199 results on '"J. Haroche"'
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2. Facteurs pronostiques de la fonction rénale à long terme dans la néphropathie lupique de classe III-IV ± V
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J. Lacombe, Q. Moyon, A. Mathian, T. Ben Salem, M. Papo, J. Haroche, D. Taieb, R. Lhote, M. Pha, F. Cohen Aubart, H. Qrichi Aniba, and Z. Amoura
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Gastroenterology ,Internal Medicine - Published
- 2022
3. Regroupements géographiques de la maladie d’Erdheim–Chester en France et en Italie
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F. Peyronel, J. Haroche, F. Pegoraro, M. Mazzariol, G.D. Benigno, P. Fenaroli, C. Campochiaro, G. Cavalli, A. Tomelleri, L. Dagna, A. Vaglio, and F. Cohen Aubart
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Gastroenterology ,Internal Medicine - Published
- 2022
4. Hémorragies intra-alvéolaires au cours du syndrome des anticorps antiphospholipides : une manifestation rare mais sévère
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N. Wauters, D. Taieb, Q. Moyon, M. Pineton De Chambrun, J. Haroche, T. Ben Salem, M. Papo, A. Mathian, M. Hie, F. Cohen Aubart, and Z. Amoura
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Gastroenterology ,Internal Medicine - Published
- 2022
5. Traitements et pronostic des neurosarcoïdoses à l’ère des antagonistes du tumor necrosis factor (TNF)-alpha
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M. Doman, R. Lhote, J. Haroche, T. Ben Salem, D. Taieb, Q. Moyon, M. Papo, A. Mathian, M. Hie, Z. Amoura, and F. Cohen Aubart
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Gastroenterology ,Internal Medicine - Published
- 2022
6. Pronostic associé à l’atteinte osseuse en 18FDG-TEP-TDM au cours de la sarcoïdose
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A. Bouchut, R. Lhote, P. Maksud, T. Ben Salem, A. Fustier, Q. Moyon, D. Taieb, M. Soussan, A. Mathian, M. Hie, J. Haroche, Z. Amoura, and F. Cohen Aubart
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Gastroenterology ,Internal Medicine - Published
- 2022
7. Efficacité et tolérance des échanges plasmatiques dans le traitement des manifestations neuro-psychiatriques du lupus systémique : un traitement d’urgence pour une situation d’urgence
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F. Triboulet, F. Cohen Aubart, T. Ben Salem, S. Saheb, Q. Moyon, D. Taieb, R. Lhote, A. Mathian, M. Hie, A. Diop, J. Haroche, and Z. Amoura
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Gastroenterology ,Internal Medicine - Published
- 2022
8. Décroissance et arrêt des immunoglobulines intraveineuses au cours du syndrome de fuite capillaire associé à une gammapathie monoclonale (Maladie de Clarkson)
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Q. Moyon, M. Pineton De Chambrun, M. Gousseff, A. Mathian, F. Cohen Aubart, J. Haroche, D. Taieb, J.C. Lega, A. Dossier, R. Marc, D. Saadoun, C. Agard, J. Graveleau, U. Geoffrey, T. Hanslik, A. Hot, M. Lambert, H. Levesque, P.Y. Hatron, and Z. Amoura
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Gastroenterology ,Internal Medicine - Published
- 2022
9. Maladie d’Erdheim-Chester : regardez-la dans les yeux. Une série de 137 patients avec IRM orbitaire
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J. Haroche, Y. Gueniche, D. Galanaud, F. Cohen-Aubart, D. Dormont, T. Rousseau, Z. Amoura, V. Touitou, and N. Shor
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Gastroenterology ,Internal Medicine - Published
- 2022
10. La répartition des sous-populations monocytaire dans l’histiocytose est proche de la leucémie myélomonocytaire chronique, est corrélée au phénotype et à l’activité de la maladie
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Bernard Bonnotte, Maxime Samson, Jean-François Emile, J. Guy, F. Cohen Aubart, J. Razanamahery, J. Haroche, S. Francois, Sylvain Audia, and Matthias Papo
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Gastroenterology ,Internal Medicine - Abstract
Introduction Les monocytes jouent un role important dans la pathogenese des histiocytoses [1] , [2] . Peu de donnes sont disponibles concernant l’etude de leur phenotype dans les histiocytoses ; et les differences avec d’autres syndromes myeloproliferatifs ou maladies inflammatoires. Materiels et methodes Le phenotype des sous-populations des monocytes de patients atteints d’histiocytose a ete compare a celui de patients atteints de leucemie myelomonocytaire chronique (LMMC), de thrombocytemie essentielle (TE), d’arterite a cellules geantes (ACG) et de donneurs sains (HD). Les monocytes ont ete definis comme classiques (CD14 + +CD16-), intermediaires (CD14 + CD16 + ) et non classiques (CD14 + CD16 + +) par cytometrie en flux. Resultats Soixante-douze patients ont ete inclus (16 histiocytoses, 7 LMMC, 7 TE, 21 ACG et 21 sujets sains). Parmi les histiocytoses, 8 patients avaient une maladie d’Erdheim-Chester dont 5 etaient BRAFV600E mutes. Quatre patients avaient une histiocytose Langerhansienne et un seul avait une mutation BRAFV600. Quatre patients avaient une maladie de Rosai-Dorfman dont 2 avaient une mutation MAP2K1. Trois patients avaient une histiocytose et un syndrome myeloproliferatif associe (2 LMMC, 1 TE) et 6 patients une hematopoiese clonale associee. La proportion de monocytes « classiques » etait plus elevee dans les histiocytoses compare aux TE (mediane avec ecart interquartile : 92 % [83,5–96,0] vs 76 % [71,0–84,0] ; p : 0,0149). La proportion de monocytes intermediaires etait plus faible dans les histiocytoses comparees aux TE (4,5 % [3,00–7,75] vs 13 % [9,00–18,00] ; p : 0,0230) et aux ACG (4,5 % [3,00–7,75] vs 7,91 % [6,01–20,75] ; p : 0,0175). Les proportions de monocytes classiques (87,50 % [78,50–92,50] vs 97 % [96,0–98,0] ; p :0,0015), intermediaires (5 % [4,0–12,25] vs 2,5 % [1,250–2,750] ; ip :0,043) et non classiques (4 % [3,250–11,0] vs 0,5 % [0,500–1,500] ; p :0,0086) differaient entre les patients atteints de LMMC et les patients presentant une histiocytose et une hematopoiese clonale. La repartition etait identique chez les patients avec histiocytose et une mutation sur la voie des MAP-kinases et les patients avec une LMMC. La repartition des monocytes ne differait pas selon le type d’histiocytose, le statut moleculaire, l’association avec une neoplasie myeloide ou hematopoiese clonale ou le traitement par therapie ciblee. La proportion de monocytes non classiques etait plus faible dans les histiocytoses avec atteintes vasculaires (1,00 % [0,775–2,500] vs 4,00 % [1,750–9,500] ; p : 0,0425). La proportion de monocytes intermediaires etait plus faible chez les patients avec une maladie controlee (3,5 % [2,00–5,00] vs 7,5 % [4,00–16,00] ; p : 0,0311). Conclusion La distribution des sous-populations monocytaire est homogene dans les histiocytoses. Cette derniere est proche de la LMMC, un syndrome myeloproliferatif avec une implication possible de la voie des MAP-kinases ; mais elle est differente de la TE et de l’ACG. L’analyse des sous-populations monocytaire peut etre une aide diagnostique et un marqueur d’activite de la maladie.
- Published
- 2021
11. Évaluation des caractéristiques phénotypiques dans les histiocytoses des groupes L et R en fonction du statut mutationnel de BRAFV600E
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A. Godot, J. Razanamahery, N. Méaux-Ruault, J.F. Emile, J. Haroche, H. Gil, S. Audia, M. Samson, B. Bonnotte, V. Leguy-Seguin, and N. Magy-Bertrand
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Gastroenterology ,Internal Medicine - Published
- 2022
12. POS1379 HYPERMETABOLIC BONE SARCOIDOSIS ON 18F-FDG PET-CT: IMPACT ON TREATMENT AND DISEASE RELAPSE IN A COHORT OF 165 PATIENTS FROM A SINGLE UNIVERSITY HOSPITAL
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A. Bouchut, R. Lhote, P. Maksud, T. Ben Salem, A. Fustier, Q. Moyon, J. Haroche, M. Soussan, A. Mathian, M. Hié, Z. Amoura, and F. Cohen
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Rheumatology ,Immunology ,Immunology and Allergy ,General Biochemistry, Genetics and Molecular Biology - Abstract
BackgroundSarcoidosis is a multisystemic granulomatosis of unknown cause. Prevalence of bone sarcoidosis is estimated between 3 and 30%. Bone sarcoidosis is symptomatic in about half of the cases. 18F-fluorodeoxyglucose (FDG) positron emission tomography-computed tomography (PET-CT) is a useful imaging modality in sarcoidosis, to search for a biopsiable site, evaluate organ involvement or assess disease activity. It is a sensitive imaging modality to detect bone involvement. However, clinical and prognostic significance of hypermetabolic bone involvement of sarcoidosis is not well known.ObjectivesThe aim of this study was to compare the characteristics of patients with and without hypermetabolic bone involvement of sarcoidosis and to evaluate the impact of metabolic bone involvement on treatments and outcomes.MethodsThis was an observational, comparative, retrospective monocentric study of prospectively collected data. Inclusion criteria were a diagnosis of sarcoidosis according to the World Association of Sarcoidosis and Other Granulomatous diseases (WASOG) criteria and at least one 18F-FDG PET-CT during follow-up. Metabolic bone involvement of sarcoidosis was defined as bone hypermetabolism for which alternative causes had been reasonably excluded, following the WASOG criteria of « at least probable » bone sarcoidosis. Characteristics of patients with and without bone involvement were compared using bilateral Fisher or Mann-Whitney tests. Relapse-free survival curves were constructed following the Kaplan-Meier method and compared using a log-rank test. A p-value < 0.05 was considered significant.ResultsAmong 503 patients with sarcoidosis, 165 with definite sarcoidosis who had undergone at least one 18F-FDG PET-CT were included. Fourteen patients had positive bone PET-CT findings which were attributed to other cause than sarcoidosis. Metabolic bone involvement of sarcoidosis was found in 29 patients (18%), among which 9 (31%) had structural bone lesions on CT. Metabolic bone involvement of sarcoidosis was associated with more frequent intrathoracic lymph node involvement (28 [96%] and 107 [79%], p < 0.001), extrathoracic lymph node involvement (15 [52%] and 40 [30%], p = 0.03) and a higher number of organ involvements (median [interquartile range], 6 [4-7] and 4 [2-5], p < 0.001). Patients with metabolic bone involvement received more frequently corticosteroids (29 [100%] and 99 [73%], p < 0.001), methotrexate (26 [90%] and 66 [48%], p < 0.001), tumor necrosis factor (TNF) alpha inhibitors (22 [76%] and 41 [30%], p < 0.001), and a higher number of treatments (3 [3-4] and 2 [1-3], p < 0.001). Despite more intensive treatments, disease relapse occurred significantly sooner in patients with metabolic bone involvement of sarcoidosis (median time to the first relapse, 63 [44-84] months and 96 [72-156] months respectively, p = 0.01).ConclusionMetabolic bone involvement on PET-CT was present in 18% of patients with sarcoidosis. It was predominantly axial and without structural lesions. In this comparative study, patients with metabolic bone involvement received significantly more treatments and had a shorter time to relapse. It could therefore reflect a more severe multisystemic involvement and chronic evolution of the disease. This could help adjust individual therapeutic strategy for patients with sarcoidosis.References[1]Challenges of Sarcoidosis and Its Management. Drent M, Crouser ED, Grunewald J. N Engl J Med. 2021 Sep 9;385(11):1018-1032.[2]Clinical Presentation and Treatment of High-Risk Sarcoidosis. Perlman DM, Sudheendra MT, Furuya Y, Shenoy C, Kalra R, Roukoz H, Markowitz J, Maier LA, Bhargava M. Ann Am Thorac Soc. 2021 Sep 15. doi: 10.1513/AnnalsATS.202102- 212CMEFigure 1.Disclosure of InterestsNone declared
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- 2022
13. Les valvulopathies sévères associées au LES et/ou au SAPL (dont l’endocardite de Libman-Sachs) sont une complication du syndrome des anti-phospholipides : analyse rétrospective de 23 patients opérés
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Amélie Servettaz, Jean-Loup Pennaforte, Z. Amoura, A. Mathian, N. Bourse Chalvon, J. Haroche, C. Boulagnon, F. Cohen Aubart, J.C. Piette, P. Orquevaux, N. Costedoat-Chalumeau, P.E. Gavand, and M. Lekieffre
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Gastroenterology ,Internal Medicine - Abstract
Introduction Les valvulopathies associees au lupus erythemateux systemique (LES) et/ou au syndrome des anti-phospholipides (SAPL), dont l’endocardite de Libman-Sachs, sont des complications rares de ces deux pathologies. L’objectif de cette etude etait de decrire les caracteristiques cliniques, biologiques, echo-cardiographiques et evolutives des patients porteurs de valvulopathies severes liees au LES et/ou SAPL ayant necessite un remplacement valvulaire, et d’etudier leurs histologies valvulaires. Materiels et methodes Etude Francaise retrospective observationnelle et multicentrique (n = 5), proposee par le Centre Hospitalier Universitaire de Reims et realisee sous l’egide de la SNFMI. Les patients inclus devaient avoir une valvulopathie severe ayant necessite un recours a la chirurgie valvulaire et etre porteurs d’un LES et/ou SAPL repondant aux criteres internationaux. Le compte-rendu de l’histologie valvulaire devait etre disponible. Resultats Vingt-trois patients (dont 20 femmes) âges en moyenne de 39 ± 15 ans au diagnostic de valvulopathie, ont ete inclus dans l’etude. Tous etaient porteurs d’un SAPL, avec evenements thrombotiques chez 22 (96 %) d’entre eux, de phenotype arteriel chez 15 (65,2 %) patients dont 6 (26 %) avaient au moins un episode de syndrome catastrophiques des anti-phospholipides (CAPS). Onze patients (48 %) avaient un LES associe au SAPL. La maladie systemique (SAPL avec ou sans LES) etait connue avant la mise en evidence de la valvulopathie chez seulement 12 (52 %) patients. Vingt patients (87 %) etaient porteur d’un anticoagulant circulant lupique, 20 (87 %) d’un anti-cardiolipine et 13 (56 %) avaient une triple positivite APL. Vingt patients (87 %) avaient une seule valve pathologique, 18 patients etaient porteurs d’une valvulopathie mitrale (78 %) et 8 (35 %) d’une valvulopathie aortique. Les epaississements (n = 19 ; 83 %) et les insuffisances valvulaires (n = 19 ; 83 %) etaient les anomalies les plus frequemment observees. Quinze patients (62 %) ont eu un remplacement valvulaire par valve mecanique, deux par une bioprothese (8,7 %) et 6 d’une chirurgie valvulaire conservatrice (26 %), dont 5 ont du etre reoperes dans un delais moyen de 1 ± 1,8 ans. Neuf (39 %) patients ont presente des complications postoperatoires precoces dont trois CAPS, une thrombose de prothese et un deces postoperatoire precoce (echec d’extubation apres deux mois de reanimation). Dix-huit patients (78,3 %) avaient un fonctionnement valvulaire juge normal a distance de l’intervention. La moitie des patients avaient des sequelles neurologiques (liees a des evenements ischemiques peri operatoires) a la fin du suivi (47 %). Quatre patientes du groupe chirurgie reparatrice ont eu une grossesse normale apres la chirurgie. Trois types de lesions valvaires histologiques ont ete observees au sein des valves prelevees : 8 (34 %) patients avaient une endocardite de Libman-Sacks typique (avec de larges vegetations delabrantes), 9 (39 %) une valvulopathie fibro-calcifiee degenerative et 6 (26 %) des lesions combinees (fibro-degeneratives et petites exulcerations). Conclusion Les valvulopathies graves (necessitant une chirurgie) au cours du LES et/ou du SAPL sont fortement associees au SAPL thrombotique, surtout de phenotype arteriel. La moitie des patients avaient des sequelles neurologiques en rapport avec des evenements ischemiques au dernier suivi et la chirurgie valvulaire comportait un risque eleve de CAPS.
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- 2021
14. Efficacité spectaculaire du Vemurafenib sur des symptômes psychiatriques révélant une maladie d’Erdheim-Chester BRAFV600E mutée
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J. Razanamahery, M. Abdallahoui, A. Fromont, Bernard Bonnotte, G. Chabridon, J. Haroche, A. Idbaih, G. Tarris, and Sylvain Audia
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Gastroenterology ,Internal Medicine - Abstract
Introduction Les manifestions psychiatriques ne sont pas decrites dans le spectre des atteintes neurologiques de la maladie d’Erdheim-Chester [1] ; en particulier en tant que premiere manifestation de la maladie [2] . Observation Une femme caucasienne de 81 ans souffrait d’un delire associe a des hallucinations. Elle avait pour antecedents une maladie de Basedow, une occlusion de la veine retinienne bilaterale et une degenerescence maculaire. Le tableau debute par des hallucinations auditives 7 mois auparavant suivi d’hallucinations visuelles et de logorrhee deux mois plus tard. La patiente presentait egalement un delire de persecution avec des episodes de confusion. Le tableau semblait peu evocateur d’un trouble psychiatrique pur debutant. Lors de l’hospitalisation, l’examen objective un syndrome cerebelleux (Assessement and rating Ataxia score : 13/40). La patiente presentait egalement des signes de decompensation cardiaque mal toleree. L’echographie cardiaque objectivait une pericardite avec des signes de pre-tamponnade motivant un drainage. Le liquide etait inflammatoire sans cellules neoplasiques. Sur le plan neurologique, l’IRM montrait des hyper-signaux en sequence T-2 FLAIR du pont et des pedoncules cerebelleux superieurs. La ponction lombaire etait sans particularites en dehors d’une elevation de la neopterine. Le scanner thoraco-abdomino-pelvien objectivait un epaississement de la graisse peri-renale bilaterale donnant un aspect de « rein-chevelu », ainsi qu’un epaississement de l’adventice de l’aorte. Le PET-TDM revelait un osteosclerose bilaterale et symetrique des os long evocatrices de maladie d’Erdheim-Chester, une fixation du traceur sur la graisse peri-renale, l’aorte et sur l’oreillette droite. Une pseudotumeur de l’oreillette droite fut detectee par l’IRM cardiaque. Le diagnostic de maladie d’Erdheim-Chester a ete confirme par une biopsie de la graisse peri-renale montrant une infiltration diffuse composee d’histiocytes CD68+, CD1a- avec mutation du gene BRAFV600E par technique de pyrosequencage. La patiente a recu un traitement par interferon alpha(180 μg/semaine 2 fois) en attente du statut BRAF puis une therapie ciblee par inhibiteur de BRAF (Vemurafenib). Une regression des manifestations psychiatriques a debute sous interferon et s’est intensifie sous therapie ciblee. A huit semaines de traitements, le delire et les hallucinations avaient completement disparu. L’IRM cerebrale montre une regression partielle des lesions du pont et du cervelet. Le PET montre egalement une diminution de la fixation du traceur. Apres 8 semaines, le patient avait recupere cliniquement. L’IRM cerebrale montrait une regression partielle des lesions. Le 18FDG-PET montre une reduction de l’absorption du radio traceur sur tous les sites ECD compatible avec une reponse metabolique partielle. Conclusion Nous rapportons le premier cas de maladie d’Erdheim-Chester revele par une presentation psychiatrique avec une amelioration spectaculaire sous therapie ciblee.
