and characterization of iron-working activities here. This demonstrates that iron was imported to the village as a raw product, which was then refined on site with a view to making both iron semi-products and finished objects. The identification of at least five different workshop sectors allows questions relating to the scale of iron production, the kind of activities practised (refining ! smithing) and their nature (generalized ! specialized), to be studied by sector. It is possible moreover to grasp the rhythm through time of the organization of activities, the specialization entailed, and exchange both on-site and with the surrounding area., L'agglomération ouverte de Levroux, qualifiée d'artisanale, est connue pour le dynamisme de ses activités de production : gestion du cheptel animal, travail de l'os, métallurgie des alliages base cuivre, du fer. . . Dans une perspective plus large d'étude de la circulation du fer en tant que matière première, à la fin de l'âge du Fer, la reprise du mobilier sidérurgique de Levroux permet de s'intéresser plus précisément aux modalités d'organisation, et aux caractères de l'activité sidérurgique sur le site. Il s'avère que cette agglomération importe une matière première brute, épurée sur place dans une perspective de fabrication de demi-produits et d'objets. L'existence d'au moins cinq zones d'ateliers permet d'étudier l'ampleur de la production, les activités pratiquées (épuration/forge) et leur nature (généraliste/spécialisée) par secteur. Il est finalement possible d'appréhender les rythmes de l'organisation des activités dans leur succession chronologique, leur spécialisation, ainsi que les échanges internes et externes., Berranger Marion, Fluzin Philippe. Le village celtique de Levroux (Indre) : nature et organisation des activités sidérurgiques (IIe-Ier s. av. J.-C.) / The Celtic village of Levroux (Indre, France) : the nature and organization of the ironworking activities (IInd-Ist centuries BC). In: L’âge du Fer dans la boucle de la Loire. Les Gaulois sont dans la ville. Actes du XXXIIe Colloque de l'Association française pour l'étude de l'âge du fer, Bourges, 1er-4 mai 2008. Tours : Fédération pour l'édition de la Revue archéologique du Centre de la France, 2009. pp. 19-37. (Supplément à la Revue archéologique du centre de la France, 35)

Since the 18th century, there has been much research on the Antique town of Jublains - Nouiodunum, former capital ofthe Aulerci Diablinti. In 1996, a communal project provided the opportunity to study a new sector ofabout 4,400 sq. m. in the south-eastern part ofthe Antique town. The excavations provided some evidence of La Tène occupation and diffuse hints of the Augustan period, but true urbanization ofthe area appears only during Tibero-Claudian times. Nevertheless, it remained on hold : streets unfinished and residential allotment incomplete. Workshop units (forges, tannery) settle in the spaces remaining vacant, before a progressive desertion takes place between the end of IInd and IIIrd centuries. A real reappropriation of the area is not detectable before the VIIIth - IXth centuries. Concordance of building orientations between this period and Antiquity questions the reality and significance of this observed apparent hiatus, aboutfive centuries long., Depuis le 18e siècle, de nombreux travaux ont concerné l'agglomération antique de Jublains - Nouiodunum, ancien chef-lieu des Aulerques Diablintes. En 1996, un projet communal a fourni l'occasion d'étudier un nouveau secteur de quelque 4 400 m2 dans la partie sud-est de la ville antique. Les fouilles ont livré quelques traces d'une occupation laténienne et des indices diffus de l'époque augustéenne mais la véritable urbanisation du quartier n'intervient qu'à la période tibéro-claudienne. Celle-ci est toutefois restée en suspens : réseau viaire inachevé et implantation résidentielle incomplète. Les espaces incomplètement aménagés sont occupés par des unités artisanales (forges, tannerie), avant qu'un abandon progressif du quartier n'intervienne entre la fin du IIe siècle et celle du IIIe. Une véritable réappropriation des lieux ne s'observe qu'aux VIIIe - IXe siècles. La concordance des orientations entre le bâti de cette époque et celui de l'Antiquité pose question quant à la réalité et à la nature de ce hiatus apparent de près de cinq siècles., Bocquet Anne, Chuniaud Kristell, Naveau Jacques, Dieudonné-Glad Nadine, Forest Vianney, Morin Sylvaine, Mortreau Maxime. Le quartier antique de la Grande-Boissière à Jublains (Mayenne). In: Revue archéologique de l'ouest, tome 21, 2004. pp. 131-174.

