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La radiothérapie stéréotaxique (SBRT) joue un rôle important dans la prise en charge des patients oligométastatiques. Dans la littérature, peu de données spécifiques au mélanome oligométastatique sont disponibles.

Les métastases cutanées sont sources d’altération de la qualité de vie et représentent un défi thérapeutique après échappement aux thérapeutiques usuelles. Nous présentons le 1ercas de métastases de mélanome traitées par tomothérapie hélicoïdale en combinaison de néoprène.

L’évolution des connaissances rend nécessaire l’actualisation régulière des recommandations pour la pratique. Les recommandations françaises pour la prise en charge du mélanome stades I à III dataient de 2005. À la demande de la Société française de dermatologie, une actualisation a été réalisée selon la méthodologie des recommandations proposées par la Haute Autorité de santé. En pratique, les principales recommandations sont les suivantes : pour la classification, il est conseillé d’utiliser la 7e édition de l’AJCC. Les marges d’exérèse maximum sont réduites à 2 centimètres. Concernant les traitements adjuvants, la place de l’interféron a été réduite et il n’a pas été identifié de traitement émergent validé. La radiothérapie peut être une option dans les stades III à haut risque de rechute. La technique du ganglion sentinelle reste une option. Le bilan initial inclut l’échographie systématique dès le stade II et propose les autres examens en option en stades IIC et III. Un suivi strict plus court (3ans) mais plus armé en termes d’imagerie est proposé aux malades.

We present an application of the industrial Constant-Work-In-Progress (ConWIP) principle to radiotherapy treatments: from Operations Research to application in practice.

The management of metastatic cutaneous melanoma is changing, marked by innovative therapies. However, their respective use and place in the therapeutic strategy continue to be debated by healthcare professionals.

The purpose of this study is to obtain a better operational knowledge of Stereotactic Body Radiotherapy (SBRT) treatments with CyberKnife®. An analysis of both In-room Times (IRT) and technical interventions of 5 years of treatments was performed, during which more than 1600 patients were treated for various indications, including liver (21%), lung (29%), intracranial (13%), head and neck (11%) and prostate (7%). Technical interventions were recorded along with the time of the failure, time to the intervention, and the complexity and duration of the repair. Analyses of Time Between Failures (TBF) and Service Disrupting TBF(disr) were performed. Treatment time data and variability per indication and following different system upgrades were evaluated. Large variations of IRTs were found between indications, but also large variations for each indication. The combination of the time reduction Tool (using Iris®) and Improved Stop Handling was of major impact to shortening of treatment times. The first implementation of the Iris collimator alone did not lead to significantly shorter IRTs for us except during prostate treatments. This was mostly due to the addition at the same time of larger rotational compensation for prostate treatments (5° instead of 1.5°). Significant differences of duration between the first fraction and following fractions of a treatment, representing the necessity of defining imaging parameters and explanation to patients, were found for liver (12 min) and lung treatments using Xsight® Spine (5 min). Liver and lung treatments represent the longest IRT's and involve the largest variability's in IRT. The malfunction rate of the system followed a Weibull distribution with the shape and scale parameters of 0.8 and 39.7. Mean TBF(disr) was 68 work hours. 60 to 80% of the service disrupting interventions were resolved within 30–60 min, 5% required external intervention and 30% occurred in the morning. The presented results can be applied in the evaluation of the required machine time in order to implement robotic radiosurgery for different indications. The analytical distributions of IRTs and technical interruptions can be used for simulations.

L’ipilimumab associé à la radiochirurgie a démontré une augmentation de la survie globale par rapport à la radiochirurgie seule chez des patients atteints d’un mélanome métastatique avec métastases cérébrales. Nous rapportons les résultats de survie à 5 ans d’un essai de phase 2 (NCT02662725).

Le carcinome de Merkel (CM) est une tumeur neuroendocrine rare (265 cas/an en France). La localisation palpébrale représente 2,5 % des CM (±200 cas dans la littérature). Il se présente par une papule violacée souvent confondue avec des kystes dermoïdes, chalazions ou carcinomes basocellulaires. La chirurgie n’est pas toujours possible en raison de la localisation ou des comorbidités des patients âgés. La radiothérapie (RT) exclusive se présente alors comme une alternative de choix.