- Published
- 2021
15. Phénotypes du syndrome des anticorps anti-phospholipides: une analyse en cluster de 2 bases indépendantes
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M. Hie, F. Cohen Aubart, R. Cervera, Q. Moyon, D. Taieb, A. Mathian, J. Haroche, Isabella Annesi-Maesano, Z. Amoura, and R. Lhote
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Gastroenterology ,Internal Medicine - Abstract
Introduction Le syndrome des anticorps antiphospholipides (SAPL) est une maladie auto-immune rare, caracterisee par des thromboses de sites varies et/ou des evenements obstetricaux, associes a la presence d’anticorps antiphospholipides persistants. L’expression clinique du SAPL est heterogene et malgre des etudes anterieures montrant des associations d’organe preferentielles, l’identification de phenotypes cliniques n’a pas ete clairement obtenue. Le but de cette etude etait de determiner des phenotypes cliniques de SAPL en utilisant une approche analytique non supervisee dans deux cohortes bien caracterisees de patients atteints de SAPL. Patients et methodes Les phenotypes de SAPL ont ete identifies a l’aide d’une analyse en cluster selon une methode ascendante hierarchique, qui a permis de determiner des associations de variables preferentielles parmi 18 atteintes d’organes et caracteristiques cliniques. Nous avons utilise une cohorte initiale multicentrique de 1000 patients, et valide les resultats parmi une cohorte de replication de 435 patients. Resultats L’analyse hierarchique a permis d’identifier 3 phenotypes de SAPL, tant dans la cohorte initiale que dans la cohorte de replication: un phenotype obstetrical (respectivement n = 259 et n = 74 patientes), un phenotype de thrombose veineuse, correspondant au plus grand nombre de patientes (n = 461 et n = 297) et un phenotype peau-systeme nerveux central-cœur (n = 280 et n = 64 patients). Les caracteristiques cliniques des patients differaient significativement entre les 3 phenotypes. Les patientes ayant un phenotype « obstetrical » avaient un faible risque de thrombose (veineuse ou arterielle); les patients presentant un phenotype « thrombose veineuse » avaient une frequence elevee de toutes les thromboses veineuses, un faible risque de maladie neurologique et cardiaque, mais presentaient occasionnellement des manifestations cutanees et une thrombocytopenie; enfin, les patients du phenotype peau-systeme nerveux central-coeur avaient un phenotype bien defini associant peau, manifestations neurologiques, cardiopathies, atteinte renale, et thrombopenie. Il n’y avait pas de difference dans le profil des anticorps antiphospholipides au-dela des groupes. Le phenotype peau-systeme nerveux-central-coeur avait un risque de survenu de syndrome catastrophique des anticorps antiphospholipides plus eleve. Conclusion Nous avons identifie 3 phenotypes cliniques de SAPL, montrant des associations preferentielles d’atteintes d’organe, et une presentation heterogene de ce syndrome. Cette observation peut aider les cliniciens a detecter les atteintes des organes et a mieux choisir les traitements dans une approche plus personnalisee.
- Published
- 2021
16. Efficacité et tolérance de la cladribine dans les histiocytoses non Langerhansiennes
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Elodie Rivière, Quentin Riller, Z. Amoura, R. Lhote, Maxime Samson, Neila Benameur, B. Faucher, J. Haroche, Q. Moyon, S. De Almeida Chaves, and F. Cohen Aubart
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Gastroenterology ,Internal Medicine - Abstract
Introduction Les histiocytoses sont un groupe d’affections heterogene, parmi lesquelles on distingue les maladies comportant une composante clonale constante associee a une mutation somatique sur la voie des MAPkinases (histiocytoses du groupe L comportant la maladie d’Erdheim-Chester, MEC et l’histiocytose Langerhansienne, HL), et les histiocytoses pour lesquelles la composante clonale est moins frequemment mise en evidence (histiocytoses du groupe R de type Destombes-Rosai-Dorfman, RDD). L’utilisation de l’interferon-alpha, un immunomodulateur et myelosuppresseur qui ameliore la survie au cours de la MEC, est limitee par les frequents effets indesirables (syndrome grippal, troubles thymiques, auto-immunite). Si les therapies ciblant la voie des MAPkinases ont revolutionne la prise en charge des histiocytoses depuis 2012, leur utilisation est grevee d’effets indesirables parfois severes, rendant necessaires les alternatives therapeutiques, notamment pour les formes les moins severes. La cladribine, une chimiotherapie myelosuppressive efficace sur la lignee monocytaire, est efficace dans les HL mais les donnees sur son utilisation au cours des histiocytoses non Langerhansiennes (MEC et RDD) sont limitees. L’objectif de l’etude etait d’evaluer l’efficacite et la tolerance de la cladribine au cours des histiocytoses non Langerhansiennes. Patients et methodes Les patients ont ete inclus a partir du registre des histiocytoses et des donnees de pharmacie hospitali7re. Les criteres de selection etaient: uns histiocytose non Langerhansienne de type MEC ou RDD ou non classee, la realisation d’au moins une perfusion ou injection de cladribine, et des donnees suffisantes dans le dossier medical. L’efficacite a ete evaluee par la reponse clinique, radiologique, et metabolique (remission partielle, complete, stabilite, ou progression). Les donnees de tolerance etaient extraites a partir des dossiers medicaux. Resultats Un total de 21 patients a ete inclus (17 hommes et 4 femmes), d’âge median au diagnostic de l’histiocytose de 48 ans (18 a 73). Dix patients avaient une maladie de RDD, 5 une histiocytose mixte (MEC + HL), 4 une MEC, et 2 une histiocytose non Langerhansienne inclassee. Cinq patients presentaient une mutation BRAFV600E. Les patients presentaient une atteinte du systeme nerveux central (n = 15), osseuse (n = 14), ORL (n = 8), ophtalmologique (n = 8), pulmonaire (n = 6), vasculaire (n = 6), et ganglionnaire, cutanee, et/ou perirenale (n = 4 chacun). Seize patients recevaient le traitement par 2CDA en seconde ligne ou plus (apres un traitement variable comportant: corticotherapie, rituximab, methotrexate, cyclophosphamide, infliximab, interferon, vinblastine, anakinra, vemurafenib, chirurgie), alors que 5 le recevaient en premiere ligne. Le nombre median de cycles etait de 4 (1 a 8). Les traitements concomitants etaient des corticoides chez 6 patients, de l’interferon-alpha chez 1, et du vesanoide chez 1. Tous les patients recevaient une prophylaxie anti-infectieuse par cotrimoxazole et valacyclovir. Le pourcentage de reponse clinique (complete + partielle) etait de 62 %, et de 43 % pour les reponses radiologiques (complete + partielle). La reponse metabolique etait evaluable chez 13 patients: parmi eux on observait 8 reponses (62 %) (2 completes et 6 partielles), 1 patient stable (8 %), et 4 progressions (31 %). Parmi les patients ayant obtenu une reponse sous cladribine, 6 (29 %) ont rechute avec un delai median de 16 mois. Quinze patients ont eu une nouvelle ligne therapeutique apres la cladribine, dont une therapie ciblee chez 10 (48 %). Les effets indesirables de la cladribine etaient hematologiques chez 19 patients (90 %), avec une lymphopenie chez 19/21 patients (90 %), une neutropenie Discussion La revue de litterature a permis d’analyser 39 patients, et montre un taux de reponse global radiologique de 59 %. Comparativement aux 43 % trouves dans notre cohorte, cette meilleure reponse peut etre liee a une frequence plus elevee d’atteintes neurologiques centrales dans notre serie (71 % versus 41 %), et egalement a un biais de publication. Ces taux de reponse dans les histiocytoses non-Langerhansiennes restent inferieurs a ceux observes dans les series d’histiocytoses Langerhansiennes. Conclusion La cladribine est une option therapeutique interessante dans les histiocytoses non-Langerhansiennes, avec un taux de reponse entre 43–59 %. La tolerance est excellente malgre une lymphopenie constante.
- Published
- 2020
17. Campylobacter infection in adult patients with primary antibody deficiency
- Author
-
Jérémie Dion, Marion Malphettes, Lucie Bénéjat, Francis Mégraud, Alain Wargnier, David Boutboul, Lionel Galicier, Vincent Le Moing, Patrick Giraud, Arnaud Jaccard, Raphaële Nove-Josserand, Claire Fieschi, Eric Oksenhendler, Laurence Gérard, E. Oksenhendler, C. Fieschi, M. Malphettes, L. Galicier, S. Georgin, J.P. Fermand, J.F. Viallard, A. Jaccard, C. Hoarau, Y. Lebranchu, A. Bérezné, L. Mouthon, M. Karmochkine, N. Schleinitz, I. Durieu, R. Nove-Josserand, V. Chanet, V. Le-Moing, N. Just, C. Salanoubat, R. Jaussaud, F. Suarez, O. Hermine, P. Solal-Celigny, E. Hachulla, G. Condette-Wojtasik, L. Sanhes, M. Gardembas, I. Pellier, P. Tisserant, M. Pavic, B. Bonnotte, J. Haroche, Z. Amoura, L. Alric, M.F. Thiercelin, L. Tetu, D. Adoue, P. Bordigoni, T. Perpoint, P. Sève, P. Rohrlich, J.L. Pasquali, P. Soulas-Sprauel, L.J. Couderc, P. Giraud, A. Baruchel, I. Deleveau, F. Chaix, J. Donadieu, F. Tron, C. Larroche, A.P. Blanc, A. Masseau, M. Hamidou, G. Gorochov, J.L. Garnier, H. Moins, L. Gérard, Hôpital Saint-Louis, Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (APHP)-Université Paris Diderot - Paris 7 (UPD7), Recherche clinique appliquée à l'hématologie ((EA_3518)), Université Paris Diderot - Paris 7 (UPD7), Université de Bordeaux (UB), Recherches Translationnelles sur le VIH et les maladies infectieuses (TransVIHMI), Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Institut de Recherche pour le Développement (IRD)-Université Montpellier 1 (UM1)-Université Cheikh Anta Diop [Dakar, Sénégal] (UCAD)-Universtié Yaoundé 1 [Cameroun]-Université de Montpellier (UM), Centre Hospitalier Régional Universitaire [Montpellier] (CHRU Montpellier), Hopital Saint-Louis [AP-HP] (AP-HP), Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP), Recherche clinique appliquée à l'hématologie (URP_3518), Université de Paris (UP), Clinique Pont-de-Chaume, CHU Limoges, Centre Hospitalier Lyon Sud [CHU - HCL] (CHLS), Hospices Civils de Lyon (HCL), DEFI study group: E Oksenhendler, C Fieschi, M Malphettes, L Galicier, S Georgin, J P Fermand, J F Viallard, A Jaccard, C Hoarau, Y Lebranchu, A Bérezné, L Mouthon, M Karmochkine, N Schleinitz, I Durieu, R Nove-Josserand, V Chanet, V Le-Moing, N Just, C Salanoubat, R Jaussaud, F Suarez, O Hermine, P Solal-Celigny, E Hachulla, G Condette-Wojtasik, L Sanhes, M Gardembas, I Pellier, P Tisserant, M Pavic, B Bonnotte, J Haroche, Z Amoura, L Alric, M F Thiercelin, L Tetu, D Adoue, P Bordigoni, T Perpoint, P Sève, P Rohrlich, J L Pasquali, P Soulas-Sprauel, L J Couderc, P Giraud, A Baruchel, I Deleveau, F Chaix, J Donadieu, F Tron, C Larroche, A P Blanc, A Masseau, M Hamidou, G Gorochov, J L Garnier, H Moins, C Fieschi, M Malphettes, L Gérard, Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Université Paris Diderot - Paris 7 (UPD7), Recherches Translationnelles sur le VIH et les maladies infectieuses endémiques er émergentes (TransVIHMI), Université Montpellier 1 (UM1)-Institut de Recherche pour le Développement (IRD)-Université de Yaoundé I-Université Cheikh Anta Diop [Dakar, Sénégal] (UCAD)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Université de Montpellier (UM), and Université Paris Diderot - Paris 7 (UPD7)-Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (APHP)
- Subjects
Adult ,Male ,medicine.medical_specialty ,Gastrointestinal Diseases ,[SDV]Life Sciences [q-bio] ,Primary Immunodeficiency Diseases ,Population ,medicine.disease_cause ,Antibodies ,03 medical and health sciences ,0302 clinical medicine ,[SDV.MHEP.MI]Life Sciences [q-bio]/Human health and pathology/Infectious diseases ,Internal medicine ,Campylobacter Infections ,medicine ,Prevalence ,Immunology and Allergy ,Humans ,030212 general & internal medicine ,education ,ComputingMilieux_MISCELLANEOUS ,education.field_of_study ,Univariate analysis ,business.industry ,Campylobacter ,Liver Diseases ,Middle Aged ,medicine.disease ,Comorbidity ,[SDV.MP.BAC]Life Sciences [q-bio]/Microbiology and Parasitology/Bacteriology ,3. Good health ,Diarrhea ,030228 respiratory system ,Bacteremia ,Coinfection ,Female ,France ,medicine.symptom ,business ,Complication ,[SDV.MHEP]Life Sciences [q-bio]/Human health and pathology - Abstract
International audience; Primary antibody deficiency (PAD) is characterized by a defective immunoglobulin production and recurrent infections, mostly involving respiratory and gastrointestinal tracts. Chronic or recurrent diarrhea is reported in up to 23%. Campylobacter infection is a common cause of infectious diarrhea, reported in 1.2% to 7.5% of patients with common variable immunodefi-ciency (CVID), the most frequent PAD. The aim of this study was to describe Campylobacter infection in patients with PAD included in a large nationwide study and analyze factors associ-ated with susceptibility to this pathogen. The DEFI (DEFicit Immunitaire) study is an ongoing large cross-sectional French multicentric study of adults with PAD, with retrospective collection of clinical data. All patients with a history of bacteriologically documented Campylobacter infection were identified, and clinical data were collected for each episode. Factors associated with recurrent infection were assessed as oddsratio (OR) and 95% confidence interval (CI), calculated by means of simple regression analysis. In patients with available material, strains of each episode were characterized using molecular analysis and compared (Table E1, available in this article’s Online Repository at www.jaci-inpractice.org). A com-parison of immunodeficiency-related characteristics of patients with and without Campylobacter infection was performed in the homogeneous group of patients with CVID. The control group included patients with CVID from DEFI centers who confirmed that patients did not develop Campylobacter infection after enrollment (Figure E1, available in this article’s Online Repository at www.jaci-inpractice.org). After correction for multiple comparisons, P
- Published
- 2018
18. Histiocitosis sistémicas
- Author
-
J. Haroche and J.-F. Emile
- Published
- 2017
19. La réplication du virus Epstein-Barr est fréquente lors des poussées de lupus systémique
- Author
-
Z. Amoura, David Boutolleau, Vincent Calvez, M. Hie, F. Cohen Aubart, Sonia Burrel, J. Haroche, Makoto Miyara, M. Pineton De Chambrun, A. Mathian, Micheline Pha, Paul Breillat, and Flore Rozenberg
- Subjects
Gastroenterology ,Internal Medicine - Abstract
Introduction L’implication du virus Epstein-Barr (EBV) est fortement suspectee dans la physiopathologie du lupus systemique (LS). L’EBV est un herpes virus ubiquitaire dont la cible cellulaire principale est le lymphocyte B. Il induit aussi la production d’interferon-alpha par les cellules dendritiques plasmacytoides. Les profils serologiques EBV et sa replication peripherique suggerent une reactivation plus frequente chez les patients lupiques que dans la population generale. Habituellement la proliferation lymphocytaire B induite par l’EBV ne se manifeste que dans des conditions immunosuppressives. L’objectif de notre etude etait d’analyser le lien entre la replication peripherique de l’EBV et l’activite du LS. Patients et methodes Etude retrospective monocentrique transversale. Etaient eligibles les patients de plus de 18 ans avec un diagnostic de LS selon les criteres ACR ou SLICC et ayant eu au moins une mesure de la replication sanguine de l’EBV par polymerase chain reaction (PCR) entre 2012 et 2019 dans le meme laboratoire de virologie. Une charge virale (CV) > 125 UI/mL etait consideree comme positive. Les criteres d’exclusion etaient : patients transplantes d’organe et patients avec une serologie EBV negative. Une maladie lupique etait definie comme active en cas de score SELENA-SLEDAI > 4. La severite des poussees etait classee selon l’index des poussees SELENA-SLEDAI. Resultats Cent cinq patients (98 femmes et 7 hommes) ont ete inclus. Lors de la mesure de la replication de l’EBV : la mediane (quartiles) de l’âge et de l’anciennete du LS etaient respectivement de 34 (23,5–43) et 7 (2–14) ans ; 67 malades (70 %) etaient traites par hydroxychloroquine (HCQ), 66 (63 %) par prednisone et 42 (40 %) par un immunosuppresseur ; le score SELENA-SLEDAI median (quartiles) etait 5 (2–11) ; 60 malades (57 %) avaient un LS actif se manifestant par une polyarthrite (n = 32 ; 53 %), des symptomes systemiques (fievre, perte de poids, anorexie ou adenopathie) chez 31 (52 %), une atteinte cutanee chez n = 23 (38 %), une glomerulonephrite chez 19 (32 %), une atteinte hematologique chez 14 (23 %), une atteinte neurologique chez 13 (24 %) et une serite chez 10 (17 %). Quarante-huit (46 %) malades n’avaient pas de poussee, 19 (31 %) une poussee legere a moderee et 38 (36 %) une poussee severe. La PCR EBV etait positive chez 54 (90 %) malades ayant un lupus actif versus 6 (13 %) malades avec lupus inactif (p La charge virale EBV etait correlee au score d’activite du lupus, le SELENA-SLEDAI (r = 0,67 ; p Dix-huit malades actifs ont eu une deuxieme mesure de PCR EBV. La mediane [extremes] des CV EBV etait significativement plus importante lors des periodes d’activite du LS (236 [0–2680] UI/mL) que lors des periodes d’inactivite ou de moindre activite du LS (0 [0–1537] UI/mL, p Conclusion La presence et la severite d’une activite clinique au cours du LS sont associees a une replication peripherique de l’EBV, sans que l’on puisse definir actuellement s’il s’agit d’une cause ou d’une consequence de l’activite du systeme immunitaire.