The concept of Atlantic Bronze Age has been in France, since the 80’, the source of an alleged territorial dichotomy between a « Continental France » with marked Central European links, and an « Atlantic France ». After the World System theory, Central Europe should have been the centre, and the Atlantic regions the periphery, bound to underdevelopment and exploitation, under a relation of inequal exchange. The metal production presumably provides one of the best opportunities to test this model, being the origin of the concept of an Atlantic Bronze entity. Practically devoid of copper and tin, the regions between the Loire and the Pyrénées were dependent on metal sources located out of their territory. During Middle Bronze Age, especially in the Médoc, an important bronze production developed. Marked regularities in the size and weight of the typical flanged axes point to the existence of a generalized metrology system. The impurities pattern of the metal used, dominated by Ni and As, do not substantially differ from the Central European one at that time. The typology of the bronze artifacts has many features in common with more continental regions, and no clear-cut spatial dichotomy can be seen from their spatial distribution. As early as Late Bronze 2b/3a, a dramatic change appears in the impurities pattern, now of the Sb>Ag>As>Ni type, with higher rates of lead in the alloys. The integration of these regions in a large Atlantic cultural entity, particularly in a « South Atlantic community » together with the western Iberian, is not acceptable. The strength of the links with the Iberian peninsula has been overestimated. Important differences appear in the metallurgical technology, the typology of the bronze artifacts, and the cultural context. Links between the Central Atlantic french regions and the « Continental France » play a more important role. Bronze artifacts of « atlantic » typology are found regularly associated with « continental » pottery of Urnfield type. The hypothesis of an « Atlantic World », peripheral, backward and exploited by the Centre, is denied by the high pre-industrial level of the metallurgy, that could even have acquired a comparatively early knowledge of iron., Le concept de Bronze atlantique a pris en France, depuis le début des années 80, la forme d’une dichotomie territoriale entre une « France continentale », d’affinités centre-européennes et une « France atlantique ». Selon le modèle de l’économie-monde, l’Europe centrale aurait été le centre, et le domaine atlantique la périphérie, sous-développée et exploitée, dans une relation d’échange inégal. Pour tester ce modèle, la production métallurgique est un domaine privilégié, car sur elle repose le concept de Bronze atlantique. Pratiquement dépourvues de cuivre et d’étain, les régions centre-atlantiques de la France dépendaient de zones d’extraction situées hors de leur territoire. Or dès le Bronze moyen s’y établit une métallurgie active et normalisée. Les types d’objets produits et leur répartition spatiale ne répondent pas à la dichotomie atlantique/continental prévue par le modèle, et les analyses métallographiques ne confirment pas l’existence supposée de « provinces chimiques » distinctes. Par la suite, le métal employé change et, à partir du Bronze final 2b/3a, l’usage d’alliages ternaires est bien attesté. L’intégration de ces régions dans une entité culturelle « Bronze atlantique », et plus particulièrement dans un « ensemble sud-atlantique » avec l’Ouest de la péninsule Ibérique, ne s’impose pas. Le poids des relations avec la Péninsule semble avoir été surestimé. Les techniques métallurgiques, la typologie des bronzes, et les contextes culturels sont différents. Des relations plus étroites existent entre la région centre-atlantique française et la « France orientale ». Des bronzes de typologie atlantique sont régulièrement associés à une céramique de type continental (« Champs d’Urnes »). Enfin, l’hypothèse d’un « monde atlantique » périphérique, retardé et archaïque, est démentie par le caractère pré-industriel de cette métallurgie qui semble même avoir précocement acquis la connaissance du fer., Roussot-Larroque Julia. Le Bronze atlantique entre Loire et Pyrénées : données et problèmes…. In: Préhistoire de l’Europe : des origines à l’Âge du Bronze. Actes du 125e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, « L’Europe », Lille, 2000. Paris : Editions du CTHS, 2003. pp. 535-566. (Actes du Congrès national des sociétés savantes, 125)