Le carcinome de Merkel (CM) est un carcinome cutané rare mais agressif atteignant une population souvent âgée. Les recommandations actuelles préconisent une exérèse large de la lésion primitive, avec marges de 2cm, suivie de radiothérapie (RT) adjuvante. En pratique, ces recommandations sont souvent difficilement applicables, en raison du préjudice esthétique et fonctionnel qu’induirait la chirurgie ou de contre-indications à l’anesthésie. Quelques études sur de petits effectifs suggèrent une efficacité de la radiothérapie exclusive. Nous rapportons la plus grande cohorte de patients traités par RT exclusive.

Stereotactic radiotherapy (SRT) offers a treatment option for hepatocellular carcinoma (HCC) patients that are not eligible for surgery, embolization, chemotherapy, or radiofrequency ablation. We have evaluated the feasibility, tolerance and toxicity of SRT for 25 HCC patients who were not eligible for these other modalities. The patients (6 women and 19 men) were treated with CyberKnife stereotactic radiotherapy using respiratory motion tracking. All patients had liver cirrhosis with an Eastern Cooperative Oncology Group (ECOG) performance score of less than 2 and pre-treatment Child scores ranging from A5 to B9. A total dose of 45 Gy in three fractions of 15 Gy each was prescribed to the 80% isodose line (95% of the PTV received 45 Gy) and delivered to the target volume over 10 to 12 days. Overall the treatment was well tolerated with two Grade 3 acute toxicities and no acute Grade 4 toxicities. Late toxicity was minimal with all observed late toxicities occurring within the first six months of follow-up. Three hepatic recurrences at a distance from the target and one metastasis were observed. The actuarial 1- and 2-year local control rate was 95% (95% CI: 69–95%). At a median overall follow-up of 12,7 months (range, 1–24 months), six of the twenty-five (24%) patients have died. Overall actuarial survival at 1- and 2-years was 79% (95% CI: 52–92%) and 52% (95% CI: 19–78%), respectively. Our results suggest promising therapeutic efficacy and good clinical tolerance to CyberKnife SRT treatment for HCC patients not eligible for other treatment modalities.

From October 1989 to October 1991, 16 patients (17 tumours) with locally advanced carcinomas of the oral tongue and eight patients with second carcinomas of the base of tongue in previously irradiated areas, have been treated by means of an interstitial hyperthermia-brachytherapy combination in a phase II clinical trial. Each miniature microwave antenna of our hyperthermia system, called HIMCAR, is used both for heating and for thermal measurements by microwave radiometry at 3 and 9 GHz (see Part I). Among these 25 lesions (21 T2, 4 T3), 21 showed a complete response (15/17 locally advanced carcinomas and 6/8 second carcinomas in previously irradiiated areas). The toxicity was not severe (less than 10%). A French multicentre phase III study is now under way.

La survenue de métastases cérébrales est fréquente chez les patients porteurs d’un mélanome métastatique (MM). La prise en charge des métastases cérébrales repose essentiellement sur une chirurgie ou une radiochirurgie stéréotaxique (RCS) associée à un traitement systémique. Après une RCS seule, la survie médiane est faible (5,6 mois). L’ipilimumab (Anti CTLA-4) a été la première immunothérapie à démontrer un bénéfice de survie chez les patients porteurs d’un MM. En présence de MB, la survie des patients porteurs d’un MM traités par ipilimumab seul reste faible (7 mois). L’objectif de cette étude a été d’évaluer l’efficacité d’une combinaison ipilimumab plus RCS dans le traitement des patients porteurs d’un MM avec métastases cérébrales.

La tomothérapie est une technique innovante de radiothérapie couplée à l’imagerie. Elle assure une précision optimale du tissu à irradier tout en limitant les risques d’irradiation des organes sains voisins.

Le mélanome localement inopérable représente une situation particulière pour laquelle la prise en charge n’est pas codifiée. L’émergence de nouvelles molécules dans la prise en charge du mélanome pose la question de leur utilisation combinée à la radiothérapie dans cette indication. Nous rapportons le cas d’une réponse spectaculaire à l’association anti-PD1 et radiothérapie.

L’utilisation de vismodegib dans le traitement néoadjuvant du carcinome basocellulaire localement avancé (laBCC) non résécable pourrait réduire la taille de la tumeur, en faciliter la résection et potentiellement préserver la fonctionnalité et l’esthétique de la zone affectée. L’étude VISMONEO est réalisée afin d’évaluer l’efficacité et la tolérance du vismodegib dans ce contexte.