- Published
- 2019
20. Atteinte neurologique isolée de la maladie de Rosai-Dorfman-Destombes
- Author
-
K.H. Ly, S. Palat, R. Foré, Anne-Laure Fauchais, F. Cohen-Aubart, J. Haroche, M. Compagnat, and L. Cussinet
- Subjects
0301 basic medicine ,03 medical and health sciences ,030104 developmental biology ,0302 clinical medicine ,Gastroenterology ,Internal Medicine ,030215 immunology - Abstract
Introduction La maladie de Rosai-Dorfman-Destombes est une histiocytose non langerhansienne rare decrite en 1969, appartenant au groupe R de la nouvelle classification des histiocytoses publiee en 2016 [1] . Nous rapportons ici un cas d’atteinte neurologique centrale isolee, une atteinte rare dans la maladie de Rosai-Dorfman-Destombes. Observation Un homme de 28 ans, sans antecedent, presentait au debut de l’annee 2019 de facon progressive des vomissements incoercibles associes a des cephalees, des vertiges, des troubles visuels de l’œil droit, une dysgueusie et des troubles de la deglutition. Fin avril 2019, un scanner cerebral montrait une masse tumorale du 4e ventricule se rehaussant a l’injection. Il est evoque un ependymome et l’analyse histologique de la macro-biopsie revelait une lesion d’aspect inhabituelle a type de granulome histiocytaire. La presence d’une emperipolese ainsi que l’etude immunohistochimique etaient compatibles avec une maladie de Rosai-Dorfman-Destombes, confirmee par une relecture du prelevement au centre de reference avec la constatation d’une mutation BRAF, NOTCH1 et NOTCH2. Un scanner thoraco-abdomino-pelvien ne montrait que quelques foyers en verre depoli en base gauche. Le TEP scanner trouvait la lesion hypermetabolique unique du 4e ventricule cerebral sans autre hyperfixation metabolique. La scintigraphie osseuse montre une hyperfixation moderee des regions epiphysaires du squelette appendiculaire de facon symetrique et bilaterale, compatible avec une stimulation medullaire. La ponction lombaire etait normale. En postoperatoire, le patient a presente une meningite a Serratia marcescens traitee par fluoroquinolones et carbapenemes, une hydrocephalie et une diplegie faciale necessitant la pose d’une derivation ventriculaire externe. Par ailleurs, devant un deficit rapidement progressif des 4 membres, l’IRM cerebrale et medullaire montrait une ptose des amygdales cerebelleuses d’allure post-chirurgicale necessitant une laminectomie de decompression au niveau de C1 permettant une recuperation motrice immediate mais partielle. A distance de la meningite, une corticotherapie intraveineuse a 2 mg/kg avec un relais a 1 mg/kg per os est entreprise. Apres avis aupres du centre de reference des histiocytoses, un traitement par cobimetinib etait introduit avec une decroissance du traitement par corticoides. L’etat clinique du patient va s’ameliorer avec en association une kinesitherapie intensive. Toutefois, il a presente un episode d’eruption acneiforme a j7 du traitement necessitant un arret therapeutique d’une semaine et introduction de doxycycline avant la reprise, et 2e eruption acneiforme 1 mois apres la reprise du traitement obligeant l’arret du traitement temporaire du cobimetinib. Conclusion La maladie de Rosai-Dorfman-Destombes est une maladie rare pour laquelle la presentation clinique la plus frequente consiste en d’importantes adenopathies bilaterales cervicales de resolution spontanee. L’atteinte neurologique est presente dans moins de 5 % des cas [2] . La presentation la plus frequente est une pachymeningite cerebrale plus ou moins associee a une atteinte medullaire. Une presentation neurologique sous la forme d’une tumeur cerebrale isolee est rare [3] . Le traitement de reference est une association de corticoides avec methotrexate ou cobimetinib en fonction du statut genetique, ce qui permet une regression de la maladie. Les effets secondaires sont a surveiller chez les patients et peuvent necessiter l’arret temporaire ou definitif du traitement.
- Published
- 2019
21. AB0323 INTIMA-MEDIA THICKNESS IS INDEPENDENTLY ASSOCIATED WITH STROKE IN PRIMARY ANTIPHOSPHOLIPID SYNDROME
- Author
-
J. Haroche, Philippe Cluzel, Fleur Cohen, Micheline Pha, Z. Amoura, A. Mathian, L.D. Azoulay, and Patrick Cherin
- Subjects
medicine.medical_specialty ,business.industry ,Immunology ,medicine.disease ,General Biochemistry, Genetics and Molecular Biology ,Primary antiphospholipid syndrome ,Rheumatology ,Intima-media thickness ,Internal medicine ,Cardiology ,Immunology and Allergy ,Medicine ,business ,Stroke - Abstract
Background:Compared to secondary antiphospholipid syndrome (APS), little is known on intima-media thickness (IMT) in primary APS. Previous reports suggest that intima-media thickness may be associated with anti-cardiolipin antibodies, anti-β2-glycoprotein-1 antibodies, and with stroke in APS1.Objectives:To assess clinical significance of intima-media thickness in primary APS.Methods:We have included 29 patients with primary APS (defined according to international consensus criteria) seen, at least once, in our tertiary center for a cardiovascular risk assessment from April 2014 to November 2018.Results:29 patients were included (females 83%). Mean (SD) age at evaluation was 48 years (16.1). Mean APS duration before assessment was 9.1 years (6.2). 27 patients had thrombotic APS (93%), among which 13 (45%) had a history of arterial thrombosis (12 strokes and 1 myocardial infarction) and 16 (55%) of venous thrombosis. Obstetrical APS was present in 7 patients (24%). Positive APL antibodies were: anti-cardiolipin antibodies (aCL) n = 15 (54%), anti-β2-glycoprotein I (anti-β2GP1) n = 10 (36%), lupus-anticoagulant (LAC) n = 11 (39%) and anti-phospholipid antibodies (aPL) n = 19 (68%). Mean IgG levels (GPL) were 52.4 (80.3) UGPL, 52.2 (124) UI, 39.2 (40.5) UGPL for aCL anti-βG2P1, and aPL, respectively. 6 patients (21%) were simple positive, 3 (11%) were double positive, and 10 (36%) were triple positive.Cardiovascular risk factors were: smoking n = 6 patients (21%), overweight n = 11 (39%), hypercholesterolemia n = 12 (43%), arterial hypertension n = 11 (38%), chronic kidney disease (defined by estimated glomerular filtration rate < 60 mL/mn) n = 5 (17%). No patient had diabetes mellitus. Median risk SCORE was 0.65 (0-2.4). Male sex, obesity, chronic kidney disease and risk SCORE were significantly more frequent in patients with arterial APS compared to patients with venous and/or obstetrical APS (38% vs 0%, P=0.01; 33% vs 0%, P=0.02; 38% vs 0%, P=0.01; 2.3 vs 0.7, P=0.03).22 patients (76%) underwent an IMT measurement. Mean IMT was 0.57 (0.14) millimeters (mm). Median IMT was significantly higher in APS patient with stroke than in those without (0.63 IQR (0.55-0.77) mm versus 0.51 (0.44-0.55) mm, P=0.02) (Figure 1A). IMT was neither correlated with duration of APS nor with antibody titers.Variables associated with IMT were studied on uni- and multivariate analysis (Table 1). On univariate analysis, age, aCL positivity and stroke were significantly associated with IMT and were included in the multivariate analysis. On multivariate analysis, there was a positive, independent and significant association between IMT and stroke (P=0.047) and between IMT and age (P=0.024). aCL positivity was not associated with IMT on multivariate analysis (Figure 1B).Conclusion:Intima-media thickness is independently associated with stroke in primary antiphospholipid antibody syndrome.References:[1]Medina G. Increased carotid artery intima-media thickness may be associated with stroke in primary antiphospholipid syndrome. Ann Rheum Dis. 2003;62(7):607-610. doi:10.1136/ard.62.7.607Characters from table content including title and footnotes.Table 1.Predictors of intima-media thickness on uni- and multivariate analysis.Univariate analysisMultivariate analysis*βP-valueβP-valueAge (years)0.0060.0040.024Female sex-0.1020.18APS duration (years)0.00040.31Smoker-0.050.61Overweight0.0660.39Arterial hypertension0.0470.48Hypercholesterolemia0.054290.412Anti-cardiolipin antibodies0.120.050.0840.076Anti-phospholipid antibodies0.0540.44Anti-β2GP10.0940.15Lupus-anticoagulant0.0440.49Anticoagulation-0.070.31Stroke0.1390.020.0990.047β Linear regression coefficientsAPS Antiphospholipid antibody syndrome* Variables with a P-value Figure 1.A.Intima-media thickness according to stroke statusB.Multivariate analysis forest-plot of intima-media thickness predictorsOR Odds-ratioaCL anti-cardiolipin antibodiesDisclosure of Interests:None declared
- Published
- 2021
22. Neuromyélites optiques associées au lupus systémique ou au syndrome de Sjögren : une étude de cohorte multicentrique
- Author
-
Philippe Blanche, E. Maillart, Q. Moyon, M. Hie, L. Guillevin, Nathalie Tieulie, Romain Marignier, Makoto Miyara, Z. Amoura, A. Baber, R. Lhote, M. Pineton De Chambrun, Matthieu Groh, Baptiste Hervier, F. Cohen Aubart, J. Haroche, Pascal Sève, and A. Mathian
- Subjects
Gastroenterology ,Internal Medicine - Abstract
Introduction Les maladies du spectre des neuromyelites optiques (neuromyelitis optica spectrum disorder, NMOSD) sont des maladies demyelinisantes auto-immunes du systeme nerveux central. Elles se manifestent par des episodes recidivants de myelites et de nevrite optique (NO). Le plus souvent, elles sont associees a la presence d’anticorps anti-aquaporine 4 (anti-AQP4). L’association d’une NMOSD anti-AQP4+ et d’une autre maladie auto-immune n’est pas exceptionnelle. En particulier, l’association avec le lupus systemique (LS) et le syndrome de Sjogren primaire (SS) a ete rapportee dans la litterature, sans que l’on sache si cette association avait un impact sur la prise en charge et le pronostic. L’objectif de l’etude etait d’analyser les caracteristiques cliniques, radiologiques, et le suivi a long terme des patients presentant une NMOSD avec anticorps anti-AQP4 associee a un LS et/ou un SS. Patients et methodes Il s’agissait d’une etude retrospective menee dans 4 centres. Les patients presentant une NMOSD avec anticorps anti-aquaporine 4 (criteres IPND 2015) et un LS (criteres EULAR/ACR 2019) ou un SS (criteres ACR/EULAR 2016) ont ete retrospectivement inclus. Les caracteristiques cliniques, biologiques et radiologiques en lien avec la NMOSD, le LS et/ou le SS ont ete recueillies a partir des dossiers medicaux. Lorsque cela etait possible, nous avons cherche la presence d’anticorps anti-AQP4 dans le serum des patients anterieurs aux premieres manifestations clniques de la NMOSD. Resultats Quinze patients presentant une NMOSD avec anticorps anti-AQP4 associee a un LS et/ou un SS (9 patients presentaient un LS, 5 patients un SS et 1 patients un LS associe a un SS) ont ete inclus. La duree de suivi mediane etait de 120 mois (4 a 336 mois) a partir du diagnostic de NMOSD. Quatorze patients (93 %) etaient des femmes et leur âge median lors de la premiere manifestation de NMOSD etait de 40 ans (11–56 ans). Le diagnostic de LS et/ou de SS precedait celui de NMOSD chez 10 patients (67 %) avec un delai median de 72 mois (4–168 mois). Le diagnostic de NMOSD etait concomitant de celui de LS et/ou SS chez 3 patients (20 %) et le precedait chez 2 patients (13 %). Les patients lupiques presentaient une atteinte cutaneo-articulaire dans 90 % des cas ; des cytopenies auto-immunes dans 30 % des cas, et une atteinte des sereuses ou une atteinte renale dans 30 % des cas chacun. Deux patients remplissaient les criteres de syndrome des anticorps anti-phospholipides. Tous les patients avaient des anticorps antinucleaires positifs, 13/15 des anticorps anti-ADN natif, 5/15 des anticorps anti-SS-A, 2/16 des anticorps anti-RNP, 1/15 des anticorps anti-SS-B, et 1/15 des anticorps anti-Sm. Le nombre moyen de poussees de NMOSD par patient etait de 2,7 (1–6). Les manifestations incluaient une atteinte medullaire dans 80 % des cas, une NO dans 60 % des cas, et une atteinte encephalique dans 33 % des cas (dont un syndrome de l’area postrema). Au diagnostic de NMOSD, les patients avec un LS et/ou SS prealable etaient traites par hydroxychloroquine dans 60 % des cas, prednisone dans 20 % des cas (tous a la dose de 5 milligrammes par jour), et azathioprine dans 10 % des cas. Les poussees de NMOSD n’etaient pas concomitantes de poussees de LS chez nos patients. Seul un patient a presente, lors de sa cinquieme poussee de NMOSD, une pericardite avec elevation du titre d’anticorps anti-ADN natifs. Les poussees de NMOSD etaient traitees par bolus de methylprednisolone dans 60 % des cas, par rituximab dans 49 % cas, par cyclophosphamide dans 12 % des cas, et par echanges plasmatiques dans 7 % des cas. Les molecules utilisees comme traitement d’entretien etaient le rituximab dans 60 % des cas, l’azathioprine dans 47 % des cas, et le mycophenolate mofetil dans 33 % des cas. Parmi nos 15 patients, 14 etaient en remission lors de la derniere consultation, apres une duree mediane de 33 mois (6–240 mois). Chez un patient, nous avons pu effectuer la recherche d’anticorps anti-AQP4 dans un serum preleve deux ans avant les manifestations cliniques de la NMOSD, recherche qui s’est averee positive. Conclusion Les NMOSD associees aux anti-AQP4 peuvent etre concomitantes d’un LS ou d’un SS, parfois peu severe, et peuvent survenir plusieurs annees apres le diagnostic de LS ou SS, et en dehors des poussees de ces dernieres. Par ailleurs, les anticorps anti-AQP4 pourraient apparaitre quelques annees avant le diagnostic de la NMOSD. L’impact clinique et therapeutique de cette constatation reste a preciser.
- Published
- 2020
23. Purpura thrombopénique associé à une histiocytose non Langerhansienne mixte (Rosai–Dorfman/Erdheim–Chester)
- Author
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J. Razanamahery, Sébastien Humbert, Fleur Cohen-Aubart, Jean-François Emile, N. Magy-Bertrand, J. Haroche, and C. Payet Revest
- Subjects
Gastroenterology ,Internal Medicine - Abstract
Introduction Le diagnostic de purpura thrombopenique est retenu en cas de thrombopenie isolee, apres exclusion des autres causes de thrombopenie. Le purpura thrombopenique peut etre primitif ou associe a certaines pathologies (infections, maladies auto-immunes, deficits immunitaires) mais n’est pas decrit chez les patients atteints d’histiocytoses non Langerhansienne. Nous rapportons un cas de purpura thrombopenique associe a une histiocytose non Langerhansienne mixte (Rosai–Dorfman/Erdheim–Chester). Observation Un homme de 69 ans etait hospitalise pour epistaxis recidivantes depuis une semaine en octobre 2018. Il avait pour seul antecedent une pancreatite lithiasique et ne prenait pas de traitement. La tension arterielle etait a 150/80 mmHg et l’examen physique montrait un purpura des membres inferieurs. Le bilan biologique objectivait des plaquettes a 7 G/L sans autres anomalies sur la numeration. Le bilan de coagulation et le frottis sanguin etaient normaux. L’electrophorese des proteines montrait une hypergammaglobulinemie polyclonale majeure a 49 g/L (N : 8–13,5). Les dosages de vitamines B9 et 12 etaient normaux. Les bilans infectieux (VIH, VHB, VHC, EBV, CMV), immunologiques (anticorps antinucleaires, ADN natif, antiphospholipides) etaient negatifs. Le myelogramme objectivait une thrombopenie peripherique sans anomalie evocatrice de myelodysplasie. Le patient a recu une corticotherapie a 1 mg/kg/jour pendant 3 semaines permettant une amelioration clinique et biologique. Du fait de l’importance de l’hypergammaglobulinemie, le patient a eu un scanner thoraco-abdomino-pelvien ne montrant ni hepatomegalie, ni splenomegalie mais une infiltration perirenale bilaterale. A 4 mois de la thrombopenie initiale, les plaquettes etaient a 175 G/L sans traitement. Les gammaglobulines diminuaient spontanement a 23,1 g/L. La biopsie perirenale montrait un infiltrat riche en plasmocytes Ig-G4, petits lymphocytes et histiocytes CD68+, CD1a− et S100+. Les histiocytes avaient des noyaux elargis et des lesions d’emperipolese. Il existait une mutation c.395 C>T sur le gene MAP2K1. L’histologie etait en faveur d’une maladie de Rosai–Dorfman (RDD) riche en IgG4 ; l’aspect phenotypique etant en faveur d’une maladie d’Erdheim–Chester (ECD). Aucun traitement specifique n’a ete entrepris du fait du caractere asymptomatique de l’histiocytose. Douze mois apres, le patient presentait une rechute de purpura thrombopenique. Le myelogramme montrait de nouveau une thrombopenie peripherique et le bilan immunologique etait normal. Le patient recevait d’abord des corticoides et immunoglobulines polyvalentes intraveineuses. Un traitement de deuxieme ligne par rituximab etait debute. En l’absence de reponse initiale, de la vincristine etait ajoutee, permettant un controle du chiffre de plaquettes a 97G/L. Actuellement, le patient n’a pas de traitement specifique. Discussion Nous rapportons le premier cas de purpura thrombopenique associe a une histiocytose mixte « ECD/RDD ». Dans la litterature, le purpura thrombopenique a ete uniquement rapporte dans un cas d’histiocytose Langerhansienne [1] , mais jamais dans la RDD ni dans l’ECD. Recemment, une serie de 12 patients presentant une histiocytose mixte (ECD/RDD) a ete decrite et aucun des patients ne presentait de purpura thrombopenique [2] . La thrombopenie profonde ( Dans notre cas, le scanner thoraco-abdomino-pelvien a ete prescrit du fait de l’importance de l’hypergammaglobulinemie mais ne fait pas partie du bilan systematique en cas de thrombopenie isolee et l’histiocytose a ete decouverte fortuitement. Dans notre situation de purpura thrombopenique associe a une histiocytose, une hypothese physiopathologique est que l’activation des macrophages spleniques (in fine histiocytes) participe a la production d’anticorps « anti-GPIIb/IIIa » activant les lymphocytes T spleniques responsable de la destruction plaquettaire [3] . Conclusion Le purpura thrombopenique peut etre une manifestation rare associee aux histiocytoses non Langerhansiennes.