Simone Scheers, The Bavay Hole Moulds, Testimonies of a Minting Workshop ? Examination of the results of an analysis of the metal contained in the holes of the Bavay « moulds », copper and above all gold. In spite of some analogies, the conclusion does not lead to the minting of a Nervian coinage., Examen des résultats d'analyse du métal contenu dans les alvéoles des « moules » de Bavay, cuivre et surtout or. Malgré quelques rapprochements, la conclusion est défavorable à la frappe d'un monnayage nervien., Pierre Léman, Doorboorde bakstenen in Bavay, overblijfselen van een vergeten brouwerij uit de 17de eeuw. In de jaren '60 ontdekte men in Bavay fragmenten van doorboorde tegels en stukken aardewerk met uithollingen in een regelmatig raster. Wegens de slecht beschreven omstandigheden van de vondst en aarzelende interpretaties, bleven deze stukken mysterieus. Ging het alleen om gallische of galloromeinse malien voor munten ? Via een bibliografisch onderzoek en een contrôle ter plaatse kon men nieuw licht op deze zaak werpen en vaststellen dat de doorboorde stukken fragmenten waren van tegels van een droogruimte in een mouterij. Die maakte deel uit van het Oratorianencollege dat in de 17de eeuw gebouwd werd op de plaats van de noordoostelijke hoek van de romeinse basiliek., Scheers Simone. Les moules à alvéoles de Bavay, témoins d'un atelier monétaire ?. In: Revue du Nord, tome 82, n°338,2000. Archéologie de la Picardie et du Nord de la France. pp. 35-40.

of soot, with no metal spheres and contain particles of charcoal. The compostition of the silicated coating suggest metal melting temperatures around 1 300 to 1 400 °C. The presence of Ni and Sn within the silicated coating on the globules can be a usable trace to determine the source of the metal used in Bavay., Les moules de Bavay sont constitués d'une argile kaolinitique mélangée avec du sable de quartz et cuits à haute température, au-delà de 1 200 °C ; ils étaient aptes à préparer de petites doses de métal fondu. Deux groupes de moules sont identifiables : les premiers sont recouverts de petites sphères métalliques Au-Ag-Cu et ne montrent aucun signe de surchauffe ; dans quelques-uns de ces moules, de petits blocs de cuivre pur ont été repérés. Plus nombreux, les moules du second groupe sont constitués d'un revêtement de suie, sans sphères métalliques et contiennent des particules de charbon de bois. La composition du recouvrement silicate suggère que la température de refonte des métaux est située autour de 1 300 à 1 400 °C. La présence de Ni et Sn dans la couverte silicatée sur les globules peut être une trace utilisable pour déterminer la source du métal utilisé à Bavay., Patrick Degryse en Raymond Brulet, De uitgeholde platen van Bavay, archeometrische studie. De malien van Bavay bestaan uit kaolienhoudende klei vermengd met quartzzand dat op temperaturen boven 1 200° gebakken werd. Zij waren geschikt om er kleine hoeveelheden gesmolten metaal in te bereiden. Men kan twee soorten malien onderscheiden : de eerste zijn bedekt met kleine metalen bollen Au-Ag-Cu en vertonen geen sporen van oververhitting ; in enkele vond men kleine blok- jes zuiver koper. De tweede en meer talrijke groep is bedekt met roet en bevat geen metalen bollen maar wel sporen van houtskool. De samenstelling van de bedekking in silicaat laat vermoeden dat de temperatuur voor het hersmelten van het metaal ca 1 300 tot 1 400° moest bedragen. De aan- wezigheid van Ni en Sn in de silicaatbedekking op de globules kan een bruikbare aanwijzing zijn om de herkomst van het in Bavay gebruikte metaal te ontdekken., Brulet Raymond, Degryse Patrick. Les plaques à alvéoles de Bavay : étude archéométrique. In: Revue du Nord, tome 82, n°338,2000. Archéologie de la Picardie et du Nord de la France. pp. 27-34.

