The present article is a discussion of the proliferation of history-writing about eastern Indonesia (mainly Nusa Tenggara, Maluku and Papua) and Timor-Leste during the last decades. While a substantial corpus of Portuguese historical writings on Timor-Leste appeared up to the 1970s, very little was done in respect to eastern Indonesia, at any rate after decolonization. However, a number of anthropologists have included studies of historical data in their work since the 1970s. The challenges from anthropology have contributed to a new output of historical research since the 1990s. The possibilities of the colonial archive to yield social and cultural data have been tested. Not least, the independence of Timor-Leste in 1999-2002 has been a catalyst for fresh studies. The article presents an overview of the themes and methodologies taken up since the late 20th century in works written in English, Dutch, Portuguese, French, German, and Indonesian. It is emphasized that a historian working in this area must take account of the resources of the colonial archive, as well as to alternative claims to the past – oral tradition, linguistics, heritage objects, and so on. In traditionally non-literate and small-scale societies, analyses of concurrent versions of history will be crucial in the mapping of the past., Cet article porte sur la prolifération des écrits historiques concernant l’Indonésie orientale (principalement Nusa Tenggara, les Moluques et la Papouasie) et Timor-Leste au cours des dernières décennies. Alors qu’un corpus substantiel d’écrits historiques portugais a été produit sur TimorLeste jusque dans les années 1970, très peu de travaux concernaient l’Indonésie orientale, du moins après la décolonisation. Cependant, depuis les années 1970, un certain nombre d’anthropologues ont inclus dans leur travail des analyses de données historiques. Les défis de l’anthropologie ont contribué à un nouvel essor de la recherche historique depuis les années 1990. Les possibilités de produire des données sociales et culturelles à partir des archives coloniales ont été explorées. Mieux, l’indépendance du Timor-Leste en 1999-2002 a été un catalyseur pour de nouveaux travaux. L’article livre un aperçu des thèmes et des méthodologies adoptées depuis la fin du xxe siècle dans les œuvres écrites en anglais, en néerlandais, en portugais, en français, en allemand et en indonésien. Précisons que l’historien travaillant dans ce domaine doit tenir compte des sources des archives coloniales, ainsi que des revendications alternatives du passé — la tradition orale, la linguistique, les objets du patrimoine, etc. Dans ces sociétés traditionnellement non alphabétisées et de petite taille, les analyses des versions concurrentes de l’histoire sont cruciales pour la cartographie du passé., Concurrences