- Published
- 2020
24. Efficacité et tolérance à long terme du lénalidomide dans le traitement du lupus érythémateux cutané : étude rétrospective multicentrique de 40 patients
- Author
-
A. Barbaud, Micheline Pha, Fleur Cohen-Aubart, Laurent Arnaud, Camille Francès, Arsène Mekinian, Patricia Senet, Z. Amoura, Raphael Aitmehdi, F. Chasset, T. De Risi-Pugliese, Olivier Fain, V. Le Guern, J. Haroche, N. Costedoat-Chalumeau, A. Mathian, and Jean-Benoît Monfort
- Subjects
Dermatology - Abstract
Introduction Le lenalidomide a montre des resultats interessants dans des petites series de cas dans le traitement du lupus erythemateux cutane (LEC) severe. Cependant, les donnees d’efficacite et de tolerance a long terme sont limitees en particulier en cas de lupus systemique (LES) associe. Cette etude a evalue l’efficacite et la tolerance du lenalidomide a long terme ainsi que les facteurs associes a la reponse complete. Materiel et methodes Cette etude retrospective multicentrique a inclus des patients suivis pour LEC traites par lenalidomide, apres echec de l’hydroxychloroquine et d’au moins un traitement systemique. L’efficacite etait evaluee par le score CLASI activite (CLASI-A) calcule a l’initiation du traitement, lors de la premiere evaluation a 1 ou 3 mois, puis tous les 6 mois. La reponse etait definie comme : minimale si amelioration ≥ a 20 %, partielle si amelioration ≥ a 50 % et complete en cas de CLASI-A 0. La rechute etait definie par une augmentation de 2 points du CLASI-A apres reponse initiale. Le score SELENA-SLEDAI evaluait les poussees de LES. Resultats Quarante patients avec LEC dont 65 % avec LES ont ete inclus dont 35 en echec de thalidomide (50 % d’arret pour effet indesirable (EI)). La dose initiale de lenalidomide etait de 5 mg/j associee a une thromboprophylaxie. Apres une duree mediane de traitement de 23 mois (1-101), 35 (88 %) patients ont eu une reponse partielle et 17 (43 %) une reponse complete. Parmi les 39 patients ayant eu une reponse initiale minimale, 21 (54 %) ont rechute dont 13 apres reduction de la dose. Une diminution de dose sans rechute a ete possible chez 22 patients. Trois patients (8 %) ont pu arreter le traitement apres reponse complete sans rechute apres un suivi moyen de 13 mois. Le tabagisme actif etait negativement associe a une reponse complete (HR = 3,17 ; IC 95 % [1,04–9,67] ; p = 0,04). Aucune association n’etait trouvee en cas de LEC severe, de LES, ou d’immunosuppresseur (IS) ou corticoide (CTC) associe ( figure 2 ). Sur 93 patients-annees de suivi, 4 EI de grade 3 ou 4 ont entraine un arret definitif, dont 2 thromboses arterielles, mais aucun cas de nouvelle neuropathie ou d’aggravation de neuropathie au thalidomide (n = 7) n’a ete observe. Un patient avec un LEC isole a evolue vers un LES avec une atteinte articulaire moderee. Neuf patients (23 %) ont eu une poussee de LES. Un score SELENA-SLEDAI initial eleve etait associe a un risque de poussee systemique ulterieure (p = 0,0005). Discussion Cette etude a montre l’efficacite du lenalidomide a long terme, avec un profil de tolerance acceptable. Nos resultats suggerent que le lenalidomide n’a peu ou pas d’effet sur l’atteinte systemique du LES. Le lenalidomide est efficace a long terme dans le traitement des LEC severes et la tolerance semble meilleure que celle du thalidomide. Le tabagisme actif est negativement associe a la reponse therapeutique.
- Published
- 2020
25. Endocrine Manifestations in a Monocentric Cohort of 64 Patients With Erdheim-Chester Disease
- Author
-
Z. Amoura, M. Leban, J. Haroche, S. Laugier Robiolle, F. Cohen Aubart, Frédéric Charlotte, Carine Courtillot, Raphaële Renard-Penna, Philippe Touraine, and Aurélie Drier
- Subjects
Adult ,Male ,Erdheim-Chester Disease ,medicine.medical_specialty ,genetic structures ,Endocrinology, Diabetes and Metabolism ,Pituitary Function Tests ,Clinical Biochemistry ,030209 endocrinology & metabolism ,Disease ,Thyroid Function Tests ,Biochemistry ,Cohort Studies ,Young Adult ,03 medical and health sciences ,0302 clinical medicine ,Endocrinology ,Bone Density ,Endocrine Glands ,Internal medicine ,Adrenal Glands ,medicine ,Humans ,Endocrine system ,Young adult ,Gonads ,Aged ,Aged, 80 and over ,business.industry ,Biochemistry (medical) ,Middle Aged ,medicine.disease ,Histiocytosis ,Erdheim–Chester disease ,Cohort ,Diabetes insipidus ,Disease Progression ,Female ,France ,business ,Diabetes Insipidus ,030217 neurology & neurosurgery ,Follow-Up Studies ,Cohort study - Abstract
Erdheim-Chester disease (ECD) is a rare non-Langerhans cell histiocytosis, characterized by infiltration of foamy histiocytes in multiple organs. Endocrine involvement has mostly been described in case reports.We performed systematic endocrine evaluation in a large cohort of patients with ECD.This was a single-center observational study conducted between October 2007 and May 2013.The evaluation was conducted in Pitié-Salpêtrière Hospital (Paris, France), a tertiary care hospital.Sixty-four consecutive patients with ECD (sex ratio, 3.6; mean age, 57.6 years [range, 20-80 years]). Thirty-six patients had follow-up assessments.There were no interventions.Clinical, biological, and morphological evaluations of pituitary, gonadal, adrenal, and thyroid functions, as well as metabolic evaluation, were performed.Diabetes insipidus was found in 33.3% of patients, frequently as the first manifestation of ECD. Anterior pituitary dysfunction was found in 91.3% of patients with full anterior pituitary evaluation, including somatotropic deficiency (78.6%), hyperprolactinemia (44.1%), gonadotropic deficiency (22.2%), thyrotropic deficiency (9.5%), and corticotropic deficiency (3.1%). Thirty-five patients (54.7%) had ≥2 anterior pituitary dysfunctional axes, rising to 69.6% (16 of 23) when only patients with complete evaluations were considered. Two patients had panhypopituitarism. Infiltration of the pituitary and stalk was found with magnetic resonance imaging in 24.4% of patients. Testicular insufficiency was found in 53.1% of patients, with sonographic testicular infiltration in 29% of men, mostly bilateral. Computed tomography adrenal infiltration was found in 39.1% of patients, and 1 case of adrenal insufficiency was observed. No patient was free of endocrine hormonal or morphological involvement. Endocrine dysfunctions were most often permanent, and new deficits appeared during follow-up.Endocrine involvement is very frequent in ECD and should be evaluated carefully at diagnosis and during follow-up.
- Published
- 2016
26. AB1056 SYMPTOMATIC SCLEROSING MESENTERITIS REVEALING ERDHEIM-CHESTER DISEASE: A RARE CONDITION MEDIATED BY BRAF
- Author
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J. Razanamahery, Sébastien Humbert, N. Magy-Bertrand, Jean-François Emile, A. Malakhia, J. Haroche, and Fleur Cohen
- Subjects
medicine.medical_specialty ,Abdominal pain ,medicine.diagnostic_test ,business.industry ,Essential thrombocythemia ,Immunology ,Gene mutation ,medicine.disease ,Sclerosing mesenteritis ,Gastroenterology ,General Biochemistry, Genetics and Molecular Biology ,Histiocytosis ,Rheumatology ,Histiocytoses ,Internal medicine ,Erdheim–Chester disease ,Biopsy ,medicine ,Immunology and Allergy ,medicine.symptom ,business - Abstract
Background:Sclerosing Mesenteritis (SM) refers to an entire spectrum of digestive inflammatory disorders. Diagnosis is based on imaging showing an increase of fat attenuation displacing bowel loops and is in most cases non-symptomatic. Several conditions (abdominal trauma/surgery, neoplasia, infectious and inflammatory diseases) are responsible for SM (1). Among neoplasia, Erdheim-Chester disease (ECD) is a rare clonal histiocytosis characterized by long bone involvement, peri-nephric fat infiltration and cardio-vascular involvement associated with compatible histology (2). Biopsy is mandatory to confirm tissue infiltration by histiocytes and detect somatic mutation. Almost 80% of ECDpatients harbor mutation in mitogen activated protein(MAP) kinase pathway especiallyBRAFV600Egene mutation in about 60% of cases(3). No series of patients presenting both pathologies has been reported. Furthermore, no correlation withBRAFmutation status has been described in patient harboring SM and ECD.Objectives:To describe the clinical, radiological and mutational status of patients harboring SM and ECD.Methods:We reviewed the database of patients with histiocytic disorders in Besancon University Hospital. Patient required one abdominal computed tomography showing sclerosing mesenteritis and clinical/histological features of ECD to fulfill the inclusion criteria. All biopsy samples were investigated for mutation ofMAPkinase pathway gene.Results:Four patients suffered from SM and ECD. The median age at the diagnosis of ECD was 68 years old (61-72). All patients described abdominal pain and the mean duration between first symptoms and diagnosis of ECD was 12 months (4-19). The mean CRP level at diagnosis was 40.75 mg/L (5-117). Two patients were found to have myeloid neoplasms (chronic myelomonocytic leukemia (#2) and essential thrombocythemia (#4)) concurrent with ECD diagnosis.Regarding abdominal computed tomography, all patients had a mesenteric mass associated with hyper-attenuated mesenteric fat and a “fat halo sign”. One patient (#2) had ascites and one had splenomegaly (#4) but no patient had enlarged lymph nodes. CT also demonstrated peri-nephric fat infiltration (“hairy kidney”) (4/4), vascular sheathing of aortic branches (3/4), adrenal hypertrophy (1/4) or ureter dilation (1/4). The mean SUVmaxof the mesentery was 7.5 (4.1-10.9) at diagnosis on (18F)- fluorodeoxyglucose-PET. Three patients underwent mesentery fat biopsy and all samples exhibited ECD histology. Regarding mutational status, 75% (3/4) patients hadBRAFV600Emutation.After initiation of therapies for ECD (targeted therapies for ¾ patients), all patients had improvement of digestive symptoms and decreased of SUVmaxon evaluation18FDG-PET during the follow up.Conclusion:ECD should be investigated in patient with symptomatic SM especially if it is associated with peri-nephric fat infiltration. This condition is rare and might be driven by BRAF gene.TABLE 2.Full term pregnancyMultiple gestationPreconception CZP exposureLabor complicationsMaternal infectionsNeonatal infections (< 6 m after birth)Congenital malformationsBreast-feedingNeonates, n/N15/152/155/150/151/150/150/156/15References:[1]Danford CJ, Lin SC, Wolf JL. Sclerosing Mesenteritis. Am J Gastroenterol. 2019 Jun;114(6):867–73.[2]Diamond EL, Dagna L, Hyman DM, Cavalli G, Janku F, Estrada-Veras J, et al. Consensus guidelines for the diagnosis and clinical management of Erdheim-Chester disease. Blood. 2014 Jul 24;124(4):483–92.[3]Haroche J, Cohen-Aubart F, Rollins BJ, Donadieu J, Charlotte F, Idbaih A, et al. Histiocytoses: emerging neoplasia behind inflammation. Lancet Oncol. 2017 Feb;18(2):e113–25.Disclosure of Interests:None declared
- Published
- 2020
27. Classification et pronostic des atteintes neurologiques de la maladie d’Erdheim-Chester
- Author
-
Antoine Néel, Elodie Rivière, Damien Galanaud, J. Haroche, Jean-François Emile, Z. Amoura, T. Le Gallou, A. Idbaih, M. André, Sylvain Audia, J. Razanamahery, and F.C. Aubart
- Subjects
Gastroenterology ,Internal Medicine - Abstract
Introduction Les atteintes neurologiques representent une atteinte grave de la maladie d’Erdheim-Chester (MEC). Elles sont responsables d’une morbi-mortalite significative. L’objectif du travail etait d’evaluer les atteintes neurologiques, et proposer une classification radiologique, dans une cohorte de 253 patients atteints de MEC. Patients et methodes Il s’agissait d’une etude monocentrique retrospective menee entre 1981 et 2019. Les criteres diagnostiques de maladie d’Erdheim-Chester etaient une presentation clinico-radiologique compatible et une documentation histologique revue centralement par 2 anatomopathologistes qualifies. Le statut BRAF etait determine par PCR gouttelette. Les donnees cliniques et biologiques, l’imagerie, et les traitements, ont ete recueillis a partir des dossiers medicaux. Les imageries par resonance magnetique (IRM) cerebrale et medullaire ont ete evaluees par 2 radiologues. L’effet des therapies ciblees a ete evalue par la reponse globale evaluee par le clinicien, et l’evolution de l’IRM a ete evaluee qualitativement par 2 radiologues independants. Resultats Au sein de la cohorte de 253 patients, 97 (38 %) patients presentaient une atteinte neurologique. La presence d’une atteinte neurologique etait associee a un âge plus jeune au diagnostic (55,5 ans versus 59,1, p = 0,03), la presence d’une mutation de BRAF (77 % chez les patients ayant une atteinte neurologique versus 59 %, p Un total de 74 IRM ont ete revues et 3 presentations ont ete trouvees : une presentation tumorale chez 66 % des patients ayant une atteinte neurologique, une atteinte pseudo-degenerative chez 50 % des patients, et une atteinte vasculaire dans 18 % des cas. La presentation tumorale pouvant consister en une infiltration des meninges sous forme d’epaississement diffus (19 %), de pseudomeningiome (19 %), d’infiltration parenchymateuse (18 %), et/ou d’une infiltration suprasellaire (18 %). Deux patients presentaient une compression medullaire en lien avec l’infiltration de la meninge. Aucun patient n’avait de myelopathie. La presentation pseudo-degenerative etait caracterisee par des hypersignaux du cervelet et/ou des pedoncules cerebelleux sans rehaussement (39 %), une atrophie corticale dans 15 % des cas, et une atrophie cerebelleuse chez 9 %. Les presentations radiologiques pouvaient s’associer les unes aux autres. Un total de 35 % des patients a ete traite par interferon-alpha, et 58 % par une therapie ciblee, qui etait le plus souvent un inhibiteur de BRAF. L’utilisation d’une therapie ciblee a permis une amelioration des symptomes dans 43 % des cas, et une amelioration de l’IRM dans 45 % des cas. Conclusion Les atteintes neurologiques de MEC sont associees a une moins bonne survie. Trois presentations radiologiques ont ete decrites : tumorale, pseudo-degenerative, et vasculaire. Les therapies ciblees permettent une amelioration clinique et de l’IRM chez un peu moins de la moitie des patients.