On many occasions, Lattes (Hérault), the antique city of Lattara, has been named by the ancient texts but we must wait until the sixties to confine the site and be the subject of an archeological searching. Since 1983, the excavations have been planned in this area which have cleared up our knowledge of the antique city, its economy and environment. If the site has been taken up since the middle Neolithic, the old city was really set up at the end of the 6th century B.C. in the delta of the Lez, next to a pond linked to the sea. From the very beginning, as attested the numerous Greek but also Etruscan discovered documents, it was surrounded by city walls, took up a wide place and was fully opened to the Mediterranean sea. In the 4th-3th centuries B.C., the city had experienced a first stage of expansion. At that time, its urban network, which was strongly organized into a hierarchy, extended over twenty kilometers. From now on, it had favoured trading relationships with Marseille. The characteristic of the 2nd and 1st centuries was the second stage of development. A settlement of new areas, maybe linked to the port installations, was admitted for the 1st century A.C. From 200 A. C., Lattara, which was dependent on Nimes, the secondary city competed with the ports of Narbonne and Arles, and was away from the Via Domitia, had been more and more left. This article, which is a summary of the history of this main southern Protohistoric site, is above all a today assessment about the knowledges of the town planning, the housing conditions and the way of domestic life (housing plans, building techniques ...) and also of the trading, hand-craft and food-producing economy resulted from the current programs of interdisciplinary investigations., Lattes (Hérault), l'antique Lattara, est citée à plusieurs reprises par les auteurs anciens mais il a fallu attendre les années 60 pour que le site soit localisé et fasse l'objet de sondages archéologiques. Depuis 1983, s'y déroulent des fouilles programmées qui éclairent d'un jour nouveau nos connaissances sur la ville antique, son économie et son environnement. Si le site est occupé depuis le Néolithique moyen, la ville indigène de Lattara est réellement fondée à la fin du VIe s. avant J.-C. dans le delta du Lez, en bordure d'un étang relié à la mer. Dès ses origines, elle est enceinte d'un rempart, occupe une large surface et est amplement ouverte vers la Méditerranée, comme en témoignent les abondants documents grecs mais également étrusques mis au jour. Aux IVe-IIIe s. avant J.-C., la ville connaîtra une première phase d'extension. Sa trame urbaine, fortement hiérarchisée, s'étend alors sur une vingtaine d'hectares. Elle entretient désormais des relations privilégiées avec Marseille. Une seconde phase de développement caractérise les IIe et Ier s. et une colonisation de secteurs nouveaux, peut-être liée à des installations portuaires, est reconnue pour le Haut-Empire. Dépendante de Nimes, cité secondaire concurrencée par les ports de Narbonne et d'Arles, et à l'écart de la voie domitienne, Lattara sera progressivement abandonnée à partir de 200 après J.-C. Résumé de l'histoire de ce site majeur de la Protohistoire méridionale, cet article est surtout un bilan actuel des connaissances sur l'urbanisme, les habitations et la vie domestique (plan des maisons, techniques de construction...) mais également sur l'économie vivrière, artisanale et commerciale issues des programmes de recherches pluridisciplinaires en cours., Py Michel, Garcia Dominique. Bilan des recherches archéologiques sur la ville portuaire de Lattara (Lattes, Hérault). In: Gallia, tome 50, 1993. pp. 1-93.

