Search

Le problème de la qualité des récoltes du sorgho en relation avec les moisissures du grain et la faculté germinative, dans les zones à pluviométrie autour de 800 mm, concerne surtout les variétés de type caudatum mais également les variétés de type Guinée, et non seulement les variétés de cycle court mais également les variétés de cycle intermédiaire . On vérifie d'après les hivernages 1989 et 1990 que ce n'est pas la pluviométrie totale qui influe sur le niveau de pression des moisissures mais la pluviométrie reçue entre les stades épiaison et floraison et la récolte. Globalement, les variétés de type Guinéa se comportent mieux que les variétés Caudatum. En effet, si les variétés testées présentent une variabilité phénotypique importante comme les guinéa utilisées en hivernage 1989, on constate une corrélation négative significative entre vitrosité du grain et moisissures et une corrélation négative significative entre moisissures et faculté germinative. Parmi les variétés Caudatum testées en hivernage 1989 et 1990, celles avec les moindres niveaux de moisissures sont toutes à grain rouge. Par ailleurs, on constate que toutes les variétés à grain rouge ne sont pas forcement bonnes. La présence ou non de couche brune au niveau de testa semble n'avoir aucune influence sur l'incidence des moisissures. Par contre, chez les variétés à grain clair, nous avons constaté une meilleurs faculté germinative lorsqu'il y présence de la couche brune

Le Centre Ouest Brésilien est une vaste région apte à la production de grains céréaliers et oléagineux, exploitée de façon irrationnelle en monoculture industrielle, souvent itinérante, avec pour conséquence l'appauvrissement et l'érosion des terres, l'instabilité des populations paysannes. Un projet conjoint France-Brésil a conduit à établir trois unités expérimentales dans lesquelles ont été obtenues nombre de données utiles et élaborées des techniques bien adaptées aux conditions de milieu. Une évaluation de l'adoption de ces techniques par les agriculteurs, réalisée sous forme d'enquête sur l'évolution des surfaces et des rendements enregistrés aux abords des zones expérimentales a été faite. Elle montre que des centaines de milliers d'hectares sont concernés par les techniques de travail profond du sol et de rotations à base de riz pluvial, de maïs et de soja préconisées par la recherche. La publication contient 40 graphiques et illustrations, ainsi que des documents annexes, dont plusieurs articles sur la question parus dans la presse française et dans la presse brésilienne

L'estimation des pertes accasionnées par les insectes des stocks de sorgho au Mali a été effectuée au niveau de quatre villages à partir de prélèvements mensuels réalisés sur une trentaine de structures de stockage. Le nombre d'insectes indentifiés, la teneur en eau du grain, le pourcentage de grains attaqués et le pourcentage de perte pondérale ont été mesurés. Les pertes obtenues sur échantillons ont été rapportées au schéma de consommation du paysan et une perte cumulée a été calculée en fonction de la quantité initialement stockée et des quantités mensuelles prélevées : ces pertes sont faibles, de l'ordre de 1% pour une durée de stockage de 5 à 6 mois. Le nombre réduit d'observations n'a pas permis de faire ressortir de différence nette entre les variétés et systèmes de stockage villageois étudiés. De même, l'essai préliminaire de ce criblage au laboratoire n'a pas permis de donner de conclusions quant à la résistance ou la sensibilité d'une variété de sorgho aux insectes

Ce recueil est la traduction des 51 fiches techniques parues précédemment sur les principaux ravageurs recencés dans les cultures vivrières tropicales d'Afrique, de Madagascar et des Mascareignes : y sont décrits les divers stades de développement des insectes, leur répartition géographique, leurs plantes hôtes cultivées ou sauvages, leur biologie, leur comportement, leurs dégâts et les moyens de les combattre. Des données nécessaires à la détermination des insectes et à leur échantillonnage, sont également fournies pour une analyse entomologique correcte du statut sanitaire des cultures. Diverses techniques de lutte chimique, agronomique et biologique sont préconisées pour une protection efficace de la production agricole tropicale

Trois synthèses relatives aux travaux de création-diffusion effectués par l'IRAT au Brésil depuis 1986 sont présentées. Elles concernent essentiellement la gestion des sols et des cultures dans trois projets situés en milieux différents : Les cerrados humides du centre ouest (FAZENDA PROGRESO), les zones de frontières agricoles du nord (AGROPASTORIL DO NORDESTE) et la région pré-amazonienne (AGRIPEC). La comparaison de la productivité de différents systèmes de culture, en fonction des modes de préparation du sol (labour, scarification, semis direct) et des niveaux d'intensification permet de proposer des rotations, essentiellement basées sur le riz et le soja, et sur lesquelles sont réalisées des évaluations économiques. L'ensemble de ces opérations expérimentales est réalisé chez et avec les producteurs agricoles, ce qui accélère l'adoption des assolements optimisés par ceux-ci. La démarche et ses résultats, présentés dans trois écologies très différentes, apparaissent comme applicables à d'autres pays que le Brésil, en conditions d'environnement similaires

Ce document rassemble 51 fiches techniques sur les principaux ravageurs recensés dans les cultures vivrières tropicales d'Afrique, de Madagascar et des Mascareignes : y sont décrits les divers stades de développement des insectes, leur répartition géographique, leurs plantes hôtes cultivées ou sauvages, leur biologie, leur comportement, leurs dégâts et les moyens de les combattre. Des données nécessaires à la détermination des insectes et à leur échantillonnage, sont également fournies pour une analyse entomologique correcte du statut sanitaire des cultures. Diverses techniques de lutte, chimique, agronomique et biologique sont préconisées pour une protection efficace de la production agricole tropicale