- Published
- 2019
28. SAT0449 Juvenile onset systemic lupus erythematosus outcome in adulthood: a monocentric retrospective cohort
- Author
-
T. Kwon, Z. Amoura, D Le Thi Huong, M. Pineton De Chambrun, J. Haroche, M. Hie, A. Mathian, F. Cohen Aubart, and Micheline Pha
- Subjects
medicine.medical_specialty ,business.industry ,Arthritis ,Premature gonadal failure ,Retrospective cohort study ,Avascular necrosis ,medicine.disease ,Acr criteria ,Flare index ,Juvenile onset ,Internal medicine ,medicine ,business ,Nephritis - Abstract
Background Outcome of juvenile-onset SLE (j-SLE) during adulthood is poorly described. Objectives To report adult outcome of j-SLE and compare SLE course during childhood and adulthood. Methods j-SLE was defined as a SLE fulfilling ACR criteria and diagnosed before the age of 16 years. Mac Nemar test for paired nominal data and Wilcoxon signed rank test for paired data were used. Results One hundred and six patients j-SLE (88 women and 18 men, female to male ratio: 4.9), mean age at diagnosis: 12.3 years were followed during a mean duration of 13.8 years, from childhood (mean: 4 years) to adulthood (mean: 10.3 years). 97.2% patients received corticosteroids (with intravenous pulses for 50.9%) and 77.3% immunosuppressant drugs. 105 (99%) patients received antimalarial drugs. Clinical manifestations of the first flare were: arthritis (67.9%), cutaneous (57.5%), nephritis (23.6%), fever (17.9%), hematologic: ITP, AIHA (15%). Neuropsychiatric manifestations were found in 6.6%. Digestive involvement was only present in 6% of cases. According to the revised SELENA FLARE INDEX (SFI), the first flare was severe for half of the patients (n=55). Disease course during adulthood had two patterns: 82 patients (77.3%) had at least one SLE flare and 24 (22.6%) a sustained remission. Mean follow up was however significantly higher in the relapsing group (15 years vs 9.8 years, p=0.0014). No difference was found between these 2 groups for first flare severity and clinical manifestations during childhood. Significantly more cutaneous (61.3 vs 42.4%, p=0.003), musculoskeletal (75.5 vs 59.4%, p=0.007), neuropsychiatric (10.4 vs 3.8%, p=0.035), or hematologic manifestations like AIHA (9.4 vs 2.8%, p=0.039) or ITP (26.4 vs 10.4%, p=0.001), and fever (32.1 vs 3.7%, p At the end of the survey mean global SLICC damage index (SDI) was 0.64. Mean childhood SDI was lower than mean adulthood SDI (0.21 vs 0.45, p=0.016). However mean adult follow up was significantly longer. Mean SDI increase per year was similar during childhood and adulthood (0.053 vs 0.049 respectively, p=0.563). 13 patients (12.3%), had musculoskeletal damage occurring more frequently during adulthood than childhood (11 vs 2, p=0.022), specially avascular necrosis (8 vs 0, p=0.008). 5 (4.7%) patients had a renal damage that occurred mostly during adulthood (n=4). Ocular damage was present for 9 (8.5%) patients. Premature gonadal failure occurred for 5 women (5.7%). Among the 88 women 19 had 32 pregnancies, leading to 22 births. Conclusions Damage accrual seems to increase at the same pace during childhood and adulthood. SDI was low at the end of the survey. This could reflect a protective role for HCQ, more immunosuppressant use with lower dose of steroids. Juvenile SLE nephritis are at high risk of relapsing during adulthood raising the issue of duration of immunosuppressive treatment. Disclosure of Interest None declared
- Published
- 2018
29. SAT0467 Cerebral venous thrombosis occurrence in systemic lupus erythematosus without anti-phospholipid antibody syndrome: a monocentric serie of 10 cases
- Author
-
Fleur Cohen, J. Haroche, Z. Lepine, M. Hie, A. Mathian, Micheline Pha, Z. Amoura, and M. Pineton De Chambrun
- Subjects
medicine.medical_specialty ,Lupus anticoagulant ,Systemic lupus erythematosus ,business.industry ,Cerebral infarction ,Lupus nephritis ,Hydroxychloroquine ,medicine.disease ,Thrombosis ,Gastroenterology ,Venous thrombosis ,Internal medicine ,medicine ,business ,Serositis ,medicine.drug - Abstract
Background Cerebral venous thrombosis (CVT), which includes cerebral vein and dural sinus thrombosis, is a rare disorder that can lead to significant morbidity and mortality. Its occurrence in SLE in the absence of APS has been rarely reported. In this study we aimed to describe a cohort of SLE patients suffering from CVT without APS. Methods We collected retrospectively clinical and biological data of patients with confirmed CVT in the Pitie-Salpetriere cohort of SLE (n=1352 patients). Patients fulfilled ACR SLE criteria. The diagnosis of CVT was confirmed by brain imaging studies. Exclusion criteria were patient with a lupus anticoagulant or IgG/IgM anticardiolipin antibodies or anti-β2 glycoprotein-1 abs. We searched on PUBMED database for case report of this association published in English until 31 August 2017. Lupus flares were defined according the SELENA Flare instrument. Results We included 10 patients (8 women and 2 men). The median (range) age at diagnosis of CVT was 28 years.9–53 The CVT occurred with a median delay of 4 years (0–11) after the diagnosis of SLE. At the time of the CVT diagnosis: no patients had a past medical history of thrombotic event or miscarriage or foetal loss; 7 patients had a lupus flare (5 lupus nephritis [1 class I, 1 class V, 2 class IV and 1 class III+V], 4 immune thrombocytopenia, 2 autoimmune hemolytic anaemia, 3 cutaneous lupus, 1 serositis and 1 arthritis); 7 patients were treated with corticosteroids, 4 with hydroxychloroquine and 4 with immunosuppressive drugs. Other potential precipiting factors of CVT were: 2 nephrotic syndromes, 2 anaemia and 1 hyperhomocysteinemia. CVT was symptomatic for 9 patients: 8 headaches, 3 epilepsia and 1 sensitivo-motor deficit. The diagnosis of CVT was confirmed by magnetic resonance imaging (MRI) for 9 patients and cerebral angiography for 1 patient. The median delay between the onset of clinical symptoms and the diagnosis of thrombosis was 10 days.3–37 Nine patients presented a single localisation of CVT (superior longitudinal or lateral or cavernous sinus, or cortical cerebral vein). Only 1 patient had thrombosis of both lateral and sigmoid sinus. Cerebral infarction or haemorrhage was seen for 2 patients. Corticosteroids and immunosuppressant treatment were increased or introduced because of a concomitant lupus flare for 2 patients. All patients were treated with heparin followed by vitamin K antagonists for 7 patients or apixaban for 2 patients. One patient received long-term heparin. After a median survey of 19.5 (1–120) months: anti-coagulant drugs were stopped for 6 patients; recanalisations were complete in 7 of the 7 patients assessed on brain MRI; no patient had a residual neurological damage; only 1 patient had a new vascular event in the form of a brain haemorrhage. In addition to these 10 cases we found 17 cases from a literature review. Conclusions CVT is a rare event in SLE in absence of APS. In our cohort SLE was often active at the time of the CVT occurrence. Most of the CVT were limited in extension and severity. The outcome on anticoagulant treatment was favourable without residual neurological damage. The occurrence of CVT in SLE is not an indication by itself to increase or to introduce corticosteroids or immunosuppressive drug. Disclosure of Interest None declared
- Published
- 2018
30. SAT0459 Occurrence of lymphoma in systemic lupus erythematosus: a case-series of 38 patients
- Author
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M. Roriz, Christian Lavigne, S. Choquet, Christophe Deligny, Frédéric Charlotte, J.-S. Allain, A. Mathian, Véronique Leblond, Tessa Huscenot, Z. Amoura, J. Haroche, Bernard Bonnotte, N. Costedoat-Chalumeau, Micheline Pha, Grégory Pugnet, Maxime Samson, A.S. Korganow, Thierry Martin, Mathilde Versini, Hervé Devilliers, S. Mouly, V. Le Guern, M. Martin, M. Hie, Fleur Cohen-Aubart, and Pierre-Yves Jeandel
- Subjects
Series (stratigraphy) ,medicine.medical_specialty ,business.industry ,medicine ,medicine.disease ,business ,Dermatology ,Lymphoma - Published
- 2018
31. FRI0337 Factors associated with poor therapeutic adherence to hydroxychloroquine during systemic lupus
- Author
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Fleur Cohen-Aubart, Z. Amoura, Y. Rozban, A. Mathian, J. Haroche, Hervé Devilliers, Jean-Sébastien Hulot, Micheline Pha, M. Hie, and Noël Zahr
- Subjects
Univariate analysis ,medicine.medical_specialty ,Systemic lupus erythematosus ,Systemic lupus ,business.industry ,Hydroxychloroquine ,medicine.disease ,Poor adherence ,Therapeutic Adherence ,Interquartile range ,Internal medicine ,medicine ,In patient ,business ,medicine.drug - Abstract
Background Poor adherence to medication regimens is a major cause of relapse during systemic lupus erythematosus (SLE). Hydroxychloroquine (HCQ), the main therapy of SLE, has a long half-life. Thus, undetectable blood HCQ concentrations can be used to identify patients who do not take their treatment Objectives To identify the determinants of poor therapeutic adhesion in patients with SLE. Methods Case-control, retrospective, monocentric study. The cases were enrolled in our centre from 02/11/2011 to 13/01/2015 according to the following criteria: SLE defined according to ACR classification criteria and blood concentration of HCQ Results One hundred and fifty patients were included, 75 cases (68 women) and 75 controls (72 women), with an average age of 35.7 years (±11.3 years) vs 35.6 years (±10.6 years). Most patients had inactive lupus (3 patients had SLEDAI ≥4), 27% of them had benefited from therapeutic education sessions. The average dosage of HCQ was 1110 ng/ml within the control group. In our univariate analysis, nonadherent patients lived significantly further away from the centre than adherent patients (median distance [interquartile range]: 2211–52 vs 14 km [5.9–35], respectively, p=0.03) and were more likely to be unemployed, (23 vs 8%, respectively, p=0.006). Nonadherent patients had less often benefited from the patient‘s therapeutic education program (18 vs 35%, respectively, p=0.018), were taking less treatment (3 vs 4, respectively, p=0.008), had a significantly lower level of education (61% compared to 89% of patients with at least a bachelor’s degree, p Conclusions The main drivers of therapeutic adherence during SLE are socio-economic factors. The least educated and most disadvantaged patients are most likely to display poor therapeutic adherence. Targeted preventive actions and enhanced therapeutic education should be provided to them. Disclosure of Interest None declared
- Published
- 2018
32. AB1144 Histology of rosai-dorfman disease in a subset of patients with erdheim-chester disease: a distinct entity mainly driven by map2k1
- Author
-
Ahmet Dogan, J. Haroche, Jean-François Emile, Eli L. Diamond, Z. Amoura, Z. Helias-Rodzewicz, Benjamin H. Durham, J. Razanamahery, Fleur Cohen-Aubart, P. Karl-Heinz, Omar Abdel-Wahab, Frédéric Charlotte, and Neval Ozkaya
- Subjects
Pathology ,medicine.medical_specialty ,medicine.diagnostic_test ,business.industry ,medicine.disease ,Emperipolesis ,Histiocytosis ,Touton giant cell ,Histiocytoses ,Biopsy ,Erdheim–Chester disease ,medicine ,business ,Histiocyte ,Rosai–Dorfman disease - Abstract
Background Diagnosis of Erdheim-Chester disease (ECD) is based on characteristic imaging of bone, retroperitoneal and/or cardiovascular involvement.1 Biopsy is mandatory to exclude other diagnoses and confirm infiltration of histiocytes, but histology is not specific.2 By contrast diagnosis of Rosai-Dorfman disease (RDD), a rare histiocytosis, is based on histology, which is characterised by infiltration by CD68 +CD1 a- S100+ histiocytes with large nuclei and abundant lesions of emperipolesis.2 Up to 70% of ECD have BRAF or MAP2K1 mutations,3 which are rare in RDD. Objectives We investigated patients harbouring an ECD phenotype but RDD histology. Methods We reviewed records of ECD patients followed in Pitie-Salpetriere hospital (Paris, France) and Memorial Sloan Kettering Cancer Centre (New-York, NY, USA) between 2007 and 2018. Biopsy samples of the patients were systematically investigated for mutations of genes of MAP kinase pathway. Results Among 209 patients with ECD, we found 10 (4.7%) patients who had RDD histology. These 10 patients had typical ECD clinical and radiological presentation, in particular bones (n=7), vascular (n=5) and peritoneal (n=6) involvements. Patients also had typical neurological involvement of ECD (n=6). All patients except one had at least one biopsy with a compatible histology of ECD at diagnosis. ECD biopsies showed non-specific fibrosis (n=5), foamy CD 68+CD1 a- histiocytes (n=3) and/or Touton cells (n=1). Biopsies disclosing RDD histology were performed during the course of the disease involving testes (n=5), stomach (n=1), tibia (n=2), cheek (n=1) and omentum (n=1). All tissues showed lympho-plasmocytic infiltrate with large histiocytes infiltration. Histiocytes were CD68 +CD1 a- S100 +with large nuclei and abundant lesions of emperipolesis. Five patient harboured MAP2K1 mutation and one patient had PIK3CA mutation. None of the patients had BRAF mutation. Conclusions Some patients with ECD may also present the iconic histological lesions described by Rosai and Dorfman. Overlap forms of such distinct histiocytoses between ECD and RDD is mainly driven by MAP2K1 but not by BRAF. References [1] Diamond EL, Dagna L, Hyman DM, Cavalli G, Janku F, Estrada-Veras J, et al. Consensus guidelines for the diagnosis and clinical management of Erdheim-Chester disease. Blood. 2014;124:483–92. [2] Emile J-F, Abla O, Fraitag S, Horne A, Haroche J, Donadieu J, et al. Revised classification of histiocytoses and neoplasms of the macrophage-dendritic cell lineages. Blood. 2016;127:2672–81. [3] Haroche J, Charlotte F, Arnaud L, von Deimling A, Helias-Rodzewicz Z, Hervier B, et al. High prevalence of BRAF V600E mutations in Erdheim-Chester disease but not in other non-Langerhans cell histiocytoses. Blood. 2012;120:2700–3. Disclosure of Interest None declared
- Published
- 2018
33. FRI0262 Monitoring disease activity in systemic lupus erythematosus with digital elisa quantification of serum interferon-Α
- Author
-
K. Dorgham, D. Lê ThiHuong, Flore Rozenberg, J. Haroche, Z. Amoura, L.N. Garrido Castillo, A. Mathian, M. Hie, Fleur Cohen-Aubart, S. Mouries-Martin, Makoto Miyara, M. Pineton De Chambrun, Guy Gorochov, Hervé Devilliers, and Micheline Pha
- Subjects
Systemic lupus erythematosus ,business.industry ,Mucocutaneous zone ,Lupus nephritis ,Alpha interferon ,Gold standard (test) ,medicine.disease ,Likelihood ratios in diagnostic testing ,Immunology ,medicine ,Biomarker (medicine) ,Bioassay ,skin and connective tissue diseases ,business - Abstract
Background To date, anti-dsDNA–Ab titration, better achieved with the Farr test, has been used to monitor global disease activity in systemic lupus erythematosus (SLE). Indeed, anti-DNA–Ab-positivity is associated with overall SLE activity. However, the sensitivity and specificity of that association are relatively low. The close association between Interferon alpha (IFNα) expression and SLE activity suggests that monitoring this cytokine might help physicians better evaluate disease activity. Unfortunately, no reliable simple or standardised assays to quantify IFNα are available in routine clinical practice. The new single-molecule array (Simoa) assay, also called digital ELISA, enables direct IFNα quantification at attomolar (i.e. fg/mL or 10–15 moles/mL) concentrations corresponding to 5,000-fold–increased sensitivity over commercial ELISAs. Objectives We hypothesised that serum-IFNα levels determined with this new standardised assay would be a better biomarker of SLE activity than the Farr test, still considered the “gold standard” for this purpose. The primary objective of this study was to characterise the relationship between digital ELISA-determined serum-IFNα concentrations and clinically assessed SLE activity. We also compared that assay to a functional, sensitive biological assay (bioassay), based on IFNα antiviral properties, used routinely in our institution for 30 years. Methods IFNα concentrations in serum samples from 150 consecutive SLE patients and 68 healthy donnors in a cross-sectional study were determined with the digital ELISA and the bioassay. For SLE patients, clinical characteristics, Systemic Lupus Erythematosus Disease Activity Index (SLEDAI), therapeutic regimen, Farr assay, C3 levels and other usual biological parameters were recorded on the day of the blood draw. Results Based on healthy blood donors, the abnormal serum-IFNα level threshold value was 136 fg/mL. Next, using receiver operating characteristics curves for an SLE-patient series, widely heterogeneous for disease activity and organ involvement, the threshold IFNα value associated with active disease was 266 fg/mL. The digital ELISA-assessed serum-IFNα level was a better biomarker of disease activity than the Farr test: its specificity, positive likelihood ratio and positive-predictive value better discerned active SLE and a flare. The digital ELISA was more sensitive than the bioassay to detect low-abnormal serum-IFNα concentrations and patients with low disease activity. In multivariate analyses, abnormal digital ELISA-determined IFNα concentrations were significantly associated with SLE-specific fever, active mucocutaneous lupus, active lupus nephritis and anti-Sm Abs but no other anti-ribonucleoprotein Abs (i.e., anti-Ro/SSA 52, anti-Ro/SSA 60, anti-La/SSB and anti-RNP). Conclusions Direct serum-IFNα determination with a highly sensitive assay might improve monitoring of clinical SLE activity and selection of the best candidates for anti-IFNα treatment. Disclosure of Interest None declared
- Published
- 2018
34. Cutaneous manifestations of paediatric Erdheim-Chester disease, a histiocytosis of the 'L' group
- Author
-
J. Haroche and François Chasset
- Subjects
0301 basic medicine ,medicine.medical_specialty ,Erdheim-Chester Disease ,business.industry ,Dermatology ,medicine.disease ,Diagnosis, Differential ,03 medical and health sciences ,Histiocytosis ,030104 developmental biology ,0302 clinical medicine ,030220 oncology & carcinogenesis ,Erdheim–Chester disease ,Medicine ,Humans ,business ,Child - Published
- 2018
35. La présence d’une mutation BRAFV600E est associée à une atteinte cardiaque dépistée par imagerie dédiée chez 205 patients ayant une maladie d’Erdheim–Chester
- Author
-
Jean-François Emile, M. Bravetti, L.D. Azoulay, J. Haroche, Z. Amoura, Fleur Cohen-Aubart, and Philippe Cluzel
- Subjects
Gastroenterology ,Internal Medicine - Abstract
Introduction La maladie d’Erdheim–Chester (MEC) est une neoplasie myeloide inflammatoire. Cette histiocytose du groupe L est associee a une infiltration multisystemique. Moins de 1500 cas mondiaux ont ete rapportes depuis 1930. L’atteinte cardiaque de la MEC est sous-diagnostiquee et de plus mauvais pronostic. La mutation BRAFV600E, retrouvee jusqu’a 70 % des cas de MEC, a revolutionne la prise en charge des patients refractaires depuis l’acces aux therapies ciblees en 2012. Patients et methodes Cette etude monocentrique retrospective a ete menee entre 2004 et 2018 sur 262 patients (pts) atteints de MEC vus dans le service de medecine interne 2 du Groupe Hospitalier Pitie-Salpetriere : parmi eux, 205 pts ont eu une imagerie cardiaque dediee (195 IRM, 10 TDM lorsque l’IRM etait contre-indiquee). Nous avons identifie les types de lesions (infiltration, tumeur et epanchement), la localisation (pericardique, myocardique, parois atriales, sillon atrio-ventriculaire) et les consequences sur la fonction cardiaque (stenose coronaire, dyskinesie de la paroi atriale, fonctions diastolique et systolique). Resultats Un total de 141 (68,8 %) pts etaient des hommes. Une histiocytose mixte (principalement association MEC + histiocytose a cellules de Langerhans) a ete diagnostiquee chez 30 patients (14,6 %). La mutation BRAF a ete trouvee chez 112 pts (54,6 %), alors que 59 pts (28,8 %) etaient Wild Type (WT) et que 34 pts (7,6 %) avaient un statut inconnu. Parmi les 205 imageries cardiaques, 101 (49,3 %) etaient anormales. Une atteinte cardiaque etait retrouvee chez 93 patients (49 %). Parmi eux, 72 avaient une atteinte du sillon atrio-ventriculaire droit (74 %), 65 de la paroi de l’oreillette droite (OD) (69 %). Une alteration de la fonction atriale etait trouvee dans 15 % des cas et correlee a la taille de la tumeur. Une atteinte pericardique (epanchement, epaississement ou rehaussement du contraste) ete constatee chez 59 patients (29 %). Parmi les patients mutes BRAF, 75 (67 %) avaient une anomalie cardiaque, alors que 37 (33 %) avaient une imagerie normale ; parmi les sujets WT, 14 (23,7 %) presentaient une anomalie cardiaque, alors que 45 (76,3 %) avaient une imagerie normale (RR 2,8 (IC : 1,8–4,5) ; p = 1,8 × 10–7). Une pseudo masse de l’OD etait presente chez 51 (45,5 %) des pts BRAF, mais chez seulement 6 (10,2 %) des pts WT respectivement (RR 4,5 (IC : 2,0–9,8) ; p = 7 × 10–6). BRAF etait egalement associe a une infiltration aortique (RR 1,76 (IC : 1,2–2,5)) et a une atteinte pericardique (RR 2,12 (IC : 1,1–3,9), p = 0,0017). Nous n’avons pas trouve de correlation statistique entre le statut BRAF et la fonction ventriculaire gauche, ni avec la survie des pts. Conclusion L’infiltration cardiaque est frequente dans la MEC (49,3 %), en particulier la pseudo masse de l’OD. La mutation BRAF est associee a des atteintes de l’OD, de l’aorte et du pericarde.