At the end of the Celtic era (first century BC), one finds on many sites different moulds in baked clay plates. The use of these moulds is unknown and a new examination was desirable. Synchrotron Radiation X-ray fluorescence analysis of the holes was realized to caracterize the elements deposited inside. moulds is not enough to prove the reality of coins production on this site., II a paru nécessaire de réexaminer des moules à alvéoles de section circulaire ou rectangulaire et d'en caractériser le contenu ; l'usage de ces moules reste en effet mystérieux. Deux séries de moules ont été étudiées, l'une en provenance du site de Villeneuve-St-Germain, l'autre de celui du Mont-Beuvray. L'analyse par fluorescence X montre un enrichissement des parois des alvéoles en cuivre, argent, or et plomb pour les moules de Villeneuve-St-Germain. De même on note un enrichissement en nickel, cuivre, arsenic, or et plomb pour les moules du Mont-Beuvray. Il semble raisonnable d'associer ces derniers moules à des ateliers «d'orfèvres» plutôt qu'à une fabrication monétaire, même si les enrichissements correspondent à des alliages monétaires., Chevallier Pierre, Legrand François, Gruel K., Brissaud Ivan, Tarrats Annie. Étude par rayonnement synchrotron de moules à alvéoles de La Tène finale trouvés à Villeneuve-St-Germain et au Mont-Beuvray. In: Revue d'Archéométrie, n°17, 1993. pp. 75-88.

Braunstein Philippe. Métallurgie et vie des campagnes. Des cheminées dans les arbres. In: Études rurales, n°125-126, 1992. Métallurgie à la campagne. pp. 9-12.

This investigation on the blacksmiths of the Bassar agglomeration in Northern Togo has shown up the existence of two distinct groups of blacksmiths which prouved to be complementary : relatively specialized, on the one hand, in the production of specific objects, they are also complementary in the treatment of iron (one group transforming the metal before hand for the other). In order to show this complementary, a detailed comparison of tools, of the kinds of work organization and of techniques was established (leading us to complete, at the same time, the existing descriptions of the technology of one of the groups, the one of the Bassar blacksmiths). The differences thus shown up emphasize the interest given to technological characteristics as it is through them it becomes possible to explain the obvious difference as to the forged objects and, at the same time, clarify the way in which some iron exchanges are carried out. This study raises the question as to the possibility of identifying in other African regions, similar phenomena which might only exist in a latent form., Cette investigation sur les forgerons de l'agglomération de Bassar au Nord-Togo a permis de mettre en évidence l'existence de deux groupes distincts de forgerons, s'avérant complémentaires : relativement spécialisés d'une part dans la production d'objets déterminés, ils sont également complémentaires dans le traitement du fer (l'un transformant préalablement le métal pour l'autre). Pour rendre compte de cette complémentarité, une comparaison détaillée des outillages, des formes d'organisation du travail et des techniques a été établie (imposant de compléter par la même occasion les descriptions connues de la technologie de l'un des groupes, celui des forgerons bassar). Les différences ainsi relevées ont permis de souligner la pertinence de l'intérêt accordé aux caractéristiques technologiques, puisque c'est à travers elles qu'il devient possible d'expliquer la différence affirmée quant à la qualité des objets forgés et, du même coup, d'élucider certains comportements en matière d'échanges portant sur le fer. Ce travail soulève la question de la possibilité d'identifier, dans d'autres régions d'Afrique, des phénomènes similaires qui pourraient n'y être présents que sous une forme latente., Dugast Stephan. La pince et le soufflet : deux techniques de forge : traditionnelles au Nord-Togo. In: Journal des africanistes, 1986, tome 56, fascicule 2. pp. 29-53.