- Published
- 2019
36. L’arrêt des corticoïdes à faible dose (5 mg) augmente le risque de rechute au cours du lupus systémique en rémission depuis au moins un an : résultats de l’étude randomisée CORTICOLUP
- Author
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Hervé Devilliers, D. Boutin, A. Mathian, M. Hie, P. Chérin, J. Haroche, Z. Amoura, F. Cohen Aubart, and Micheline Pha
- Subjects
Gastroenterology ,Internal Medicine - Abstract
Introduction Les corticoides sont tres souvent utilises au cours du lupus systemique (LS). Une corticotherapie a faible dose (prednisone 5 mg par jour) est souvent maintenue au long cours pour maintenir le LS quiescent. Cette attitude pragmatique ne repose cependant pas sur des donnees scientifiques. L’etude CORTICOLUP ( NCT02558517 ) est une etude ouverte, prospective, randomisee qui a compare poursuite versus arret d’une corticotherapie a faible dose (prednisone 5 mg par jour) chez les patients avec un LS quiescent et avec un traitement stable depuis au moins une annee. Patients et methodes Essai prospectif, randomise, en ouvert, monocentrique, de superiorite, comparant 2 strategies therapeutiques : le maintien versus l’arret de la prednisone a faible dose (5 mg par jour), mene de janvier 2014 a mars 2017. Criteres d’inclusion : patients suivis pour un lupus systemique (defini selon les criteres ACR 1997) 1) lupus inactif defini par un score SLEDAI-2 K ≤ 4, un index BILAG-2004 C, D ou E (pas de A ou B dans aucun des systemes d’organes), et une PGA = 0 et 2/un traitement du LS (incluant l’hydroxychloroquine (HCQ) et les immunosuppresseurs) stable, depuis au moins une annee. Le critere d’evaluation principal etait la survenue d’une poussee dans les 12 mois definie par le SELENA SLEDAI Flare Index (SFI). Les criteres d’evaluation secondaires etaient la survenue dans les 12 mois d’un score BILAG A ou B ≥ 1 domaine, d’un SLEDAI-2k clinique > 0, d’une PGA ≥ 0,5 et la majoration du SLICC damage index (SDI). Tous les patients ont ete inclus en analyse en intention de traiter. Resultats Au total, 124 patients (61 dans le groupe poursuite et 63 dans le groupe arret) ont ete inclus. Aucun n’a ete perdu de vue sur les 12 mois de suivi. A l’inclusion, il n’y avait pas de difference significative entre les groupes poursuite ou arret selon : la duree d’evolution du LS [duree moyenne (± deviation standard)] de 11,8 (± 0,9) versus 13,1 (± 1,0) annees], la duree de la remission [55,7 (± 5,8) vs 67,5 (± 6,8) mois], la remission prolongee definie selon Doria, depuis au moins 5 ans (24 (42,9 %) vs 32 (54,4 %) patients), la duree de la corticotherapie (137,3 (± 10,73) vs 144,7 (± 12,74) mois), le traitement par HCQ [98,2 % vs 100,0 %], l’association d’un traitement immunosuppresseur [27,9 % vs 25,4 %], l’antecedent d’atteinte renale [34,4 % vs 41,3 %], un C3 consomme [16,4 % vs 15,9 %], des anticorps anti-ADN positifs en test de Farr [47,5 % vs 46,0 %], et l’acquisition de sequelles selon le SDI [index moyen de 0,5 (± 0,1) vs 0,7 (± 0,2)]. Il y avait significativement plus de poussees definies selon le SFI dans le groupe arret compare au groupe poursuite des corticoides : 17 poussees vs 4, p = 0,0034 (test de Fisher exact). Les poussees minimes a moderees etaient plus frequentes dans le groupe arret compare au groupe poursuite des corticoides (12 vs 3, p = 0,029), la survenue d’une poussee severe n’etait pas differente entre les 2 groupes (5 vs 1, p = 0,208). Plus des deux tiers des poussees etaient survenues durant les six premiers mois du suivi. Dans le groupe arret, l’analyse en sous-groupes ne montrait pas d’association significative entre la survenue d’une poussee et d’autres facteurs tels que l’âge, le sexe, la duree du LS, la duree de la remission du LS, la duree de la corticotherapie, l’association a un traitement immunosuppresseur ou l’activite biologique du lupus a la randomisation. 4 patients ont eu des sequelles (items du SDI) durant le suivi, tous dans le groupe arret de la corticotherapie : – 2 fractures osteoporotiques ; – 1 retinopathie liee a l’HCQ ; – une cataracte. Conclusion L’arret de la corticotherapie a faible dose chez les patients suivis pour un LS quiescent avec un traitement stable depuis plus d’un an est associe a une augmentation significative du risque de poussee dans l’annee suivant l’arret. La poursuite des 5 mg par jour de prednisone sur un an n’est pas associee a une augmentation des effets indesirables et des scores de sequelles.
- Published
- 2019
37. La mesure directe du taux d’Interferon alpha sérique par un nouvel ELISA digital chez les malades en rémission est prédictif du risque de poussée lupique dans l’année
- Author
-
Z. Amoura, Karim Dorgham, J. Haroche, M. Hie, Makoto Miyara, M. Pineton De Chambrun, F. Cohen Aubart, S. Mouries-Martin, A. Mathian, Guy Gorochov, Hervé Devilliers, and Micheline Pha
- Subjects
Gastroenterology ,Internal Medicine - Abstract
Introduction L’obtention d’une remission et la prevention des rechutes font partie des objectifs principaux de la prise en charge du Lupus Systemique (LS). Des travaux recents ont montre que le dosage d’interferon alpha (IFNα) etait bon facteur predictif de rechute, mais le dosage de cette cytokine est difficile en pratique clinique. L’ELISA digital (Simoa = Single Molecule Array) est une technologie innovante standardisable et automatisable qui permet la quantification d’IFNa a des concentrations de l’ordre du femtogramme par millilitre, soit 5000 fois plus sensible que les tests ELISA standards. L’objectif de ce travail etait d’etudier l’association entre la remission, les taux seriques d’IFNα dose par Simoa et le risque de rechute du LS. Patients et methodes Nous avons etudie une cohorte de 327 patients atteints d’un LS. La remission a ete definie comme l’absence de signe clinique de lupus (SLEDAI clinique = 0) et un traitement par prednisone ≤ 5 mg par jour. Tous les patients ont eu au moins un dosage d’IFNα serique par Simoa effectue au cours de la surveillance ou lors d’une poussee de la maladie. Les parametres habituels de suivi du LS ont ete evalues : hemogramme, creatininemie, proteinurie, anticorps (Ac) anti-ADN natif (ADNn) par test de Farr, Ac anti-ENA et fraction C3 du complement. Les patients en remission ont ete suivis pendant un an a compter du jour du prelevement. La definition des poussees selon le SELENA-SLEDAI flare instrument a ete utilisee pour identifier une rechute de LS. Des analyses uni et multivariees ont ete realisees pour identifier les facteurs associes a la positivite de l’IFNα serique chez les patients en remission, ainsi que des courbes de Kaplan–Meier pour evaluer le risque de survenue d’une poussee selon le statut des differents biomarqueurs preleves en phase de remission. Grâce a un groupe de donneurs sains, nous avons defini le seuil de normalite du taux serique d’IFNa a 0,136 pg/mL. Resultats Un total de 437 echantillons de serum a ete analyse. 262 (60 %) echantillons provenaient de patients en remission. 66 (20,2 %) patients en remission avaient un taux serique d’IFNα augmente. Chez ces patients, un taux d’IFNα augmente etait associe en analyse multivariee a la presence d’Ac anti-ADNn (OR 2,5 [IC95 % 1,2-5,0], p = 0,01), d’Ac anti-RNP (OR 5,0 [IC95 % 2,3–11,1], p Conclusion Ce travail montre que l’utilisation du dosage de l’IFNa par la technique ultrasensible du Simoa permet d’identifier des patients lupiques qui en remission gardent un taux serique d’IFNα anormalement eleve et sont a risque accru de poussee dans l’annee. Le dosage d’IFNα serique par le Simoa pourrait etre ajoute aux tests usuels chez les patients cliniquement inactifs pour aider a identifier un sous-groupe de patients particulierement a risque de rechute. En association avec le taux de C3, le taux d’IFNα pourrait aider les medecins a definir le rythme de suivi des patients lupiques.
- Published
- 2019
38. Syndrome catastrophique des antiphospholipides et atteinte du segment postérieur de l’œil
- Author
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Laurent Perard, N. Costedoat-Chalumeau, V. Le Guern, H. Mehawej, J. Haroche, Bertrand Godeau, Mathilde Roumier, Nathalie Morel, C. Bonnet, Antoine P. Brézin, and J.C. Piette
- Subjects
Gastroenterology ,Internal Medicine - Abstract
Introduction Le syndrome catastrophique des antiphospholipides (CAPS) se caracterise par la survenue simultanee de thromboses multiples, typiques par leur predominance microcirculatoire et pouvant conduire a un tableau de defaillance multiviscerale. L’atteinte du segment posterieur de l’œil a ete exceptionnellement rapportee dans la litterature. Patients et methodes Etude retrospective multicentrique des patients ayant presente une atteinte du segment posterieur de l’œil dans un contexte de CAPS (selon les criteres de classification du CAPS revises en 2010) [1] inclus dans la base de donnees francaise « syndrome des antiphospholipides (SAPL)/lupus » au 30/10/2018 (Clinicaltrials NCT 02782039 ). Nous avons egalement inclus les patients de la litterature repondant a ces criteres. Resultats Parmi 61 patients ayant presente un CAPS, nous avons identifie 8 patients avec atteinte du segment posterieur (13 %, cette atteinte n’etant neanmoins pas recherchee systematiquement). Nous avons analyse au total 20 patients (8 cas personnels et 12 cas de la litterature) d’âge median 29,5 ans [extremes 16–79]. Dix-huit etaient des femmes. L’atteinte ophtalmologique etait generalement bilaterale (n = 16). Elle consistait en une retinopathie vasculaire occlusive (n = 15), une vascularite retinienne (n = 1, dans un contexte de lupus associe) et/ou une choroidopathie (n = 9). Tous les patients rapportaient une symptomatologie ophtalmologique (1 donnee manquante) : baisse de l’acuite visuelle (n = 16), scotome (n = 4) et/ou amaurose (n = 1). Un deces etait observe. Parmi les 19 patients suivis pendant une mediane de 13 mois [2 mois–11 ans], 10 patients avaient des sequelles visuelles (53 %, 2 donnees manquantes). Les sequelles faisaient suite a une atteinte vasculaire occlusive retinienne (n = 6), a une atteinte vasculaire occlusive retinienne et choroidienne (n = 3) ou a une atteinte choroidienne seule (n = 1). A la fin du suivi, un patient etait aveugle et trois etaient monophtalmes. Conclusion L’atteinte du segment posterieur de l’œil au cours du CAPS etait volontiers bilaterale. L’atteinte vasculaire occlusive retinienne etait predominante, le plus souvent severe. Les sequelles visuelles etaient frequentes. Nous proposons de faire un fond d’œil chez tous les patients atteints de CAPS afin de ne pas meconnaitre cette atteinte susceptible de passer au second plan du fait de la severite clinique des patients.
- Published
- 2019
39. Éfficacité et tolérance du rituximab dans la sarcoïdose : étude multicentrique de 11 patients et revue de 27 cas de la littérature
- Author
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Karim Sacre, Z. Amoura, J. Haroche, Isabella Annesi-Maesano, Matthieu Mahevas, Hervé Devilliers, Raphael Lhote, T. Chazal, F. Cohen Aubart, D. Launay, and Hilario Nunes
- Subjects
Gastroenterology ,Internal Medicine - Abstract
Introduction La sarcoidose est une maladie multisystemique caracterisee par la presence de granulomes epithelioides dans des organes varies. L’evolution est generalement benigne, mais des traitements immunosuppresseurs peuvent etre necessaires, en plus des corticosteroides, dans les atteintes graves d’organes et/ou les formes multisystemiques chroniques. Les immunosuppresseurs classiquement utilises sont le methotrexate, l’azathioprine, le leflunomide, le mycophenolate, le cyclophosphamide, et plus recemment l’infliximab. Le rituximab, un anticorps monoclonal chimerique anti-CD20, est rarement utilise dans la sarcoidose. Patients et methodes Il s’agissait d’une etude retrospective, multicentrique. Les patients inclus avaient une sarcoidose documentee et avaient recu au moins une injection de rituximab. Le critere principal de jugement etait la reponse au traitement evaluee par une diminution d’au moins 1 point dans chaque organe atteint sur l’ePOST. Resultats Nous avons interroge 11 centres et inclus 11 patients (3 H et 8 F, d’âge median au diagnostic de sarcoidose de 49 ans) ayant recu du rituximab. Les atteintes de la sarcoidose etaient pulmonaire (n = 7,64 %) dont fibrose pulmonaire (n = 2,18 %), systeme nerveux central (SNC) (n = 5, 45 %), ophtalmique, rhumatologique et splenique (n = 4 chacun, 36 %), ganglionnaire (n = 3, 27 %), hepatique (n = 2, 18 %), renale et cardiaque (n = 1 chacun, 9 %). Le nombre median d’organes cibles etait de 3 (IQR [2,5–5]). Les indications de rituximab etaient une sarcoidose refractaire (n = 4,36 %), une hemopathie (n = 4,36 %), une cytopenie auto-immune associee (n = 2,18 %) et une cryoglobulinemie liee au virus de l’hepatite C (n = 1,9 %). Lorsque la sarcoidose etait l’indication de l’utilisation du rituximab, elle etait utilisee en quatrieme ligne (mediane de nombre de traitements anterieurs 4,5 IQR [3,5–5]). Avant l’utilisation du rituximab, le score ePOST median etait de 10 (IQR [6,2–13,8]). Le rituximab etait efficace dans 2 cas (50 %), en particulier sur une atteinte renale et une atteinte neurologique. La variation mediane de l’ePOST dans les organes cibles etait de −1 point. Deux autres patients ont ete evalues comme refractaires au rituximab apres 2 perfusions. Le nombre median de perfusions de rituximab etait de 2 (IQR [1,75–3,5]). Parmi les patients dont l’indication du rituximab n’etait pas la sarcoidose, 3 patients presentaient une maladie quiescente, 2 presentaient des adenopathies mediastinales et/ou abdominales isolees, 1 patient presentait un nodule hepatique avec une documentation histologique de granulomes sans amelioration apres un regime R-CHOP pour un lymphome a cellules B. Chez ces patients, la sarcoidose etait consideree comme stable sous rituximab. Il n’y avait aucune information sur l’evolution de la sarcoidose apres l’utilisation du rituximab pour un patient. Discussion Vingt-sept cas de patients ayant une sarcoidose et ayant recu du rituximab etaient analyses a partir d’une revue systematique de la litterature (PubMed et Web Of Science). Il s’agissait de 16 femmes et 11 hommes, d’âge median 47 ans au moment de l’initiation du rituximab (IQR [41,3–50,0]). Parmi eux, la sarcoidose etait definie par une atteinte pulmonaire (n = 20,74 %), une atteinte cutanee et une uveite (n = 6,22 %), une atteinte ganglionnaire (n = 5,19 %) avec un lupus pernio (n = 4,15 %) et atteinte renale, osseuse, articulaire, hepatique et splenique (n = 1,4 %). Le nombre median d’organes cibles etait de 2 IQR [2–4]. Tous les patients avaient recu des corticosteroides avant l’utilisation du rituximab et, tous sauf un, au moins un traitement immunosuppresseur anterieur (donnees manquantes dans 1 cas) avec un nombre median de traitements anterieurs de 1,5 IQR [1–3]. Les traitements immunosuppresseurs anterieurs etaient le methotrexate (n = 10, 37 %), l’azathioprine (n = 7,26 %), l’infliximab (n = 6,22 %) et le cyclophosphamide (n = 5, 19 %) et le mycophenolate mofetil (n = 3,11 %). La dose utilisee de rituximab etait de 1000 mg (n = 17,63 %), ou 375 mg/m2 (n = 5,19 %), les autres doses etant variables. La mediane de perfusion etait de 2 IQR [2–4]. Le traitement etait considere comme efficace chez 22 patients (74 %). Conclusion Le rituximab est rarement utilise dans la sarcoidose. Dans notre experience, il a ete efficace dans 2 cas sur 4, chez des patients ayant recu prealablement une mediane de 4,5 traitements immunosuppresseurs. Dans la litterature, le rituximab a ete utilise apres un nombre median de traitements immunosuppresseurs de 1,5, et a ete efficace dans 74 % des cas.
- Published
- 2018
40. Atteintes neurologiques de la maladie de Destombes-Rosai-Dorfman : étude multicentrique de la présentation clinique, radiologique, et des réponses aux traitements
- Author
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Z. Amoura, Nicolas Schleinitz, Karima Mokhtari, J. Donadieu, A. Idbaih, J. Haroche, Quentin Riller, F. Cohen Aubart, Caroline Dehais, and Dimitri Psimaras
- Subjects
0301 basic medicine ,03 medical and health sciences ,030104 developmental biology ,Gastroenterology ,Internal Medicine - Abstract
Introduction La maladie de Destombes-Rosai-Dorfman (DRD) est une histiocytose non-Langerhansienne rare appartenant au groupe R de la classification revisee des histiocytoses [1] . Son expression clinique la plus caracteristique consiste en de volumineuses adenopathies cervicales bilaterales, generalement spontanement resolutif, revelant une proliferation histiocytaire CD68(+) CD1a(−) generalement PS100(+) comportant des images d’emperipolese. Dans 40 % des cas il existe une atteinte extra-ganglionnaire, avec dans moins de 5 % des cas une atteinte neurologique (isolee ou non) [2] . Les atteintes neurologiques de la maladie de DRD sont variees. Les caracteristiques cliniques, radiologiques, et les reponses aux traitements, sont peu decrites dans la litterature. Patients et methodes Nous avons mene une etude retrospective nationale multicentrique. Les patients inclus dans le registre national des histiocytoses repondant aux criteres de maladie de DRD avec une documentation histologique et presentant une atteinte neurologique centrale en lien avec la maladie de DRD ont ete inclus. Les caracteristiques cliniques, biologiques, et radiologiques, et la reponse au traitement ont ete notees. Une relecture centralisee de l’imagerie cerebrale a ete realisee. Resultats Vingt deux patients ont ete analyses et 7 ont ete exclus (manque de donnees chez 5 et pas d’atteinte neurologique centrale en lien avec la maladie de DRD chez 2). Quinze patients ont finalement ete inclus (12H et 3F), d’âge median aux premiers symptomes de maladie de DRD de 32 ans (3–66), et au diagnostic de 38 ans (12–66). Deux patients avaient recu initialement un diagnostic de neurosarcoidose, et 1 de tuberculose neuromeningee. Tous les patients avaient une documentation histologique, obtenue sur un tissu neurologique chez 10, et extra-neurologique chez 7. Six patients (40 %) presentaient une atteinte neurologique isolee. Treize patients (86 %) presentaient une pachymeningite de localisation intracrânienne, associee dans 9 cas (60 %) a une atteinte d’au moins un nerf crânien. Quatre patients (26 %) presentaient egalement une pachymeningite intra-rachidienne, avec (n = 3,75 %) ou sans compression medullaire. Deux patients presentaient une localisation meningee non documentee, associee a une histologie extra-cerebrale de maladie de DRD. Une hyperproteinorachie etait presente dans 8/10 cas (80 %), et une pleiocytose dans 4/10 cas (40 %), toujours avec une predominance lymphocytaire. Une expression d’IgG4 remplissant les criteres histologiques de maladie associee aux IgG4 etait presente sur le meme prelevement que celui documentant la maladie de DRD chez 7/11 patients (63 %), chez qui un marquage specifique avait ete realise. Sept patients ont beneficie d’une exerese chirurgicale des lesions cerebrales (n = 5) et/ou medullaires (n = 3), dont 4 ont necessite par la suite un traitement systemique. Quand un traitement systemique etait utilise, il consistait en une corticotherapie orale (n = 10), des bolus de methylprednisolone (n = 6), du rituximab (n = 6), de la cladribine (n = 6), du methotrexate (n = 6), du cobimetinib (n = 3), du cyclophosphamide (n = 1), et de l’infliximab (n = 1). Un patient ne recevait pas de traitement systemique. Les traitements ayant permis d’obtenir les meilleures reponses cliniques, radiologique et sur les donnees du liquide cerebro-spinal, etaient la cladribine, le cobimetinib, et le methotrexate, toujours donnes en association aux corticosteroides. En particulier, le rituximab ne semblait pas efficace avec 5 patients en progression sur les 6 traites. Conclusion L’atteinte neurologique de la maladie de DRD est une rare, souvent isolee, et plus frequente chez l’homme. La presentation la plus frequente est une pachymeningite cerebrale et/ou medullaire. Les traitement par cladribine, cobimetinib, et methotrexate, en association a la corticotherapie, semble efficaces avec des cas de reponse complete (biologique, radiologique ou clinique).
- Published
- 2018
41. Surveillance biologique au cours du Lupus Systémique : le dosage sérique d’interféron alpha chez les malades en rémission est prédictif du risque de poussée lupique dans l’année
- Author
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Flore Rozenberg, S. Mouries-Martin, J. Haroche, M. Hie, Karim Dorgham, P. Chérin, Z. Amoura, A. Mathian, Makoto Miyara, M. Pineton De Chambrun, Guy Gorochov, Hervé Devilliers, F. Cohen Aubart, Du Boutin-Le Thi Huong, and Micheline Pha
- Subjects
Gastroenterology ,Internal Medicine - Abstract
Introduction Le lupus systemique (LS) est une maladie auto-immune chronique touchant divers organes. L’obtention d’une remission et la prevention des rechutes font partie des objectifs principaux du traitement de cette maladie. A ce jour, les cliniciens ne disposent d’aucun marqueur biologique fiable pour predire d poussee de LS. L’interferon alpha (IFNα) est une cytokine cle du LS, mais son dosage n’est pas valide en pratique clinique. L’objectif de ce travail etait d’etudier l’association entre la remission, les taux seriques d’IFNα et le risque de rechute du LS. Patients et methodes Nous avons etudie une cohorte de 502 patients atteints d’un LS. La remission a ete definie comme l’absence de signe clinique de lupus et un traitement par corticosteroide n’excedant pas 5 mg d’equivalent prednisone par jour. Tous les patients ont eu au moins un dosage d’IFNα serique par test biologique fonctionnel effectue en routine au cours de la surveillance ou lors d’une poussee de la maladie. Les parametres habituels de suivi du LS ont ete evalues : hemogramme, creatininemie, proteinurie, anticorps (Ac) anti-ADN natif (ADNn) par test de Farr, Ac anti-ENA et fraction C3 du complement. Les patients en remission ont ete suivis pendant un an a compter du jour du prelevement. Ldes poussees SELENA-SLEDAI a ete utilisee pour identifier une rechute de LS. Des analyses uni et multivariees ont ete realisees pour les facteurs associes a la positivite de l’IFNα serique chez les patients en remission, ainsi que des courbes de Kaplan-Meier pour evaluer le risque de survenue d’une poussee selon le statut des differents bio marqueurs preleves en phase de remission. Resultats Un total de 696 echantillons de serum a ete analyse. Trois cent quarante-cinq (49,6 %) echantillons provenaient de patients en remission. Cinquante (14 %) patients en remission avaient un taux serique d’IFNα augmente. Un taux d’IFNα augmente etait associe en analyse multivariee a la presence d’Ac anti-ADNn (HR 3,4 [IC95 % 1,6–7,2], p = 0,0001) et d’Ac anti-RNP (HR 3,18 [IC95 % 1,5–6,8], p = 0,0002). Chez les patients en remission, un taux d’IFNα augmente etait un facteur de risque significatif de poussee dans l’annee (HR = 4,8 [IC95 % 2,3–9,7], p Conclusion Ce travail confirme que certains patients lupiques en remission gardent un taux serique d’IFNα anormalement eleve. Ce taux anormal et la baisse du C3 sont predictifs de poussee lupique dans l’annee a venir. Le dosage d’IFNα serique pourrait etre ajoute aux tests usuels chez les patients cliniquement inactifs et pourrait aider a identifier un sous-groupe de patients particulierement a risque de rechute. En association avec le taux de C3, le taux d’IFNα pourrait aider les medecins a definir le rythme de suivi des patients lupiques. D’autres travaux doivent etre realises pour confirmer ces donnees.
- Published
- 2018
42. Profil métabolomique et lipidomique chez les patients lupiques : corrélation à l’activité de la maladie et au risque cardiovasculaire
- Author
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Z. Amoura, F. Urbain, W. Le Goff, J. Haroche, Maharajah Ponnaiah, Marie Lhomme, Micheline Pha, A. Mathian, M. Hie, F. Cohen Aubart, and F. Ichou
- Subjects
Gastroenterology ,Internal Medicine - Abstract
Introduction Les maladies cardiovasculaires sont responsables d’une mortalite et d’une morbidite importantes dans le lupus systemique (LS). Les facteurs responsables du risque cardiovasculaire accru dans le LS sont mal identifies. Les etudes de metabolomique et de lipidomique ont mis en evidence des voies associees aux maladies cardiovasculaires chez les patients non lupiques. Nous cherchons a identifier les metabolites, les lipides et les voies associees a un risque cardiovasculaire accru au cours du LS et aux poussees de la maladie. Patients et methodes Nous avons etudie les profils metaboliques et lipidomiques du serum de 211 patients lupiques par chromatographie liquide couplee a la spectrometrie de masse. Nous avons correle les profils et d’une part le risque cardiovasculaire estime par le score calcique, d’autre part l’activite de la maladie. Les patients ont ete identifies a l’aide de la base de donnees d’hospitalisation francaise « Programme de Medicalisation des Systemes d’Information » entre janvier 2014 et decembre 2017, par les codes ICD-10 pour SLE (M32), croisee avec la « Classification Commune des Actes Medicaux » pour identifier les patients ayant eu un score calcique pendant leur sejour (ECQH010). Les dossiers medicaux ont ete examines retrospectivement. Les patients etaient inclus s’ils repondaient aux criteres suivants :. – diagnostic de LS selon les criteres revises de l’American College of Rheumatology ; – score calcique effectue pendant le sejour a l’hopital ; – echantillon de serum disponible le jour du score de calcium. Les donnees enregistrees incluaient : les facteurs de risque traditionnels de Framingham (âge, hypertension, dyslipidemie, habitudes tabagiques, surpoids, antecedents familiaux ou personnels personnels d’evenements cardiovasculaires, et donnees sur le LS telles que la duree de la maladie, les organes atteints, les traitements, et les parametres biologiques. Le risque cardiovasculaire a ete evalue en fonction du score de calcification des arteres coronaires (score CAC) et les patients ont ete classes comme « risque eleve » (score CAC > 100), « risque moyen » (score CAC 0) et score CAC = 0). Les poussees lupiques etaient definies comme la survenue d’un critere BILAG A. Resultats La comparaison entre les profils des patients ayant un score CAC nul ou >0 a mis en evidence 17 differences de concentration de metabolites impliques dans le metabolisme de l’arginine et de la proline (p = 0,0006), biosynthese de l’arginine (p = 0,029), metabolisme de l’histidine (p = 0,028) et valine et biosynthese de l’isoleucine (p = 0,011). La trimethylamine-N-oxyde (TMAO) etait eleves chez les patients avec un score CAC eleve. Les profils des patients ayant un score CAC > 0 etaient enrichis en derives de la phosphatidylcholine, et appauvris en dihydroceramide et les ceramides. Le profil des phingolipides etait dependant de la longueur de la chaine. Les profils des patients lupiques en poussee (n = 21) revelaient 19 differences de concentration de metabolites, avec notamment une augmentation du metabolisme du tryptophane (p Conclusion Nous avons observe une modification des profils lipidiques et metabolomiques chez les patients lupiques ayant un risque cardiovasculaire faible versus moyen ou eleve, estime par le score calcique. Les profils etaient egalement differents chez les patients en poussee, versus patients quiescents. Les modifications des profils de metabolites et lipides pourraient expliquer l’augmentation du risque cardiovasculaire chez les patients lupiques.
- Published
- 2018
43. Évènements thrombotiques artériels et veineux au cours de la maladie associée aux IgG4 : étude rétrospective à partir des données de la cohorte nationale française
- Author
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E. Ribeiro, M. Ebbo, K.H. Ly, Jean-Robert Harlé, N. Le Gouellec, S. Palat, Aurélie Grados, J. Haroche, B. Gutierrez, Marc Ruivard, T. Papo, and Nicolas Schleinitz
- Subjects
Gastroenterology ,Internal Medicine - Abstract
Introduction La maladie associee aux IgG4 (MAG4) est une pathologie fibro-inflammatoire d’individualisation recente, pouvant toucher virtuellement tous les organes. Bien que des atteintes arterielles aient ete rapportees (peri-aortites, aortites, atteintes coronaires), aucune etude ne s’est interessee a la survenue d’evenements thrombotiques arteriels chez ces patients. De meme, l’existence d’un eventuel sur-risque de thrombose veineuse n’a jusqu’a present jamais ete evalue au cours de cette pathologie. Patients et methodes Etude observationnelle, descriptive, retrospective et multicentrique visant a recueillir les episodes thrombotiques arteriels et veineux survenant chez les patients inclus dans le recueil d’observation national francais de la MAG4. Les patients inclus repondaient aux criteres diagnostiques dits « CDC » [1] . Les evenements thrombotiques devaient etre documentes en echographie-doppler, angio-TDM, angio-IRM ou angiographie. Les donnees cliniques, radiologiques, biologiques, histologiques, therapeutiques et de suivi etaient recueillies de maniere retrospective a partir des donnees d’un e-crf en ligne standardise. Les donnees obtenues dans les groupes de patients avec thromboses etaient comparees a celles du groupe de patients sans thrombose. Resultats Cent quatre-vingt-neuf patients atteints de MAG4 (135 hommes/54 femmes, âge median 61 ans [47–67]) etaient inclus dans la cohorte. Au cours d’un suivi median de 12 mois [2–37], 10 patients (5,3 %) ont presente un episode thrombotique arteriel et 16 patients (8,5 %) un episode thrombotique veineux (incidence de 5,3 et 8,5 evenements pour 100 patients-annees respectivement). Les complications arterielles (coronaropathie n = 5, arteriopathie des membres inferieurs n = 2, ischemie mesenterique, AIT et thrombose carotidienne : n = 1) survenaient en moyenne 30 mois [0–140] apres les premiers symptomes de MAG4. Elles etaient inaugurales chez 2 patients sans aucun facteur de risque cardio-vasculaire, et d’allure specifique chez 3 (anevrysmes coronaires n = 2, arterite de jambe n = 1). Six (60 %) presentaient une atteinte systemique (3 atteintes d’organes ou plus), 89 % des IgG4 seriques elevees (>3 N dans 56 % des cas), et 57 % un syndrome inflammatoire biologique. Seulement 5 patients (50 %) etaient sous corticoides au moment de la complication arterielle, et 4 (40 %) n’avaient jamais ete exposes a une corticotherapie. L’existence d’une atteinte renale etait statistiquement associee a la survenue d’un evenement thrombotique arteriel (p = 0,03). Concernant les complications thrombo-emboliques veineuses (TVP n = 12, EP n = 4), le delai de survenue etait en moyenne de 24 mois [0–164], inaugural au diagnostic de MAG4 chez 6 patients. Des facteurs favorisants generaux de thrombose veineuse etaient retrouves chez 3 patients (37,5 %). Sept patients (44 %) presentaient une fibrose retro-peritoneale (FRP), 2 une fibrose mediastinale. Sept (56 %) presentaient une forme localisee de la maladie, 67 % un taux d’IgG4 seriques normal et 79 % une CRP Discussion La frequence des thromboses arterielles et veineuses parait elevee dans notre population de patients atteints de MAG4. Alors que les complications arterielles semblent concerner des patients avec des atteintes systemiques (volontiers renales ou avec atteinte arterielle specifique), des IgG4 seriques elevees et syndrome inflammatoire, les complications thrombotiques veineuses semblent concerner plutot des patients avec des formes localisees de la maladie, volontiers compressives vis-a-vis des structures veineuses adjacentes, en particulier la FRP. Ces complications etaient inaugurales chez un nombre significatif de patients, suggerant un role non exclusif de la corticotherapie dans la survenue de celles-ci. Les mecanismes a l’origine de ce sur-risque restent a elucider. Conclusion Les complications thrombotiques arterielles et veineuses semblent frequentes au cours de la MAG4. L’interet d’un eventuel traitement preventif antiagregant ou anticoagulant dans certaines sous-populations a risque reste a demontrer.
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- 2018
44. Evolution de l’atteinte trachéo-bronchique de la Polychondrite Atrophiante : description d’une cohorte monocentrique de 12 patients
- Author
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A. Mathian, C. Mellot, J.B. Gaultier, J. Haroche, Philippe Grenier, Z. Amoura, Makoto Miyara, F. Cohen Aubart, Micheline Pha, M. Pineton De Chambrun, M. Hie, and P. Chérin
- Subjects
Gastroenterology ,Internal Medicine - Abstract
Introduction La Polychondrite Atrophiante (PCA) est une maladie rare. L’atteinte tracheo-bronchique est l’une des atteintes les plus graves de cette maladie. L’evolution de cette atteinte a moyen et long terme sous traitement est peu decrite. Patients et methodes Il s’agit d’une etude retrospective monocentrique incluant les patients atteints :. – d’une PCA selon les criteres de Michet ; – avec des symptomes respiratoires ; – une atteinte de l’arbre tracheobronchique au scanner definie par un epaississement de la paroi et/ou une stenose tracheobronchique ou ; – un syndrome obstructif non reversible aux explorations fonctionnelles respiratoires. Etaient exclus les atteintes pulmonaires bronchiolaires ou interstitielles associees aux maladies de systeme et les bronchopneumopathies chroniques obstructives. Les scanners ont ete traites avec le logiciel Bronwall. Une paroi tracheobronchique epaissie etait definie par une epaisseur de la paroi > 2 a 3 mm et une stenose tracheale par un diametre Resultats Sur 107 patients atteints de PCA, et vus au moins 2 fois en consultation ou en hospitalisation dans notre service entre le 1 janvier 2008 et le 31 decembre 2017, 12 (11 %) (7 hommes et 5 femmes) avaient une atteinte de l’arbre tracheobronchique Au debut du suivi, 11 malades avaient une obstruction bronchique non reversible aux EFR : la mediane du Volume Expiratoire Maximal par Seconde (VEMS) etait a 37 % [12–93 %] de la norme, celle du rapport de Tiffeneau a 39 % [21–74 %], du Debit Expiratoire Maximal Median (DEMM) a 19 % [10–51 %] et du Debit Expiratoire de Pointe (DEP) a 37,5 % [19–94 %]. La Capacite Pulmonaire Totale et la Capacite de Diffusion du CO etaient normales. Au scanner thoracique, 11 patients avaient un epaississement et/ou une stenose de l’arbre tracheobronchique qui touchait pour 10 (83 %) la trachee, pour 9 (75 %) les bronches souches, pour 7 (58 %) le tronc bronchique intermediaire, 8 (67 %) les lobaires superieures, 4 (33 %) les lobaires inferieures et 7 (58 %) la lobaire moyenne. Il n’y avait pas d’atteinte des divisions bronchiques suivantes. Six malades (50 %) avaient une stenose tracheale : la mediane du diametre minimal de la trachee etait a 6,3 mm [4,7–10,5]. Les 12 patients ont recu de fortes doses de corticoides et ont garde des doses variables de Prednisone tout le long du suivi. Les 12 patients ont egalement recu au moins un immunosuppresseur : 8 du Methotrexate, 7 du Cyclophosphamide, 4 du Mycofenolate Mofetil, 5 de l’Azathioprine, 2 du Tocilizumab et 1 du Rituximab. Deux patients ont eu une pose d’endoprothese tracheobronchique Une procedure s’est compliquee d’un arret cardiorespiratoire ressuscite. Un patient a eu une pneumectomie apres 20 ans d’evolution en raison d’abces pulmonaire persistant sur stenose de la bronche souche gauche. La mediane de suivi apres le diagnostic de l’atteinte tracheobronchique etait a 75,5 mois [13–747]. Les traitements ont permis une relative stabilite : 4 patients ont gagne plus de 10 % de la norme de VEMS et de rapport de Tiffeneau, 7 patients se sont stabilises (variation de VEMS Conclusion L’atteinte tracheo bronchique de la PCA peut etre stabilisee au prix d’un traitement corticoide et immunosuppresseur lourd. Dans notre experience, les traitements interventionnels sont des procedures risquees, dont les indications doivent etre limitees aux echecs du traitement medical.