The recent physical dynamic of the slopes of the upper Cévennes in relation to their human occupation. This research on the physical dynamic of slopes in the Esperou-Lingas highlands is a part of the overall analysis of the farming, forestry and pastoral system, in the Cévennes intermediate altitude mountain (Massif Central). The investigations are particularly concerned with ecological and landscape changes occuring as one result of the human activities. Palynological and sedimentological studies of the deposits found on the floor of the small valley of the Airette, in association with radiocarbon datings and analysis of historical documents, lead to a tentative reconstruction of land use cycles between agriculture and grazing. They demonstrate important erosion and removal of soils and surficial sediments along the slopes and the accumulation of a thick mineral and organic deposit on the floor of (the small valley since the Middle Ages deforestation., Ces recherches sur la dynamique physique des versants, sur les hautes terres de l'Espérou-Lingas, intégrées dans une analyse globale du fonctionnement des systèmes agro-sylvo-pastoraux en zone de moyenne montagne (Cévennes), tendent à préciser les transformations écologiques et physiques de l'environnement sous l'effet de l'action des sociétés humaines. L'étude palynologique et écologique des dépôts du fond de vallon de l'Airette, associée à des mesures radiochronologiques et à une analyse des documents historiques, tente de retracer les cycles d'utilisation agropastorale du sol. Elle met en évidence l'importance de l'accumulation terrigène et organique au fond du vallon, liée au déplacement et à l'érosion des formations superficielles sur les versants, depuis les défrichements du Moyen-Age., Dinámica física reciente de las vertientes en tierras altas de Cevenas (Esperou-Lingas) en su relación con la ocupación humana. Las investigaciones sobre la dinámica física de las vertientes en las altas tierras de Espé- rou-Lingas se integran en el análisis global del funcionamiento de los sistemas agro-silvo-pastoriles en zona de semimontaña de Cevenas (programa Piren, medio rural). Aspiran a precisar las transformaciones ecológicas y físicas del medio ambiente que resultan de la acción de las sociedades humanas. El estudio palinológico y ecológico de los depósitos en el valle del Airette, junto con las medidas radiocronológicas y los documentos históricos pretenden reconstruir los ciclos de aprovechamiento agro-pastoril del suelo. Se nota la importancia de la acumulación terrígena y orgánica en el fondo del valle vinculada con el desplazamiento y la erosión de las formaciones superficiales en las vertientes desde las roturaciones de la Edad Media., Muxart Tatiana, Billard Armelle, Cohen J., Cosandey Claude, Denèfle Michelle, Fleury A., Guerrini Marie-Claude. Dynamique physique récente de versants des hautes terres cévenoles (Espérou-Lingas) et occupation humaine. In: Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest, tome 57, fascicule 3, 1986. L'élément et le système. pp. 375-394.

Im Südosten der Normandie gelegen, ist das Tal des Iton von Bourth (Dorf) bis Breteuil (kleine Stadt) schon seit dem Mittelalter ein Zentrum gewerblicher Tätigkeit. In Krizenzeiten ist die Frage nach Beständigkeit oder Veränderungen dieser Aktivität in ländlichem Milieu angebracht. Zur althergebrachten Tradition der Metallverarbeitung im gesamten Gebiet der Ouche haben schon in den Fünfziger- und Sechzigerjahren kleine «Dezentralisierungen» gesellt, die eine gröfere Vielhaft der Gewerbe mit sich brachten. Die Krise hat viele Entlassungen und Umstrukturierungen in diesen Industriebetrieben nach sich gezogen. Trotz ungünstiger Umfeldbedigungen sind diese kleine Unternehmen immer noch präsent ; über ihre Zukunft sollte man nicht zu schnell den Stab brechen., In the South-East of Normandy, the Iton valley, stretching from the village of Bourth to Breteuil, has carried on a tradition of industrial activity since the Middle-Ages. At this time of crisis, it is interesting to examine the permanency and the transformations of such an industry situated in a rural area. On top of the old métallurgie tradition that has always prevailed in the Ouche region small decentralization appeared in the 50's-60's, brinding about diversified activities. The crisis has compelled these firms to cut down the number of their hands as well as to proceed to restructuration movements. In spite of an unfavourable environment these small firms are still existing and one must beware of forecasting their future too hastily., Au sud-est de la Normandie, la vallée de l'Iton, de Bourth à Breteuil, est depuis le Moyen-Age le lieu d'une activité industrielle. A l'heure de la crise, il est intéressant de s 'interroger sur la permanence et les mutations de cette industrie en milieu rural. A la vieille tradition métallurgique commune à l'ensemble du pays d'Ouche, sont venues s'ajouter dans les années 1950-1960 quelques décentralisations qui ont apporté une diversification des activités. La crise a contraint à d'importantes baisses d'effectifs et mouvements de restructuration au sein de ces établissements industriels. Malgré un environnement défavorable, ces petites industries sont toujours présentes et l'on doit se garder de tout pronostic hâtif quant à leur avenir., Frémont Antoine. Les industries de la vallée de l'Iton (Département de l'Eure) . In: Norois, n°139, Juillet-Septembre 1988. pp. 275-285.