- Published
- 2018
45. Rôle de la TEP/TDM au 18FDG dans la caractérisation et le suivi thérapeutique des histiocytoses
- Author
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L.-M. Vija, G. Bera, J. Haroche, F. Cohen, P. Chaumet-Riffaud, A. Prigent, and P. Maksud
- Subjects
Radiological and Ultrasound Technology ,Biophysics ,Radiology, Nuclear Medicine and imaging - Published
- 2015
46. Manifestations ophtalmologiques de la maladie de Destombes-Rosai-Dorfman
- Author
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Z. Amoura, A. Mathian, J. Donadieu, M. Hie, J. Haroche, T. Chazal, Frédéric Charlotte, F. Cohen Aubart, Jean-François Emile, and G. Martin-Blondel
- Subjects
0301 basic medicine ,03 medical and health sciences ,030104 developmental biology ,0302 clinical medicine ,030221 ophthalmology & optometry ,Gastroenterology ,Internal Medicine - Abstract
Introduction La maladie de Destombes-Rosai-Dorfman (DRD) est une histiocytose non-Langerhansienne rare du groupe R dont les manifestations cliniques sont dominees par l’atteinte ganglionnaire, en particulier cervicale, associee a une fievre et un syndrome inflammatoire biologique [1] . La mise en evidence d’un infiltrat histiocytaire CD68+ PS100+ CD1a- accompagne d’images d’emperipolese permet de confirmer le diagnostic. Les atteintes ophtalmiques de la maladie de DRD sont heterogenes et peu decrites [2] . Les atteintes des glandes lacrymales sont les plus frequentes mais des cas d’inflammation intra-oculaire ont ete decrits. L’objectif de l’etude etait de decrire les manifestations ophtalmiques de la maladie de DRD a partir des donnees du registre francais. Patients et methodes Les patients ont ete inclus a partir des donnees du registre francais des histiocytoses. Les criteres d’inclusion etaient une maladie de DRD definie par une presentation clinique et radiologique compatible, une documentation histologique et l’absence de pathologie associee tumorale ou hematologique (dont une histiocytose du groupe L). La recherche d’une mutation BRAFV600E a ete faite par pyrosequencage et PCR droplet. Resultats Neuf patients sur les 65 du registre ont ete inclus (13,8 %) : 6 hommes (66 %), d’âge median au diagnostic de DRD de 30,8 ans (6–64). Le delai moyen entre l’apparition des symptomes et le diagnostic definitif etait de 20 mois (0–60). Un patient (11 %) presentait un nodule conjonctival limbique dont la biopsie confirmait la nature histiocytaire. Deux patients (22 %) presentaient une infiltration histiocytaire des glandes lacrymales, un patient une sclerite (11 %), un patient une panuveite granulomateuse bilaterale avec œdeme papillaire bilateral sans autre cause retrouvee (11 %) et un patient un decollement de retine avec atteinte choroidienne bilaterale de la maladie de DRD confirmee histologiquement (11 %). Quatre patients (44 %) presentaient une tumeur intra-orbitaire avec retentissement sur l’acuite visuelle par compression du nerf optique. Un patient presentait un scotome central secondaire a une neuropathie optique bilaterale avec atrophie des nerfs optiques (11 %). Certains patients presentaient plusieurs types differents d’atteinte oculaire. Les deux patients presentant une atteinte retinienne et choroidienne et le patient presentant la neuropathie optique avaient egalement une atteinte meningee sous la forme d’une pachymeningite diffuse (33 %). Huit patients (89 %) avaient une atteinte ganglionnaire, 5 patients (62 %) presentaient une atteinte ORL avec des lesions localisees au cavum (n = 2), a la fosse nasale (n = 1) et a la fosse pterygopalatine (n = 2). Un patient presentait une surdite de perception. Seuls 3 patients avaient une atteinte osseuse et 1 une atteinte cutanee. L’histologie etait typique de DRD chez tous les patients, 1 remplissait egalement les criteres histologiques de maladie associee aux IgG4. Aucun patient ne presentait la mutation BRAFV600E. Sept patients ont recu une corticotherapie orale toujours en association a un autre traitement : 4 patients ont recu des traitements immunomodulateurs (methotrexate pour 4 patients, interferon chez 2 patients), 1 patient de la vinblastine et 4 patients de la cladribine. L’evolution etait favorable chez tous les patients traites avec une recuperation partielle de l’acuite visuelle et une regression de la taille des lesions sous traitement. Aucun patient parmi ceux traites ne presentait de remission complete. Conclusion Les atteintes ophtalmiques de la maladie de DRD sont heterogenes et semblent s’associer davantage aux atteintes meningees, en particulier pour les atteintes retiniennes, et ORL de la maladie. Cette proximite anatomique est en faveur d’un mecanisme d’extension des lesions par contiguite dans l’atteinte oculaire de la maladie de DRD.
- Published
- 2018
47. Atteintes neurologiques au cours du lupus systémique : nouveaux concepts à partir d’une cohorte monocentrique
- Author
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F. Cohen Aubart, M. Hie, Z. Amoura, Micheline Pha, M. Pineton De Chambrun, J. Haroche, D. Riehl, and A. Mathian
- Subjects
Gastroenterology ,Internal Medicine - Abstract
Introduction Les manifestations neurologiques du lupus systemique (LS) ont ete definies par la commission de l’American College of Rheumatology (ACR) en 1999 [1] . Elles sont ainsi decrites comme les manifestations du systeme nerveux central, peripherique ou autonome ou les manifestations psychiatriques associees au LS apres exclusion des autres causes dont les infections, l’atherosclerose et les pathologies de rencontre. Elles sont classees en 12 syndromes neurologiques centraux et 7 syndromes neurologiques peripheriques. Cette classification se heurte aux progres qui ont ete realises dans le diagnostic de diverses pathologies neurologiques, dans la physiopathologie et le traitement des neurolupus. L’objectif principal de l’etude etait de decrire la repartition des manifestations neurologiques du lupus selon la commission ACR dans une cohorte de patients lupiques. Patients et methodes Nous avons mene une etude retrospective monocentrique au sein d’une cohorte de 1300 patients lupiques. Les patients etaient cherches dans la base informatisee du Centre. Les dossiers medicaux ont ete revus par 2 experts independants. Nous avons inclus les patients repondant aux criteres ACR modifies ou SLICC de LS et presentant une manifestation neurologique ou psychiatrique attribuable au LS. Les manifestations ont ete classees selon les 19 syndromes de la commission ACR. Nous avons ensuite reparti les patients dans un groupe demyelinisant (repondant aux criteres de neuromyelite optique [NMO] ou sclerose en plaques [SEP]), un groupe dans lequel les manifestations neurologiques etaient attribuables aux anticorps antiphospholipides (APL) (choree, accident ischemique, epilepsie), et classe chaque autre manifestation en « focale » ou « diffuse ». Nous avons recueilli les parametres cliniques, biologiques, les traitements et l’evolution. Resultats Cent neuf patients ont ete etudies et 85 remplissant les criteres de neurolupus selon la commission ACR ont finalement ete inclus, soit 6,5 % de la cohorte. Dix patients ont ete exclus car ne remplissant pas les criteres de LS, 12 car ayant une cause de manifestations neurologique autre que le LS et 2 pour insuffisance de donnees. Parmi les patients inclus, il s’agissait de 74 femmes pour 11 hommes, d’âge median 26 ans au diagnostic de LS. La manifestation neurologique etait presente au diagnostic de LS dans 41 cas (48 %) et survenait au cours de l’evolution dans 44 cas (52 %). Quatre-vingt-deux patients (96,5 %) presentaient une atteinte centrale (dont 29 des cephalees, 25 une anxiete, 24 une psychose, 21 un trouble de l’humeur, 16 une myelite transverse et 16 une meningite aseptique), et 12 (14 %) une atteinte peripherique dont 10 avaient une atteinte des nerfs crâniens. Une patiente a presente une choree sans biologique antiphospholipide ni antecedent thrombotique. Par la suite, 7 patients ont ete inclus dans un groupe demyelinisant (§ remplissant les criteres de NMO et 1 une SEP) et 29 dans le groupe des manifestations attribuables aux APL. Les 50 patients restants pouvaient etre classes en manifestations focales (n = 9), manifestations diffuses (n = 31) ou une association des 2 (n = 10). Parmi ces 50 patients, 18 avaient un liquide cephalorachidien anormal (hyperproteinorachie isolee ou meningite aseptique) et 25 une IRM cerebrale (IRMc) anormale. Trente-huit etaient traites par corticoides et immunosuppresseurs tandis que 6 patients n’ont eu que des corticoides et un seul n’a eu ni corticoide ni immunosuppresseur (thrombose veineuse cerebrale). Douze patients ont eu un traitement comportant des echanges plasmatiques. Discussion Les manifestations neuropsychiatriques du LS sont heterogenes. L’atteinte neurologique centrale est majoritaire avec toutefois des tableaux cliniques heterogenes, allant des cephalees ou syndrome anxieux aux tableaux confusionnels aigus. Cinq groupes ont ete individualises au sein de cette cohorte : les atteintes demyelinisantes (SEP, NMO), les manifestations liees aux APL, les manifestations focales du neurolupus, suspectes d’etre liees a une vasculopathie, les manifestations diffuses du neurolupus possiblement liees a l’effet de l’interferon sur le systeme nerveux central et l’association des manifestations focales et diffuses. Conclusion Les manifestations neurologiques du LS sont heterogenes. Nous avons distingue 5 groupes, dont l’interet phenotypique, physiopathologique et therapeutique devra etre confirme dans des cohortes de replication.
- Published
- 2018
48. EpiSarc : étude phénotypique des atteintes extrapulmonaires au cours de la sarcoïdose
- Author
-
Fleur Cohen-Aubart, M. Hamidou, D. Launay, Isabella Annesi-Maesano, J. Haroche, M. Mahevas, Dominique Valeyre, Hilario Nunes, Nicolas Schleinitz, Raphael Borie, T. Papo, K. Sacre, Raphael Lhote, and Zahir Amoura
- Subjects
Pulmonary and Respiratory Medicine - Abstract
Introduction Les atteintes extra thoraciques sont frequentes au cours de la sarcoidose (30 a 50 %). Si l’expression clinique dans chaque organe est decrite, on a peu de donnees sur l’association de ces atteintes entre elles. L’objectif etait de definir les atteintes extrapulmonaires de la sarcoidose ( Tableau 1 ). Methodes Il s’agissait d’une etude observationnelle transversale multicentrique. Les patients etaient selectionnes a partir des bases de donnees du programme de medicalisation des systemes d’informations (PMSI) entre janvier 2013 et decembre 2016. Les dossiers medicaux etaient revus pour valider les inclusions et determiner les caracteristiques des patients. L’analyse statistique comportait une partie descriptive et une classification ascendante hierarchique (analyse en cluster). Resultats Mille quatre vingt un patients etaient inclus, 508 hommes et 573 femmes d’âge moyen 43(±13) an, 27 % etaient nes ou d’origine afro-antillaise et 25,5 % d’Afrique du Nord. L’analyse en cluster montrait 5 phenotypes cliniques distincts associes a des differences genetiques, des differences d’expositions socioprofessionnelles et de charge therapeutique ( Tableau 1 ). Les phenotypes cliniques etaient : association d’un erytheme noueux et l’atteinte articulaire (cluster 1), presence d’un lupus pernio (cluster 2), association d’une atteinte du systeme nerveux central avec une uveite (cluster 3), association d’une atteinte hepato-splenique a des adenopathies extra-mediastinales (cluster 4) et l’association d’une atteinte pulmonaire potentiellement fibrosante a l’atteinte cardiaque. Les differences genetiques et socioprofessionnel entre cluster etaient definies par plus de non europeens dans les clusters 3 (62 %), 4 (81 %) et 5 (60 %) que dans les clusters 1 (43 %) et 2 (48 %) (p = 0,04) et plus d’ouvrier dans le cluster 3 (41 %) que dans les clusters 1 et 5 (35 % et 36 %) et que dans les clusters 2 et 4 (23 % et 26 %) (p Conclusion Cette etude confirme l’heterogeneite de la sarcoidose extrapulmonaire et met en evidence des phenotypes distincts de la pathologie a la fois sur la presentation clinique et les caracteristiques sociodemographiques et geographiques mais aussi sur les consequences therapeutiques.
- Published
- 2018
49. Achieving lupus low-disease activity and remission states under belimumab in refractory systemic lupus erythematosus: time and organ involvement matter
- Author
-
Alexis Mathian, R. Lhote, Fleur Cohen-Aubart, M. Hie, Noël Zahr, Neila Benameur, J. Haroche, Micheline Pha, Nabiha Sbeih, Zahir Amoura, Sophie Jouffroy, Marc Pineton de Chambrun, and Hervé Devilliers
- Subjects
030203 arthritis & rheumatology ,0301 basic medicine ,medicine.medical_specialty ,Lupus erythematosus ,Systemic lupus erythematosus ,Subsequent Relapse ,business.industry ,Immunology ,Disease ,medicine.disease ,Belimumab ,General Biochemistry, Genetics and Molecular Biology ,Clinical trial ,03 medical and health sciences ,030104 developmental biology ,0302 clinical medicine ,Rheumatology ,Refractory ,Prednisone ,Internal medicine ,Immunology and Allergy ,Medicine ,business ,medicine.drug - Abstract
We read with much interest the contribution of Oon et al 1 that was published recently in Annals of the Rheumatic Diseases, describing attainment of the lupus low-disease activity state (LLDAS) in a post-hoc analysis of the BLISS trials. At week 52, LLDAS was reached by 12.5% and 14.4% of patients treated with belimumab 10 mg/kg in BLISS-52 and BLISS-76, respectively. The authors conclude that LLDAS is a potential response indicator for future systemic lupus erythematosus (SLE) trials. As opposed to SLE responder index 4 (SRI4),2 which represents a change from baseline activity, LLDAS3 and remission4 are clinical states that should be targeted as they are associated with damage accrual reduction and include the notion of a low prednisone dose.5 Yet, these indicators should be further studied before being introduced into clinical trials. In particular, Oon et al ’s study lacks data on the time needed to achieve LLDAS and the clinical factors influencing its achievement. It is also important to consider the absence of relapse after an improvement of the disease. In this letter, we wish to provide additional data on the time needed, the probability of and the clinical predictors for achieving stable (ie, without subsequent relapse until month 12) LLDAS and remission state under belimumab. We included all patient with SLE treated with belimumab (intravenous 10 mg/kg on day 0, 14, 28 and then every 28 days) in our centre from March 2013 to May 2018 for an active disease despite standard therapy. Follow-up was …
- Published
- 2019
50. Développement et validation d’un score d’activité dans la sarcoïdose : le Sarcoidosis disease activity index (SDAI)
- Author
-
Raphael Lhote, Micheline Pha, Z. Amoura, M. Hie, T. Chazal, F. Cohen Aubart, J. Haroche, and A. Mathian
- Subjects
Gastroenterology ,Internal Medicine - Abstract
Introduction La sarcoidose est une maladie multi-systemique heterogene. L’adaptation des traitements notamment de 2e ou 3e ligne, et les essais cliniques, sont rendus difficiles par l’absence d’element fiable pour evaluer son activite. Le dosage de l’enzyme de conversion est peu sensible et peu specifique. Le 18FDG-TEP-scanner est utile mais couteux et irradiant. L’objectif de ce travail etait de developper un score permettant d’evaluer et de chiffrer l’activite de la sarcoidose, le Sarcoidosis Disease Activity Index (SDAI), en utilisant des donnees cliniques, biologiques et morphologiques de 18 organes atteints au cours de la sarcoidose. Patients et methodes Les patients ayant recu un diagnostic de sarcoidose entre 2013 et 2017 ont ete ont ete selectionnes par le Programme Medicalise des Systemes Informatiques. Le diagnostic de sarcoidose etait documente par une histologie chez tous les patients en dehors des syndromes de Lofgren. Les items inclus dans le score etaient selectionnes par un panel d’experts et etaient constitues d’elements cliniques, biologiques et morphologiques. Les items redondants, representant des signes de sequelles, ou non specifiques, n’ont pas ete selectionnes par les experts. Les items selectionnes ont ete evalues a la premiere visite dans le service (M0), a 6 mois de la premiere evaluation (M6) et a la derniere visite (ML). Les items presents chez moins de 5 % des patients ont ete exclus. Le poids attribue a chaque item a ete evalue a partir de plusieurs modeles. Les criteres etaient evalues comme “recents” ou “chroniques”. Le meilleur score a ete determine par l’etude de la courbe ROC en prenant l’evaluation par le medecin comme reference. Le score obtenu a ete compare a l’activite de la maladie estimee par le medecin (Physician Global Assessment et echelle de Likert en 4 points), au dosage sanguin d’enzyme de conversion de l’angiotensine (ECA), aux donnees du 18-FDG-TEP-scanner lorsque celui-ci avait ete realise (48 patients, 27 %), au score ePOST, et a la decision therapeutique pour chaque patient. Resultats Un total de 181 patients ont ete inclus, d’âge moyen au diagnostic de la sarcoidose de 41 ans (DS 13.1), et d’âge moyen a M0 de 43 ans (DS 12.8). L’ECA etait augmentee chez 41 % des patients. Un total de 43 items a ete inclus (38 chroniques, et 43 aigus). Le meilleur score obtenu (appele SDAI) correspondait a la somme des items aigus (×3) et chroniques (×1), soit un score entre 0 et 167. Le SDAI median a M0 etait de 18 (0-39). La sensibilite du score SDAI pour predire une activite de la maladie etait de 90 % et sa specificite de 87 %. Le SDAI etait correle a l’activite de la maladie estimee le clinicien par le Physician Global Assessment (p = 0,860, [0,826 ; 0,887]). Le SDAI etait significativement plus eleve chez les patients ayant une activite consideree comme moderee ou elevee comparativement a ceux ayant une activite nulle ou faible. Le SDAI diminuait de facon significative a M6 compare a M0 a la fois chez les patients traites (p Conclusion Le SDAI est un score en 167 points, comprenant 43 items recents et 38 items persistants, permettant d’evaluer l’activite de la sarcoidose. Le SDAI est correle a l’activite de la maladie estimee par le clinicien, aux resultats 18-FDG-TEP scanner, et a la decision therapeutique. La validation et l’etude des performances de ce score d’activite necessiteront une etude prospective et une cohorte de replication.
- Published
- 2019
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